écrire et faire un puzzle
Publié : 29 Fév 2008, 11:25
Vous qui aimez écrire, vous aimez aussi faire des puzzles ?
Je trouve que dans les deux démarches –écrire un roman, faire un puzzle– il y a des points communs.
-Vous commencez par le cadre/le plan
-Vous attaquez un chapitre/une zone
-Vous imaginez une scène/une autre zone, détachée des autres
-Et puis ça commence à s’enchaîner, vous reliez des idées entre elles/des bouts entre eux
-Il y a forcément un moment où vous ne trouvez pas vos pièces/vous galérez sur un truc à écrire qui ne vient pas.
-On se demande même s’il ne manque pas une pièce/si le plan tient debout.
-Ou si on n’a pas mis ensemble deux pièces par erreur/si on n’a pas fait une connerie au chapitre 3 qui fout en l’air le chapitre 10.
On s’acharne, on n’a pas le temps de regarder la télé, on raccroche vite le téléphone parce qu’on a ça en tête. On n’existe plus pour personne : on a du boulot quoi, zut.
Et puis finalement, on sent venir la fin, on admire le chemin déjà parcouru :
-toutes ces belles formes déjà faites/ces centaines de milliers de signes déjà écrits, ces jolies répliques.
-Et avec une certaine émotion, on pose la dernière pièce/on écrit le dernier mot.
Et puis on est déçu, quoi, c’est déjà fini ?
-ça paraît tout simple maintenant qu’on le regarde/qu’on l’a écrit.
-Ben oui, cette saleté de fichue pièce qu’on cherchait depuis le début, ben voilà, elle n’avait pas l’air de ce qu’elle paraissait/cette scène qu’on avait prévu comme ceci alors qu’on la faite comme cela en fait, suffisait d’y penser…
-On repense à cette zone là, qui nous a donné un mal de chien/ à ce chapitre, qu’il a fallu réécrire trois fois.
On regarde, on est fier, on se dit que finalement, ça prend un temps fou et ça ne sert à rien du tout, et tout le monde s’en tape. Mais que c’est bien joli quand même.
Voilà, c'était juste la pensée du jour...
Je trouve que dans les deux démarches –écrire un roman, faire un puzzle– il y a des points communs.
-Vous commencez par le cadre/le plan
-Vous attaquez un chapitre/une zone
-Vous imaginez une scène/une autre zone, détachée des autres
-Et puis ça commence à s’enchaîner, vous reliez des idées entre elles/des bouts entre eux
-Il y a forcément un moment où vous ne trouvez pas vos pièces/vous galérez sur un truc à écrire qui ne vient pas.
-On se demande même s’il ne manque pas une pièce/si le plan tient debout.
-Ou si on n’a pas mis ensemble deux pièces par erreur/si on n’a pas fait une connerie au chapitre 3 qui fout en l’air le chapitre 10.
On s’acharne, on n’a pas le temps de regarder la télé, on raccroche vite le téléphone parce qu’on a ça en tête. On n’existe plus pour personne : on a du boulot quoi, zut.
Et puis finalement, on sent venir la fin, on admire le chemin déjà parcouru :
-toutes ces belles formes déjà faites/ces centaines de milliers de signes déjà écrits, ces jolies répliques.
-Et avec une certaine émotion, on pose la dernière pièce/on écrit le dernier mot.
Et puis on est déçu, quoi, c’est déjà fini ?
-ça paraît tout simple maintenant qu’on le regarde/qu’on l’a écrit.
-Ben oui, cette saleté de fichue pièce qu’on cherchait depuis le début, ben voilà, elle n’avait pas l’air de ce qu’elle paraissait/cette scène qu’on avait prévu comme ceci alors qu’on la faite comme cela en fait, suffisait d’y penser…
-On repense à cette zone là, qui nous a donné un mal de chien/ à ce chapitre, qu’il a fallu réécrire trois fois.
On regarde, on est fier, on se dit que finalement, ça prend un temps fou et ça ne sert à rien du tout, et tout le monde s’en tape. Mais que c’est bien joli quand même.
Voilà, c'était juste la pensée du jour...