Roland Vartogue a écrit :Une raison qui me parait évidente, si peu modeste qu'elle puisse être, c'est qu'un auteur amateur pense tout simplement avoir quelque chose à apporter au monde de la littérature.
Je sais pas pour vous, mais la plupart des gens que je connais et qui écrivent à leurs moments perdus essayent de créer le genre d'histoire qu'ils aimeraient trouver en librairie.
Moi, j'estime que la fantasy est ce que je préfère, mais je constate avec tristesse que, paradoxalement, je n'aime pratiquement aucun bouquin dans ce genre. J'ai des très gros coups de coeur, en nombre extrêmement limité.
Eh ben, puisque je trouve qu'il manque quelque chose à ce que je lis, autant essayer moi-même d'écrire ce quelque chose, non ?
C'est ça ou déprimer dans mon coin en attendant que les livres de mes rêves soient écrits miraculeusement par d'autres...
Je dois admettre encore une fois que la sagesse parle par la voix du phacochère, l'intérêt d'être publié, c'est d'avoir une création visible et reconnue, qui fait effectivement avancer son domaine. Un peu comme un illustrateur pro verra son travail influencer celui des autres. L'écriture, c'est un peu comme les films pour adultes, on s'excite beaucoup devant les performances des pros, mais un jour, on s'aperçoit que c'est quand même mieux de se mettre à la pratique, si vous me pardonnez cette comparaison plus que vaseuse.
contrairement à un site web, l'édition a l'avantage de présenter un autre contact avec le lectorat: on sait concrètement combien de personne vous lisent et ce qui leur plaît, et aussi qui revend votre livre.
L'édition est normalement aussi gage de qualité, mais ça c'est un autre débat.