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Syven
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Messagepar Syven » 25 Août 2007, 00:41

Oliv a écrit :Justement, c'est là que ça coince dans mon esprit tordu: en quoi voir son roman tiré à quelques centaines d'exemplaires vendus à une poignée d'initiés rendrait notre travail plus "utile" que de le mettre à disposition du public sur le Net, de l'imprimer soi-même et de le distribuer à la sortie du métro, ou que sais-je encore?

Tu nous aurais caché que tu as gagné au loto ? whistle

Chwip
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Messagepar Chwip » 25 Août 2007, 08:54

Je connais une auteur qui s'auto-édite et qui offre ses romans. Pourtant, il n'y a pas de loto là-dessous. :lol:

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Oliv
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Messagepar Oliv » 25 Août 2007, 10:10

Franchement Syven, quand on voit les fortunes que certains sont prêts à engloutir pour voir leur oeuvre tirée à quelques exemplaires qu'ils n'arriveront même pas à refourguer - je parle bien entendu de l'édition à compte d'auteur, qui me semble devenir quelque chose d'assez courant - on se dit que l'argument financier n'a pas un grand rôle à jouer dans ce débat. Je n'ai pas l'impression qu'on passe par un éditeur, quel qu'il soit, pour gagner de l'argent, pour ne pas en perdre, ou au contraire pour s'amuser à en perdre un maximum...

Ce qui ne répond toujours pas à la question: pourquoi?
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Roland Vartogue
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Messagepar Roland Vartogue » 25 Août 2007, 10:57

Parce que, à ma connaissance, un roman simplement publié sur internet n'a pas encore pu prétendre entrer dans la culture populaire et marquer son temps (et oui, je crois qu'on espère souvent un peu ça en écrivant).

Il est possible que ça arrive mais je crois qu'on n'a pas assez de recul pour en juger à ce stade. Des ventes réussies au moins c'est la preuve incontestable qu'un public a suivi. Ca n'est pas un témoignage de la qualité de l'ouvrage mais de sa popularité.

Et comme on l'a dit et répété sur un autre topic, tous les auteurs aiment se savoir apréciés. Alors une publication réussie, c'est le signe qu'on a été aprécié à la fois par un professionnel et par un public.
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.

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Messagepar Chwip » 25 Août 2007, 12:07

Détrompe toi. Ils ont tellement marqués, qu'ils ont été publiés en version papier.

- Futur Papa
- Mère Indigne
- La double vie de Pénélope B.
- Zette and the city (quoique... contre-exemple...)

et bien d'autres

Parce que pour toucher le lectorat classique, il faut passer par le papier, mais si internet ne les avait pas fait connaître, ils n'en seraient pas là.

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Roland Vartogue
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Messagepar Roland Vartogue » 25 Août 2007, 12:11

Mais leur consécration n'est-elle pas justement d'avoir été au final publié sur papier ?
Est-ce que ce n'est pas l'étalon à partir duquel on juge de la crédibilité d'un livre ?
C'est peut-être injuste mais c'est visiblement comme ça dans la tête des gens et c'est bien parti pour le rester...
Dernière édition par Roland Vartogue le 25 Août 2007, 12:33, édité 1 fois.
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.

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Messagepar Chwip » 25 Août 2007, 12:23

Ce n'est qu'une étape, et encore.

Comme je le disais à Syven, la publication c'est comme le bac : une fois qu'on l'a on se rend compte que ça vaut pas tripette.

La publication sur papier, au contraire, n'est pas un étalon de crédibilité parce que e-book, par exemple. Parce que certains ne veulent être présents que sur la Toile et que leur consécration, c'est le nombre de lecteurs. (Je pense à Ness et ne crois pas me tromper)

Il faut arrêter de croire qu'être publié sur papier c'est le truc ultime.

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Roland Vartogue
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Messagepar Roland Vartogue » 25 Août 2007, 12:38

M'est avis que Ness ne serait pas contre être publiée en librairie si elle le pouvait, mais bon, c'est une autre question...

Ton analogie avec le bac me va, dans la mesure où ne pas l'avoir c'est quand même assez frustrant quand on a essayé. Mais la différence majeure c'est que la plupart des gens ne réussissent pas à se faire éditer. Alors le sentiment d'accomplissement n'est certainement pas le même qu'avec le bac.

Bien sûr que ce n'est qu'un étape, mais c'est celle nécessaire à une crédibilité commerciale, alors on ne peut pas la négliger. Parce que, oui, on aimerait bien un jour gagner des sous en écrivant. Être publié, c'est déjà un pas vers ça, même s'il est encore long ensuite le chemin...
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GabrielleTrompeLaMort
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Messagepar GabrielleTrompeLaMort » 25 Août 2007, 12:46

Roland Vartogue a écrit :M'est avis que Ness ne serait pas contre être publiée en librairie si elle le pouvait, mais bon, c'est une autre question...


Ness compte s'auto publier et se diffuser elle-même. ^^ Elle le dit sur son site et a fait un sondage pour voir combien de personnes cela intéresserait.

Le livre, c'est un fantasme, un rêve. C'est l'objet de nos désirs depuis tout petits : les écrivains sont de gros lecteurs qui vouent "un culte" aux librairies et cie.

Ce n'est pas un hasard que les écrivains veuillent à tout prix une publication papier. Après, c'est mon avis, et il n'engage que moi.
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Messagepar Oliv » 25 Août 2007, 13:18

Roland Vartogue a écrit :Ton analogie avec le bac me va, dans la mesure où ne pas l'avoir c'est quand même assez frustrant quand on a essayé. Mais la différence majeure c'est que la plupart des gens ne réussissent pas à se faire éditer. Alors le sentiment d'accomplissement n'est certainement pas le même qu'avec le bac.

Justement non, aujourd'hui être publié est à la portée de tout le monde et de n'importe qui, contrairement à être publié dans de bonnes conditions, ce qui est largement plus difficile et doit être loin d'atteindre les 83% de réussite.

Mais là encore, c'est comme le Bac: l'avoir, tout le monde peut y arriver les doigts dans le nez, mais en faire quelque chose de valable, c'est déjà une autre paire de mache.

Quant à l'idée saugrenue de gagner du pognon en écrivant des romans de fantasy (et assimilés), je ne sais pas pourquoi, c'est un truc qui me fait toujours marrer.

A part ça, je suis assez d'accord avec le point de vue de Gaby sur le fantasme de l'objet-livre, de la librairie et tout le toutim. Mais bon, ça ne repose sur rien de très rationnel.
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Messagepar Roland Vartogue » 25 Août 2007, 14:04

Je parlais bien évidemment d'une véritable édition à compte d'éditeur...
C'est là que j'ai rencontré mon seigneur et maître. Ce n'était pas par hasard, comme ce n'est pas par hasard si je suis le conteur de cette histoire.

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Messagepar Oliv » 25 Août 2007, 14:11

D'accord, mais cela signifie-t-il que ceux qui se font publier à compte d'auteur ont des motivations, un but, des désirs en tant qu'auteur, différents de ceux qui se font publier chez un vrai éditeur?

C'est peut-être le cas, mais je n'en ai pas l'impression. Pour moi, il existe chez les auteurs amateurs le désir (le besoin?) d'être publié, point barre. Et c'est justement ce désir que j'essaie de comprendre par mes interrogations à la noix...
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Messagepar Roland Vartogue » 25 Août 2007, 14:49

Bien, alors en résumé je dirai que si beaucoup optent pour des contrats plus douteux c'est qu'ils ne voient pas vraiment la différence avec du compte d'éditeur. On profite de leur ignorance.

Ensuite, il y en a qui vont décider consciemment de s'auto-publier. Mais je crois encore une fois que c'est un choix par défaut. Ils auraient bien décroché un contrat avec une maison d'édition et ça n'a pas marché. Alors le compte d'auteur est le moyen qui leur reste pour vendre malgré tout "l'objet livre".

Alors s'il faut recentrer ta question, Oliv, je te dirai que si les gens veulent être publiés c'est parce qu'ils trouvent qu'un livre ne trouve vraiment son aboutissement que lorsqu'il prend une forme papier, qu'on peut le toucher et le feuilletter comme n'importe quel livre qu'on a pu lire dans notre vie et que ce livre est diffusé en librairie selon la méthode ancestrale.

Pourquoi ? Eh bien parce qu'on veut faire comme les auteurs qu'on a lus et aimés.
Peut-être qu'un jour, on se contentera joyeusement d'une parution sur internet parce qu'on aura tous lu des supers bouquins en ligne et qu'on trouvera ça tout à fait honorable, mais je ne crois pas que ce soit le cas de sitôt.
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Messagepar Sand » 25 Août 2007, 16:15

Chwip, je ne connais pas tous les exemples que tu cites, et pour ceux que je connais, ce sont des blogs à l'origine.

Pas du tout des romans mis en ligne, mais simplement des "tranches de vie quotidiennes" racontées de façon sympathique. Ce sont des blogs très visités (plusieurs dizaines de millier de connexions/jour) et ce sont les éditeurs qui sont venus demander "dites-donc vous, vos petites chroniques malicieuses, ça vous dirait qu'on les compile dans un vrai livre ?".

Bref, pas du tout la même démarche derrière que les gens qui mettent réellement leurs livres en ligne.

Je ne pense pas que ce soit de bons exemples.

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Messagepar Chwip » 25 Août 2007, 18:26

C'étaient simplement des exemples de trucs qui ont marqué et marché grâce au net. Je pense qu'il ne faut pas minimiser l'impact que ça peut avoir. Et je confirme, chacun de mes exemples était un blog à l'origine.
Le fait qu'ils aient plus sur internet à lancé la publication papier pour toucher un autre lectorat. Mais ça n'a rien d'une consécration. C'est ça que je tenais à souligner.

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Luxy
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Messagepar Luxy » 25 Août 2007, 18:27

Je suis d accord avec ceux qui parlent de l objet livre.
Pour quelqu un qui aime lire et qui aime l objet aussi en lui meme.
Je ne denombre plus le nombre de personnes que je connais qui font attention a leurs livres, pour ne surtout pas les abimer, que les coins ne soient pas cornes, etc...
Si ces gens la ecrivent, je trouve logique qu ils desirent se retrouver imprimer sur papier et non pas uniquement present sur la toile.

Pour ce qui est de la maison d edidtion et l edition a compte d auteur.
Certains ont parle de reconnaissance. Je crois que c est tout a fait ca. Se dire qu on est publie parce que quelqu un a juge notre ecrit comme interessant (voire innoubliable, n est ce pas!) est je pense dans ce cas la plus tripant que de se publier soi meme, non?

Est ce que c est plus clair comme ca, Oliv?

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Neeva
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Messagepar Neeva » 25 Août 2007, 19:20

Je plussoie Luxy et les autres quant à l'objet-livre : on en prend soin, il a une odeur, un touché... Pour moi, un livre sur la toile n'est pas un vrai livre, même si je pourrais l'imprimer moi-même. Idem pour les webzine, ce n'est pas un vrai magazine. Donc, être publié sur la toile, même si ça peut potentiellement attirer plus de lecteur, ça ne m'intéresse pas. Il manque l'objet livre et aussi le filtre sélectif d'un éditeur qui n'est pas censé publier n'importe quoi.

Ecrire / être édité (par un vrai éditeur, avec corrections...) / avoir le livre en main (et être un minimum diffusé évidemment) : c'est pour moi le parcours normal... et aussi le plus difficile à suivre, donc celui qui, au final, devrait donner une oeuvre réussie et une autosatisfaction plus importante.

Un autre aspect non négligeable : être publié, ça veut aussi dire " vendre un livre" et ça implique qu'un lecteur dépense ses sous pour ça. Donc qu'il fasse un effort pour acheter. La relation n'est pas la même si le lecteur a accès à l'oeuvre gratuitement sur son pc...

Quant à l'édition à compte d'auteur... non seulement, ça arnaque l'auteur mais surtout, ça arnaque le lecteur qui croit acheter un livre édité (et donc un livre passé par le filtre de l'édition).

Et pour ce qui est de gagner du fric en écrivant... heu... même en publiant 1 roman par mois, je ne pense pas qu'on atteigne le smic...

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Neeva
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Messagepar Neeva » 25 Août 2007, 19:26

Oliv a écrit :D'accord, mais cela signifie-t-il que ceux qui se font publier à compte d'auteur ont des motivations, un but, des désirs en tant qu'auteur, différents de ceux qui se font publier chez un vrai éditeur?

C'est peut-être le cas, mais je n'en ai pas l'impression. Pour moi, il existe chez les auteurs amateurs le désir (le besoin?) d'être publié, point barre. Et c'est justement ce désir que j'essaie de comprendre par mes interrogations à la noix...


Y a plein d'auteurs qui veulent tout tout de suite et sans effort... du coup, le compte d'auteur est le partenaire idéal... et ça comble vite fait bien fait leur besoin d'être publié. Maintenant, pourquoi ce besoin ? chacun apporte un peu d'eau au moulin avec ses réponses à ce topic :wink:

Etre édité par un vrai éditeur nécessite du travail

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Messagepar Luxy » 25 Août 2007, 19:27

Neeva a écrit :Et pour ce qui est de gagner du fric en écrivant... heu... même en publiant 1 roman par mois, je ne pense pas qu'on atteigne le smic...


Je pense que si.
Mais ca depend surement de l editeur et du nombre d exemplaires edites/vendus.
Et peut etre aussi du genre de bouquin...

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Messagepar GabrielleTrompeLaMort » 25 Août 2007, 22:54

Luxy a écrit :
Neeva a écrit :Et pour ce qui est de gagner du fric en écrivant... heu... même en publiant 1 roman par mois, je ne pense pas qu'on atteigne le smic...


Je pense que si.
Mais ca depend surement de l editeur et du nombre d exemplaires edites/vendus.
Et peut etre aussi du genre de bouquin...


C'est possible, mais ils ne sont qu'une trentaine en France à en vivre. Parmi eux, je crois qu'il y a Brussolo, et Bottero, pour rester dans l'imaginaire !
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