Pour répondre à Sand et comme cela a été dit, à chacun sa façon de voir et de faire, je ne vois pas qui je suis pour juger qui que ce soit.
Je vais caricaturer pour être bien compréhensible, et je n'ai aucune intention belliqueuse, juste la volonté d'expliquer le fond de ma pensée.
A mon avis, Sans, si ton intervention suscite des grognements, c'est parce que tu présentes les choses comme si ceux qui vivaient en couples fidèles étaient en fait aliénés par une norme qui s'imposaient à eux. Comme des moutons (cf Pèpère), et non pas comme des gens dotés de libre arbitre.
Il était également sous entendu que par notre comportement aliéné, nous renforcions cette norme qui faisait souffrir ceux qui avaient le courage de la rejeter.
Ce raisonnement, je le perçois comme un jugement de ta part (je caricature, je sais, mettons, une sorte de jugement).
Il me semble à moi, et je ne suis pas le seul, que la fidélité n'est
plus une norme dominante.
Que quand on n'a pas couché avec 20 personnes à 30 ans, on est un loser. Pas un film, pas un roman ou une série, sans parler des rubriques people, où les couples se trompent, se défont, couchent à droite à gauche, de façon libre et assumée ou non.
Tout le monde a connu d'ailleurs autour de soi de ces exemples.
Alors, non, rester fidèle à quelqu'un, ce n'est pas la voie la plus facile, ce n'est pas celle qui s'impose spontanément.
Etre fidèle, ça n'a jamais été si difficile qu'aujourd'hui, avec les tentations de notre société, avec les difficultés qu'il y a à vivre ensemble (physiquement) et à se construire ensemble (le long de sa vie, sans diverger).
En somme, mon sentiment, c'est que c'est un choix, un choix difficile, qui fait de nous des gens un peu bizarres. Alors nous dire qu'on obéit bêtement à une norme, juste parce que nous, on n'a jamais réfléchi à la question, ça nous vexe, ça nous juge.
Voilà, c'est tout. Maintenant, comme je l'ai dit, je caricature tes propos... Peut-être, et peut-être que je me trompe, mais enfin, je te livre mon sentiment.
En tout cas, en vivant comme je l'entends, je ne prononce aucun jugement d'aucune sorte sur ceux qui vivent autrement, et que j'apprécie par ailleurs, je fais juste ce qui me plaît, c'est tout, et c'est acte assumé, réfléchi, personnel.