Salut à tous et joyeux noël :)
Oliv a écrit :J'ai bien compris que tu ne faisais pas cela pour l'argent, mais pour avoir tes écrits dans un beau livre avec un belle couverture et tout... Mais, je suis désolé de te contredire une fois de plus, tu aurais pu obtenir un résultat équivalent en envoyant tes nouvelles à des éditeurs qui, s'ils les trouvaient dignes d'être lues par le plus grand nombre, se seraient fait un plaisir de les publier, dans un beau livre avec une belle couverture et tout...
Rien n'est moins sûr ! Comme tu le dis «
s'ils les trouvaient dignes d'être lues ». Vu le nombre de manuscrits qu'ils reçoivent je suis certain, avec lulu, d'avoir un beau livre avec une belle couverture. D'avoir un objet fini et de pouvoir, dans mon esprit, passer à une autre projet en mettant ce point final. Tandis qu'avec un éditeur, rien n'est moin sûr !
En fait, j'ai l'impression que tu opposes les deux démarches.
Soit une "publication" via lulu.com (je mets entre guillemets car il ne s'agit en rien d'une publication, à mes yeux),
soit une publication chez un vrai éditeur.
Mais les deux démarches ne s'opposent pas, elles se complètent. Obtenir un objet fini sur lulu.com est une première étape pour montrer à un éditeur potentiel que je suis capable de mener à terme non pas un mais plusieurs projets d'écriture. C'est un gage de sérieux, en quelque sorte, pour un auteur débutant, que de pouvoir mont(r)er une vitrine. De plus, cela me permet de me balader dans les salons avec un exemplaire de mon travail, prêt à interpeller un éditeur au détour d'une conversation, et de lui montrer un travail que je qualifie (pompeusement peut-être mais bon :-) ) de semi-pro.
Lulu ne permet rien d'autre que d'avoir une vitrine :
http://stores.lulu.com/st_jmzEt cela n'empêche en rien la publication de mes écrits via un éditeur intéressé. Il n'y a aucun effet de "concurrence" entre les deux supports, ou diffuseurs. La disponibilité en pdf n'aura jamais la qualité d'un livre imprimé. Et les livres mis en vente n'ont aucun intérêt pour un lecteur : prix d'achat équivalent à celui d'un éditeur, auquel il faut rajouter le coût du transport (qui est a peu près égal au prix du livre, c'est dire !). Alors que le prix éditeur du livre disponible en librairie
inclut déjà ce coût. En clair, si l'un de mes livres devait être publié, il coûterait deux fois moins cher dans une librairie que sur lulu !
Donc l'éditeur ne perd rien à ce que le livre soit aussi disponible sur internet (en particulier sur lulu) : ni d'un point de vue coût, ni d'un point de vue référencement. D'une part les livres sur lulu sont de qualité très inégale pour ne pas dire très médiocre (donc peu de concurrence, le lecteur lambda s'en rend vite compte), et d'autre part, il est très difficile de trouver par hasard mes livres dessus (même dans la rubrique SF). Sauf si on les cherche. Auquel cas, le lecteur est averti et il sait qu'il aura meilleur compte à le commander ou l'acheter à une librairie.
Oliv a écrit :Sans compter que, pour son orgueil personnel - car tu sembles beaucoup marcher à l'orgueil, me trompé-je? -
Complètement ! peut-être penses-tu cela parce-que j'ai la "fierté" d'être publié sur amazon ? Alors dis-toi bien que ce livre, écrit en français, n'a aucune chance d'être vendu sur la version américaine du site ! Et n'a, d'ailleurs, aucune vente. Je suis réaliste : ça me fait juste délirer que lulu ait voulu rendre disponible ma nouvelle écrite en français sur la version américaine d'amazon. Ça montre à quel point ils sont largués ! Ou plutôt :
que c'était un référencement automatique, sans réalité avec le contenu.Je n'ai donc aucune gloire à tirer de cela.
Après, s'il s'agit de l'orgueil de vouloir obtenir un exemplaire fini de son travail sur lequel on bosse depuis plusieurs années… pourquoi pas. Mais je ne pense pas qu'il s'agisse là d'orgueil.
Oliv a écrit :JmZ a écrit :Et puis, je ne sais pas pourquoi, mais je préfère écrire mes propres histoires, plutôt que de répondre à des ATs…
Euh... Je ne vois pas trop en quoi envoyer un texte pour un AT t'empêcherait d'écrire tes "propres histoires"? D'accord, il y a souvent une contrainte de taille, de thème, voire de genre, mais quand les règles sont par exemple "nouvelle fantastique / thème: le vampire / pas plus de 80 000 signes", cela te laisse toute latitude pour "écrire ta propre histoire", non?
Non. Le thème souvent est trop contraignant et ne correspond pas à ce que j'ai envie d'écrire sur le moment. Et puis j'ai d'autre sangliers sur le feu. Pas le temps de répondre à des ATs. C'est une question de priorité : j'ai envie d'écrire ce que je veux, au format que je souhaite. Après tout, c'est bien pour cela que j'écris : faire ce qui me plaît (étant donné que je ne suis pas payé pour cela). Ceci étant, j'ai trouvé un AT qui me correspond complètement et, dans le but d'une démarche "médiatique" (en clair, d'être lu par des auteurs connus), je réfléchis à qqchose que je pourrais écrire. Pour info, il s'agit de celui-ci :
http://2084-nouvelles.ensta.fr/ avec Pierre bordage en président du jury :)
Bien cordialement,
JmZ