Forum Mille Saisons

Et écrire : "C'EST FINI !" ? Non ? Ca fait un peu plus décontract et sympa je trouve.

Le must, avec un smiley en-dessous genre ; - )

sa me ferait pensée a un conte si je lisais ça a la fin d'un texte.

Désolé d'être pragmatique, mais il me semble que l'usage du mot "fin" est déplacé et superflu techniquement ; je crois que c'est une invention du cinéma muet, où tout était décrit à l'écran et où il n'y avait pas d'autre moyen matériel d'indiquer que l'histoire était finie. Dans un roman, où on sent visuellement (par ex. au nombre de pages) qu'on est au bout, c'est de la pure frime pseudo-romanesque.

Pour moi, c'est simplement un plaisir et une satisfaction de me dire que je suis arrivée au bout ^^

Mais comme ça fait pas très classe, je le supprime après... Puisque de toute façon, mon travail est pas vraiment fini et qu'il reste... Mais les corrections, bien sûr !

Pourquoi une fin? Il n'y a jamais de fin à une histoire.
... sauf si ça se termine par la fin du monde, et encore, sait-on jamais.

Au tout tout début, j'écrivais "Epilogue" pour commencer l'histoire.

C'était vraiment la préhistoire de ta vie.

J'écrivais des histoires de schtroumpfs.

Pour avoir la satisfaction d'avoir terminé.

Je n'écris "fin" que si j'en suis à 49 999 mots le 30 novembre à 23h59.
Ca n'a jamais été le cas.

Qui suis-je pour écrire "fin" ? Parfois mes personnages ne veulent pas mourir

Ils continuent de vivre sans moi (heureusement d'ailleurs, sinon c'est trop de responsabilités!)

Jamais le mot fin, mon roman n'est jamais terminé : je le relis sans cesse, le corrige, y apporte moults modifs. C'est tellement maladif que quand je lis celui d'un autre, même édité, je cherche les choses qu'il (ou elle) aurait pu améliorer. Déformation professionnelle peut-être...

Idem. Le probleme dans mon cas, c'est qu'il s'avere parfois difficile de retrouver le plaisir simple, brut oserais-je dire, de ce plonger directement dans une histoire. Maladie de tout décortiquer...

Pareil pour moi. La musique, idem. J'ai passé ma jeunesse à décortiquer les morceaux de guitare basse batterie pour les rejouer que je fais pareil dès que j'entends un nouveau titre, sans prendre plaisir à l'écouter.

Anafesto a écrit :Pareil pour moi. La musique, idem. J'ai passé ma jeunesse à décortiquer les morceaux de guitare basse batterie pour les rejouer que je fais pareil dès que j'entends un nouveau titre, sans prendre plaisir à l'écouter.

Dis, t'aurais pas joué dans l'un de mes groupes, par hasard ?

Ouais, ce réflexe est une vraie plaie. Mon prof de basse m'avait bien prévenu, pourtant, mais vous savez ce que sait, quand on est jeune, on croit que tout se reformate á volonté.
Bref, si je pose le mot "fin", j'ai l'impression d'avoir baclé ma construction. Je me sens un peu frustré.

Détail amusant : j'ai vu dernièrement des éditeurs qui demandaient à ce que les manuscrits qu'on leur envoie comportent le mot "FIN" à la fin.
Je crois que c'est pour s'assurer qu'il ne leur manque pas des pages.

Et si c'était à ça que ça servait, tout simplement ?

Fort possible, bien que, si on numérote les pages genre "1/3, 2/3, 3/3", le mot "fin" devient obsolete.
Ou alors un stratageme des éditeurs pour éviter que l'auteur se la radine avec "bah quoi, on peut pas continuer en trilogie a partir d'un one-shot? Voiledemort, en fait, il a meme pas mal et i' se réveille de sa mort passe que..."
Nan?
Bon, je sors.

Rudiment a écrit :"bah quoi, on peut pas continuer en trilogie a partir d'un one-shot? Voiledemort, en fait, il a meme pas mal et i' se réveille de sa mort passe que..."
Nan?
Bon, je sors.

Je sors aussi.

(Remarque, pour relancer les affaires après avoir vidé son coffre fort... Le Retour du Sorcier - 30 ans plus tard)

Pour répondre à la question de base : Non!

Imagine a écrit :Pour répondre à la question de base : Non!

'scuzez ma bete ignorance, mais alors pour quelle raison ?

Par exemple, mon exemplaire des Perles d'Allaya de Gabriel Féraud vient tout juste de m'arriver de France (hé, hé). La derniere page du récit ne comporte pas le mot "Fin".
Gabriel, est-ce bien raisonnab' ?
(Du coup, t'as plus qu'á rempiler pour une aut' aventure !)