pandore a écrit : le "dark pour le dark"
Je m'explique : les auteurs qui pensent écrire quelque chose de profond parce que ca se finit mal, voire de manière apocalyptique ou parce que les personnages sont torturés à outrance (Louis est un petit joueur). Là, c'est carrément insupportable. Enfin, c'est mon point de vue...
Et puis je me suis aperçue qu'il était beaucoupplus facile d'écrire un texte sombre qu'un texte positif...
La torture des personnages peut faire partie de l'histoire. Il faudrait seulement ne pas en mettre trop, et ne pas mettre que ça, puis lui accorder une raison d'être.
Par exemple, si du point de vue d'un personnage la torture est un moyen "d'apprentissage", alors il s'en servira, même si ce n'est pas très sympathique.
Il faut savoir torturer, mais surtout, il faut savoir s'arrêter, et ne pas torturer pour rien.
Il faut avoir un autre objectif que torturer pour "torturer car j'aime ça", même si le méchant aime réellement ça (car certains aiment).
lambertine a écrit :Moui. Mais il y a manichéisme et manichéisme. le manichéisme "les bons contre les méchants" parce que l'on n'arrive pas à faire autre chose, et le manichéisme assumé. Et Eddings, c'est du manichéisme assumé, voire revendiqué; C'est l'Univers brisé entre les lumières et les ténèbres avec chacun leur champion et leur monde. et quand on regarde bien, le monde de la Lumière (les Aloriens and C°) n'est pas plus brillant que celui des Ténèbres (les Angaraks et alliés).
Il peut y avoir deux clans, dans deux monde différents, ou ce que fait chacun est considéré comme bien, ou normal.
Dans son monde, un méchant pourra être considéré comme normal, avec ses défauts de méchants. Alors que dans un autre monde il sera considérer comme "l'horrible méchant".
Et hum...
Les changements de camps par les uns ou les autres (gentils et méchants) brisent-ils le manichéisme?