Saxon a écrit :Il faut arrêter de s'appuyer sur les statistiques de site.
Quand tu vends un magazine, tu es sûre qu'on va lire au moins la moitié du contenu de tous les magazines achetés.
Quand on te télécharge un fichier, tu peux espérer que la moitié des fichiers seront lu à moitié.
Quand on atterrit sur une page, j'ai oublié les statistiques précises, mais ce n'est qu'une fraction des visiteurs qui liront l'équivalent d'une page avant de zapper.
Clairement, tous les visiteurs ne lisent pas... mais un support pro, dans le milieu SF, c'est à peine quelques centaines de ventes.
Entre vendre 100 exemplaires et perdre de l'argent, et avoir 500 visiteurs dont 1/5 lira peut-être ?
Quand à la notoriété de tes activités, elle a pris un coup depuis que tu es passée au tout blog (c'est dit un peu brutalement, mais on n'est nombreux à regretter ce choix).
Sauf que... je n'ai aucune idée de ce à quoi tu fais référence...
La notoriété de qui/quoi ?
P&T s'est scindé en deux : P&T est resté le nom d'une nouvelle équipe qui a gardé les anthologies-papier et j'ai continué ce qui était déjà numérique.
Donc quel choix ? Rien n'a changé pour le lecteur : des anthos-papier et des activités numériques.
Tu parles donc de P&T ? De CitronMeringue ? De moi en tant que personne ?
Et qui est ce "nombreux" que je ne connais pas ?
Vivre avec son temps, ce n'est pas forcément une bonne stratégie, surtout de nos jours.
C'est une opinion que je ne partage pas du tout.
La publication numérique de zines (au sens large) a ses propres limites aussi. Et l'amateurisme est la sienne. Outre l'absence de moyens financiers qui limite forcément ce que le webzine peut proposer, la pérénité du webzine est tributaire de la motivation d'une ou deux personnes. Lorsque le feu sacré s'éteint, ou lorsque le rédacteur en chef décide d'aller papillonner ailleurs, le webzine crève sans laisser aucune trace. Autant écrire dans le sable.
Pour l'aspect financier, le webzine a moins de moyens... mais coûte infiniment moins cher.
J'ai vécu l'édition professionnelle : quand les invendus s'entassent et que tu perds de l'argent, où est la pérennité ? Tu te décourages et c'est tout.
Gaby le Magnif...HIC! a écrit :Ben je parlais de torpille, d'U-Boot (sous-marin allemand), d'Atlantique alors il me semblait que l'expression "sans se mouiller", évoquant la distance liée au Web, la tranquillité derrière le PC, c'était amusant par rapport à l'élément marin. Un post, même écrit avec une éthique irréprochable, peut être mal pris (idée farfelue qui n'engage que moi). Mais comme tu le sais bien, dans une discussion sur un forum, on fait de l'humour par rapport au post auquel on répond, sans jamais viser la personne de l'autre côté de l'écran.
Je ne me suis jamais considérée comme "tranquille derrière mon écran".
L'ordinateur est le moyen d'échange, parce que je n'ai pas la possibilité financière d'être de tous les salons, conventions, clubs littéraires, etc. Et je pense que c'est pareil pour les autres : on ne peut pas se téléporter quand on en a envie dans un
Café Mille Saisons pour y papoter.
Cela dit, étant donné que je poste sous mon nom, nom que j'utilise pour signer tout ce que je fais, difficile de croire que je profite d'une sorte de "protection derrière l'écran".
Je n'ai pas fait d'humour en répondant à Neeva, j'ai souligné le point qui me déplaisait dans son post : c'est le principe de la discussion.