Cours express de québécois
Publié : 15 Avr 2009, 14:18
À la demande de TNT, voici donc quelques bases de québécois…! Liste non exhaustive, collectée au fil des jours de mon séjour à Montréal. Je vous fais ça de mémoire, je n'ai pas la liste sous les yeux :
Au café, quand on vous demande où se trouve votre blonde, ne cherchez pas votre bière, mais votre copine. La réciproque ne laisse pas place à l’erreur, puisque que pour les femmes, on parle de leur chum.
On ne connaît pas les voitures ; en revanche, on parle de char, qui bien souvent possède des tires (prononcer avec l’accent américain) et non des pneus…
Viennent toutes les expressions dérivées : partir le char, embarquer / débarquer du char, chauffer le char (= conduire)
Attention au contresens : si on vous dit « Ah, c’est écoeurant ! », ne pas se vexer, ça signifie au contraire que c’était très bien.
Par contre ci « c’est plate », ça veut dire que c’est ennuyeux.
Clin d’œil aux savoyards, on trouve beaucoup de « y » dans le parler québécois : y a pas le temps, y faut pas, y va pas bien…
En ce qui concerne le shoping, on dit « on va shoper (pas prononcé « chopé », mais bien comme le sh de « shoping ») », ou « on va magasiner »
Puis viennent les jurons : pas de « merde », ou « bon sang », mais des objets sacrés: calice, tabernacle, osti… Avec les variantes combinées osti de calice par exemple.
Puis je vous en mets en vrac :
L’élévateur (ascenseur), y mouille à boire debout (ça pleut à verse), je te ouatche (je te surveille), j’ai cancellé mon vol (j’ai annulé), j’me pogne le cul (j’ai rien à faire), s’faire chicaner (se faire engueuler), c’est quétaine (démodé, ou moche), asteure (maintenant, réduction de « À cette heure là »)
Au café, quand on vous demande où se trouve votre blonde, ne cherchez pas votre bière, mais votre copine. La réciproque ne laisse pas place à l’erreur, puisque que pour les femmes, on parle de leur chum.
On ne connaît pas les voitures ; en revanche, on parle de char, qui bien souvent possède des tires (prononcer avec l’accent américain) et non des pneus…
Viennent toutes les expressions dérivées : partir le char, embarquer / débarquer du char, chauffer le char (= conduire)
Attention au contresens : si on vous dit « Ah, c’est écoeurant ! », ne pas se vexer, ça signifie au contraire que c’était très bien.
Par contre ci « c’est plate », ça veut dire que c’est ennuyeux.
Clin d’œil aux savoyards, on trouve beaucoup de « y » dans le parler québécois : y a pas le temps, y faut pas, y va pas bien…
En ce qui concerne le shoping, on dit « on va shoper (pas prononcé « chopé », mais bien comme le sh de « shoping ») », ou « on va magasiner »
Puis viennent les jurons : pas de « merde », ou « bon sang », mais des objets sacrés: calice, tabernacle, osti… Avec les variantes combinées osti de calice par exemple.
Puis je vous en mets en vrac :
L’élévateur (ascenseur), y mouille à boire debout (ça pleut à verse), je te ouatche (je te surveille), j’ai cancellé mon vol (j’ai annulé), j’me pogne le cul (j’ai rien à faire), s’faire chicaner (se faire engueuler), c’est quétaine (démodé, ou moche), asteure (maintenant, réduction de « À cette heure là »)