Pierre Bordage ... ou le succès du détestable
Pierre Bordage ... ou le succès du détestable
Bon,
je sais qu'il est écris en sous-titre que ce forum c'est pour partager ses coups de coeur, mais là c'est le contraire, tant pis.
Ayant plusieurs heures à passer en gare entre deux trains, je suis allé faire un tour au RELAY pour m'acheter un bouquin. Je voulais de la SF - je tombe souvent sur des trucs sympa - mais là rien de terrible. Et puis si, quand même, un livre de SF de Pierre Bordage, que je connais de réputation en fantasy.
Je me dis "tiens, une bonne occasion de découvrir cet auteur dont on dit tant de bien. Et un français en plus".
J'achète le livre "Abzalon" en format Poche. Empli de curiosité, surtout que le 4e avait l'air aléchant (de la fantasy dans un univers SF manifestement, avec un garçon aux super pouvoirs...) je m'installe confortablement (autant qu'une gare le permet) et j'ouvre le livre.
1er chapitre : consternation... Ca commence par une lettre de 5 pages écrite en italique à la 1ere personne, un des procédés que je déteste le plus en fantasy. En plus le texte est lourd, plombé, et parfois emplis de détails dont on se passe en général en littérature. Bon je me dis un mauvais moment à passer, ensuite l'histoire commencera.
L'histoire commence... avec un mot inventé par phrase. C'est déjà insupportable, mais je m'accroche, je veux découvrir ce monde et cette histoire.
Le chapitre est odieux, mal écrit (avec des phrases de 5 lignes, que j'en oublie le sujet quand je suis arrivé au verbe !), mais présente au moins un univers complexe (mais un peu pompeux, voire pédant).
Plus une psychologie (baptisée philosophie métaphysique sur le 4e de couv) de bas étage, où on me fait a leçon pour m'expliquer que seul l'instant est vrai et que le reste n'est qu'impression, que seule l'autonomie a de la valeur et que toute autorité est néfaste, enfin bref, du boudhisme sauce stoïcisme épicé de christiannisme. (quand même, faut pas déconner).
Bon, chapitre suivant, re gros sermon sur le carpe diem, l'illusion de la sensation, la religion, re-lettre à la première personne insupportable de pédanterie, et ouverture de l'histoire sur une autre scène, autres personnages. Pas le temps de m'attacher à eux.
3e Chapitre : même recette.
4e : j'en ai marre, je regarde si tous les chapitres vont m'infliger la même horreur. Oui. J'ouvre au 2e tiers, en me disant qu'au moins je serai plongé dans l'action, que les personnages seront posés et que je me mettrai enfin à suivre leurs péripéties.
Peine perdue. Phrases lourdes et plombées, style déplorable, rythme inexistant, dialogues sans intérêt... je referme en me disant "Mais mince ! Ce type a été édité, son roman s'est vendu à plus de 2000 exemplaire - condition pour passer en format poche - et c'est ça qu'il écrit !!!! Même moi j'écris mieux que lui!"
Bref, retour à RELAY, qui accepte de m'échanger le roman. Je prend un bon vieux policier de gare, et là je tombe sur un roman sympathique aux personnages attachants... rien d'inoubliable, mais efficace.
Bref, d'où vient ce succès d'un type qui utilise avec maheur tous les clichés du genre, qui écrit de manière odieuse (on me reproche de faire parfois des phrases trop lourdes... Eh ben !! J'ai envie de faire lire ce roman à mes bêta lecteurs ! Ils n'arriveront pas à croire que ça a été publié, et encore moins que ça a eu du succès !! Il fait deux fois plus lourd que moi...), qui nous gave de noms inventés sans nous laisser le temps de les assimiler l'un après l'autre, bref, qui ne sait pas écrire.
D'ailleurs j'avais eu le même sentiment avec Eddings. Certes ses romans ont au moins l'atout de nous faire vivre aux côtés de personnages attachants, avec un humour parfois sympathique, certes la traduction était visiblement pour quelque chose dans le vilain style que je détectais... mais pas que ! (Je me place au niveau style largement au dessus de Bordage, un peu au-dessus d'Eddings (largement en dessous de Tolkien, un peu en dessous de Hobb), j'estime et mes lecteurs aussi que mon histoire est prenante, alors pourquoi eux et pas moi ???!!!!)
Bref, déçu et surpris par Bordage, et par son succès.
ps: Et ayant lu d'autres auteurs français (Ange je crois) en fantasy, j'en viens à me demander s'il les français n'ont pas un problème avec la religion. Ca vient toujours sur le tapis d'une manière grandiloquente et détestable (la religion jouant souvent un rôle de méchante). On n'a pas du tout ce genre d'approche en littérature anglo-saxonne.
Des relents de 1789 ou plus probablement des auteurs formés par des maîtres de 68 !!?
je sais qu'il est écris en sous-titre que ce forum c'est pour partager ses coups de coeur, mais là c'est le contraire, tant pis.
Ayant plusieurs heures à passer en gare entre deux trains, je suis allé faire un tour au RELAY pour m'acheter un bouquin. Je voulais de la SF - je tombe souvent sur des trucs sympa - mais là rien de terrible. Et puis si, quand même, un livre de SF de Pierre Bordage, que je connais de réputation en fantasy.
Je me dis "tiens, une bonne occasion de découvrir cet auteur dont on dit tant de bien. Et un français en plus".
J'achète le livre "Abzalon" en format Poche. Empli de curiosité, surtout que le 4e avait l'air aléchant (de la fantasy dans un univers SF manifestement, avec un garçon aux super pouvoirs...) je m'installe confortablement (autant qu'une gare le permet) et j'ouvre le livre.
1er chapitre : consternation... Ca commence par une lettre de 5 pages écrite en italique à la 1ere personne, un des procédés que je déteste le plus en fantasy. En plus le texte est lourd, plombé, et parfois emplis de détails dont on se passe en général en littérature. Bon je me dis un mauvais moment à passer, ensuite l'histoire commencera.
L'histoire commence... avec un mot inventé par phrase. C'est déjà insupportable, mais je m'accroche, je veux découvrir ce monde et cette histoire.
Le chapitre est odieux, mal écrit (avec des phrases de 5 lignes, que j'en oublie le sujet quand je suis arrivé au verbe !), mais présente au moins un univers complexe (mais un peu pompeux, voire pédant).
Plus une psychologie (baptisée philosophie métaphysique sur le 4e de couv) de bas étage, où on me fait a leçon pour m'expliquer que seul l'instant est vrai et que le reste n'est qu'impression, que seule l'autonomie a de la valeur et que toute autorité est néfaste, enfin bref, du boudhisme sauce stoïcisme épicé de christiannisme. (quand même, faut pas déconner).
Bon, chapitre suivant, re gros sermon sur le carpe diem, l'illusion de la sensation, la religion, re-lettre à la première personne insupportable de pédanterie, et ouverture de l'histoire sur une autre scène, autres personnages. Pas le temps de m'attacher à eux.
3e Chapitre : même recette.
4e : j'en ai marre, je regarde si tous les chapitres vont m'infliger la même horreur. Oui. J'ouvre au 2e tiers, en me disant qu'au moins je serai plongé dans l'action, que les personnages seront posés et que je me mettrai enfin à suivre leurs péripéties.
Peine perdue. Phrases lourdes et plombées, style déplorable, rythme inexistant, dialogues sans intérêt... je referme en me disant "Mais mince ! Ce type a été édité, son roman s'est vendu à plus de 2000 exemplaire - condition pour passer en format poche - et c'est ça qu'il écrit !!!! Même moi j'écris mieux que lui!"
Bref, retour à RELAY, qui accepte de m'échanger le roman. Je prend un bon vieux policier de gare, et là je tombe sur un roman sympathique aux personnages attachants... rien d'inoubliable, mais efficace.
Bref, d'où vient ce succès d'un type qui utilise avec maheur tous les clichés du genre, qui écrit de manière odieuse (on me reproche de faire parfois des phrases trop lourdes... Eh ben !! J'ai envie de faire lire ce roman à mes bêta lecteurs ! Ils n'arriveront pas à croire que ça a été publié, et encore moins que ça a eu du succès !! Il fait deux fois plus lourd que moi...), qui nous gave de noms inventés sans nous laisser le temps de les assimiler l'un après l'autre, bref, qui ne sait pas écrire.
D'ailleurs j'avais eu le même sentiment avec Eddings. Certes ses romans ont au moins l'atout de nous faire vivre aux côtés de personnages attachants, avec un humour parfois sympathique, certes la traduction était visiblement pour quelque chose dans le vilain style que je détectais... mais pas que ! (Je me place au niveau style largement au dessus de Bordage, un peu au-dessus d'Eddings (largement en dessous de Tolkien, un peu en dessous de Hobb), j'estime et mes lecteurs aussi que mon histoire est prenante, alors pourquoi eux et pas moi ???!!!!)
Bref, déçu et surpris par Bordage, et par son succès.
ps: Et ayant lu d'autres auteurs français (Ange je crois) en fantasy, j'en viens à me demander s'il les français n'ont pas un problème avec la religion. Ca vient toujours sur le tapis d'une manière grandiloquente et détestable (la religion jouant souvent un rôle de méchante). On n'a pas du tout ce genre d'approche en littérature anglo-saxonne.
Des relents de 1789 ou plus probablement des auteurs formés par des maîtres de 68 !!?
- le_navire
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Vinyamar, cette fois-ci, je ne peux qu'applaudir des deux mains.
Dommage quand même, chez Bordage, il y a une chose à sauver, c'est le cycle d'Hyponéros, dont la noirceur étouffante vaut vraiment le détour. Pour le reste...Wang est chiant, et sa dernière série qui paraît au Diable Vauvert (un éditeur que j'aime beaucoup par ailleurs) est à hurler...
Et je suis comme toi, la religion, la mystique qui va avec, les salamalecs new age et le bouddhisme n'importe quoi, je peux plus, mais plus du tout !
Va plutôt voir chez Ayerdhal, surtout ses nouvelles, et son cycle sur l'Hystrion, miam miam !
Dommage quand même, chez Bordage, il y a une chose à sauver, c'est le cycle d'Hyponéros, dont la noirceur étouffante vaut vraiment le détour. Pour le reste...Wang est chiant, et sa dernière série qui paraît au Diable Vauvert (un éditeur que j'aime beaucoup par ailleurs) est à hurler...
Et je suis comme toi, la religion, la mystique qui va avec, les salamalecs new age et le bouddhisme n'importe quoi, je peux plus, mais plus du tout !
Va plutôt voir chez Ayerdhal, surtout ses nouvelles, et son cycle sur l'Hystrion, miam miam !
- orque fou
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Je ne te comprends pas. Essaye un autre livre avant de juger l'auteur, tout n'est pas à jeter. Essaye les guerriers du silenc,e les fables de lhumpur, wang, son recueil nouvelle vie ( l'atalante).
Bordage n'est pas le meilleur mais de là à le jeter à la poubelle, vous n'allez pas un peu vite en besogne?
Bordage n'est pas le meilleur mais de là à le jeter à la poubelle, vous n'allez pas un peu vite en besogne?
http://www.fantastinet.com/ , l'enyclopédie gratuite des littératures de l'imaginaire...
Louve, comme j'ai argumenté sur ce que je n'aimais pas, peux-tu me dire ce qui t'a plu dans ce roman, que j'essaye de comprendre.
surtout après que je lise de toi ceci :
surtout après que je lise de toi ceci :
qui correspond tout à fait à Abzalon...il m'est arrivé de lire des textes avec une langue étrangère. Tous les deux-trois mots il y avaitun terme dans une langue inventé...Je n'y ai jamais rien compris et au bout de quatre paragraphe j'ai abandonné...
- orque fou
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Sinon, tu n'as jamais essayé l'évangile du serpent, c'est pas mal du tout!!
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L'évangile du serpent ?
Avec un nom comme ça, ça m'étonnerait que ça parle pas de religion.
Or la religion en fantasy, ça me gave grave ! (je l'ai dit).
1- l'aventure t'a parue entraînante
2- l'histoire t'a enchanté
Sur le point 2, je ne peux que m'incliner n'ayant pas eu le temps de connaître l'histoire, je ne sais donc pas si elle est enchanteresque ou pas (mais les détails déplacés lus dans les premiers chapitres m'a plutôt fait penser à tout sauf à de l'enchateresque... j'ai presque songé à du Céline en lisant ça...)
Par contre sur le point 1, je veux bien débattre. "Entraînante" n'est vraiment pas le qualificatif que j'utiliserai pour cette histoire. Le rythme est inexistant, les personnages mettent des plombent à être présentés, les lettre d'ouverture de chaque chapitre sont soulantes... bref, je ne compend pas comment tu as pu être entraînée ?
Avec un nom comme ça, ça m'étonnerait que ça parle pas de religion.
Or la religion en fantasy, ça me gave grave ! (je l'ai dit).
Bon alors moi ici je lis deux choses :Abzalon est l'un des rares qui m'a entraîné dans l'aventure. L'histoire d'une jeune fille et d'un monstre qui s'unissent m'a enchanté
1- l'aventure t'a parue entraînante
2- l'histoire t'a enchanté
Sur le point 2, je ne peux que m'incliner n'ayant pas eu le temps de connaître l'histoire, je ne sais donc pas si elle est enchanteresque ou pas (mais les détails déplacés lus dans les premiers chapitres m'a plutôt fait penser à tout sauf à de l'enchateresque... j'ai presque songé à du Céline en lisant ça...)
Par contre sur le point 1, je veux bien débattre. "Entraînante" n'est vraiment pas le qualificatif que j'utiliserai pour cette histoire. Le rythme est inexistant, les personnages mettent des plombent à être présentés, les lettre d'ouverture de chaque chapitre sont soulantes... bref, je ne compend pas comment tu as pu être entraînée ?
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zen a écrit :De Bordage, je n'ai lu que Les guerriers du silence et Les derniers hommes. Je n'ai pas trouvé ces ouvrages mauvais, au contraire.
Tu es peut-être tombé sur une partie de la production de cet écrivain moins bonne que le reste. Jugé ainsi un auteur sur un seul texte, c'est peu rapide, non?
Je dirais la même chose , j'ai lu les mêmes. Je crois qu'il peut arriver qu'un auteur rate un livre. On n'est pas des bêtes !
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Pierre Bordage a effectivement beaucoup progressé le long de sa carrière... Autant j'ai trouvé sa première trilogie ( les guerriers du Silence, terra mater etc...), mauvaise à un point, tant sur le fond que sur la forme, autant j'ai apprécié l'avant dernière ( L'évangile du serpent, l'ange de l'abîme, et les chemins de damas), et également le premier de sa nouvelle série sur la vendée au temps révolutionnaire ( premier tome 1793).
Celà prouve les bienfaits du travail et du progrés tout au long e vingt ans de carrière.
premièer trilogie, un tâcheron.
Avant dernière et dernière, un bon écrivain.
Celà prouve les bienfaits du travail et du progrés tout au long e vingt ans de carrière.
premièer trilogie, un tâcheron.
Avant dernière et dernière, un bon écrivain.
- orque fou
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Pour continuer le débat sur Bordage,avec une amie, on a fait un petit débat accompagné de role play ( un duel à l'arme blanche) à propos de la trilogie de l'enjomineur de pierre bordage. Si ça vous interesse
là
pour la version sans role play
ici
vous éviterez de porter une trop grande attention à l'humour peu fin dont je fais preuve, mais c'est pour la bonne cause, faut détendre un peu l'atmosphère.
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vous éviterez de porter une trop grande attention à l'humour peu fin dont je fais preuve, mais c'est pour la bonne cause, faut détendre un peu l'atmosphère.
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orque fou a écrit : Essaye un autre livre avant de juger l'auteur, tout n'est pas à jeter. Essaye les guerriers du silence...
Heu, peut-etre pas celui-ci. C'est vraiment, vraiment pas bon. Le moralisme de Bordage y est a son top. Et par ailleurs il s'en prend a la religion aussi.
Pour ce qui est des auteurs SF en France et les 68ards, petite question: vous en connaissez des auteurs de SF francaise qui ne sont pas de gauche? Et vous en connaissez qui ecrivent sans lourdes connotations politiques?
Effectivement, c'est pas du tout l'approche dans le monde anglo-saxon, et c'est peut-etre un peu pour cela que la SF s'y porte tellement mieux qu'en France.
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Je n'ai lu qu'un seul livre de Bordage, et c'était les fables de l'humpur. Je n'ai pas spécialement aimé, en fait. Je suis plutôt attirée par la SF (ou en tout cas, par ce genre d'histoires), mais là, je ne sais pas. Le style m'a un peu rebutée. Cela dit, cela fait un bout de temps que je l'ai lu, il faudrait que je donne une seconde chance à ce bouquin et éventuellement à cet auteur, avec peut-être un autre livre...
Mais bon, en tout cas, le souvenir que j'en ai n'était pas particulièrement positif. Encore une fois, trop lointain pour vraiment me permettre d'étayer mon opinion, et certainement pas assez fourni pour que je puisse me faire une opinion sur l'auteur.
Mais bon, en tout cas, le souvenir que j'en ai n'était pas particulièrement positif. Encore une fois, trop lointain pour vraiment me permettre d'étayer mon opinion, et certainement pas assez fourni pour que je puisse me faire une opinion sur l'auteur.
Les Enfants de l'Ô, mon roman en ligne !
http://www.lesenfantsdelo.com
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- orque fou
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je ne peux pourtant pas être le seul à aimer le style de bordage? puisqu'il vend, il doit avoir des fans!!
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- Oliv
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Rassure-toi, Orque Fou, autrefois j'ai lu les Fables de l'Humpur et je l'avais aimé.
En revanche, je serais incapable de dire pourquoi: je n'avais pas prévu que j'aurais à argumenter en sa faveur quelques années plus tard...
En revanche, je serais incapable de dire pourquoi: je n'avais pas prévu que j'aurais à argumenter en sa faveur quelques années plus tard...
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
- orque fou
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je dirai qu'il n'y a pas à argumenter, c'est bien, un point c'est tout!!
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- Ness
- ordre de l'hiver
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lol. Voici une argumentation non argumentée qui me fait sourire. Je suis contente que tu défendes tes positions comme ça. Les auteurs en ont bien besoin.
Cela dit, "puisqu'il vend, il doit avoir des fans!!", c'est vrai pour tout, même pour des auteurs réputés "mauvais". Le tout est d'avoir un sérieux plan marketing.
Je pense que Bordage mérite son succès. Ce n'est pas parce que je n'ai pas accroché à son style que je le considère comme un écrivain médiocre, loin de là.
Moi, je suis plutôt Barjavel. Rien à voir, mais voilà. Pour moi, le grand maître, c'est lui :)
Cela dit, "puisqu'il vend, il doit avoir des fans!!", c'est vrai pour tout, même pour des auteurs réputés "mauvais". Le tout est d'avoir un sérieux plan marketing.
Je pense que Bordage mérite son succès. Ce n'est pas parce que je n'ai pas accroché à son style que je le considère comme un écrivain médiocre, loin de là.
Moi, je suis plutôt Barjavel. Rien à voir, mais voilà. Pour moi, le grand maître, c'est lui :)
- Silex
- ordre de l'automne
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orque fou a écrit :je dirai qu'il n'y a pas à argumenter, c'est bien, un point c'est tout!!
En fait on peut argumenter pour Wang.
La philosophie et la moralite a la con de Bordages y sont presentes comme faisant partie de l'heritage culturel de Wang. On ne nous l'impose pas comme etant LA GRANDE PHILOSOPHIE SPIRITUELLE de l'auteur. Wang n'a tout simplement pas le choix, c'est comme ca pour lui. Du coup ca passe bien mieux. De plus, on sent dans le roman que Bordage a deja de l'experience.
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