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Publié : 08 Avr 2008, 14:34
par Roanne
Il est vrai que même si c'est aussi une activité chronophage, il est plus rentable passé un certain niveau de vendre des plats d'étain et des figurines que de compter sur un revenu via l'écriture.

Sauf que... on ne parle ici que des romanciers. L'écriture peut prendre d'autres formes. Les scénaristes par exemple ne sont-ils pas des écrivains pros ?

Sinon, pour en revenir dans le sujet, j'aurais peut-être éventuellement une bonne raison de chercher à faire éditer les aventures de Roanne : ça ferait super plaisir à Nynaeve. Comment ça c'est pas une raison sérieuse ? :lol:

Publié : 08 Avr 2008, 15:05
par Chwip
Et moi alors ? Je peux moisir dans du vin blanc ? :cry:

Publié : 08 Avr 2008, 15:09
par enger
Il paraît qu'un bain dans du vin blanc adoucit le caractère.

Et puis, c'est une bonne manière d'écouler les surplus.

Publié : 08 Avr 2008, 15:27
par Roanne
Fait pas la tête Chwip, c'était pas dit dans ce sens là... Puis y a mieux que tu vin blanc pour un éventuel bain crapuleux avec ta boîte de conserve :lol:

Publié : 08 Avr 2008, 15:29
par Clendorie
Chwip a écrit :Et moi alors ? Je peux moisir dans du vin blanc ? :cry:


Au moins t'auras trouvé une manière d'écouler les 11 bouteilles 3/4 de vin que tu n'a pas réussi à nous refiler.

Moi aussi j'aimerais bien voir les aventures de Roanne publiées. Comme ça je pourrais les lire partout et avancer beaucoup plus vite. :P

Publié : 08 Avr 2008, 15:51
par Sand
Chwip a écrit :Et moi alors ? Je peux moisir dans du vin blanc ? :cry:


Avec du bicarbonate, ça fait un très bon nettoyant anti-calcaire.

Publié : 08 Avr 2008, 16:02
par enger
Revenons au mouton.

Toujours plus de nouveaux titres. Le marché édite deux fois plus de nouveaux romans qu'il y a dix ans. Une fuite en avant qui traduit la force d'attraction, et la bonne santé générale, de l'édition. Premier secteur éditorial en importance : la littérature, suivie par les livres jeunesse et les livres pratiques. Viennent ensuite, l'enseignement , la bande dessinée et les STPSHS (scientifiques, techniques, professionnels, sciences humaines et sociales). Mais, tandis que le nombre de titres monte, ce sont les tirages qui baissent. Conséquence : il devient de plus en plus difficile aux romans, et qui plus est aux premiers romans, de se frayer un chemin jusqu'au lecteur. Dans ces conditions, vivre de sa plume tient de la loterie...

Publié : 08 Avr 2008, 16:07
par Roanne
Sand a écrit :
Chwip a écrit :Et moi alors ? Je peux moisir dans du vin blanc ? :cry:


Avec du bicarbonate, ça fait un très bon nettoyant anti-calcaire.


Sous-entendrais-tu que Chwip est entartrée ?

:shock:

:lol:

Ok, j'arrête ce flood honteux !

Clendorie : merci :heart:

Publié : 08 Avr 2008, 16:38
par pingu
Question conservation et archivage des écrits, c'est plutôt pratique, la publication.
Ca marche moins bien pour les brouillons (sauf si quelqu'un décide de faire une thèse dessus), mais bon, ce ne sont que des brouillons.

Publié : 08 Avr 2008, 16:52
par le_navire
enger a écrit :Revenons au mouton.

Toujours plus de nouveaux titres. Le marché édite deux fois plus de nouveaux romans qu'il y a dix ans. Une fuite en avant qui traduit la force d'attraction, et la bonne santé générale, de l'édition. Premier secteur éditorial en importance : la littérature, suivie par les livres jeunesse et les livres pratiques. Viennent ensuite, l'enseignement , la bande dessinée et les STPSHS (scientifiques, techniques, professionnels, sciences humaines et sociales). Mais, tandis que le nombre de titres monte, ce sont les tirages qui baissent. Conséquence : il devient de plus en plus difficile aux romans, et qui plus est aux premiers romans, de se frayer un chemin jusqu'au lecteur. Dans ces conditions, vivre de sa plume tient de la loterie...


Pas si sûre de la chose, quant à moi.
Les bouquins en plus n'ont pas forcément le même public, et s'adressent à un public qui ne lit pas de la littérature. La littérature elle-même est divisée en plusieurs parties : entre autre la littérature de fond (nombre limité de lecteurs, rentabilité moindre : ce qui a baissé, ce n'est pas le nombre de lecteur par bouquin, c'est le rapport entre le prix du livre et le retour pour l'auteur. Les livres se vendent moins cher (toute proportion gardée) qu'autrefois. Pour les éditeurs, la différence est compensée par des aides de l'Etat et par la vente aux nouveaux lecteurs qui sont sur de nouveaux segments. L'auteur étant payé en proportion du prix du livre, ça fait mal au final...) et la littérature fast reading qui s'adresse (comme je viens de le dire) à d'autres lecteurs qui n'appartiennent pas à la tranche des amateurs de Littérature classique, et qui mettent en avant le plaisir des histoires - autrefois, ceux là, on les retrouvait au théatre ou à la veillée à écouter les conteurs...




ereneril a écrit :Une toile, c'est quelques dizaines d'heures

:shock:
Ben heu, non pas souvent, mon chou. Même si depuis Matisse et Picasso, on a pris parfois l'habitude des toiles vite torchées, une peinture peut aussi prendre plusieurs mois au peintre, voire plusieurs années... La sculpture, pareil...

Publié : 09 Avr 2008, 12:07
par ereneril
le_navire a écrit :

ereneril a écrit :Une toile, c'est quelques dizaines d'heures

:shock:
Ben heu, non pas souvent, mon chou. Même si depuis Matisse et Picasso, on a pris parfois l'habitude des toiles vite torchées, une peinture peut aussi prendre plusieurs mois au peintre, voire plusieurs années... La sculpture, pareil...


Mouais,
bien sûr qu'il y a des oeuvres sur lesquelles l'artiste va travailler des années.
Il n'empêche qu'à mon avis, une toile d'un peintre amateur qui lui rapportera 1000 € va demander moins d'heures de travail qu'un roman qui va rapporter ces mêmes 1000 € à l'auteur.

Cela dit, je ne porte pas de jugement de valeur. Loin de moi l'idée que le travail du peintre est donc moins respectable.

Publié : 09 Avr 2008, 12:14
par Kran
ereneril a écrit :Il n'empêche qu'à mon avis, une toile d'un peintre amateur qui lui rapportera 1000 € va demander moins d'heures de travail qu'un roman qui va rapporter ces mêmes 1000 € à l'auteur.


Il y a des peintres amateurs qui peuvent vendre une toile 1000 euros!
:shock: Il va falloir trouver le pigeon l'acheteur.
J'ai dû me tromper de métier, moi...
scratch

Re: Etre publié... Pour quoi faire?

Publié : 13 Sep 2010, 15:17
par luciole
Etre publié... pour quoi faire? c'est le titre du post et j'y réponds. Il y a cinq ans (presque pile poil), j'ai exulté lorsque j'ai tenu mon premier roman (les premières fois ne s'oublient jamais!!). J'étais éditée. la question de savoir pourquoi ne m'a pas effleurée. J'avais envoyé un manuscrit, il a été retenu. Point. Cinq ans plus tard, je réponds à la question.
Certains laissent, à leur mort, une maison, un compte en banque, des tableaux, des albums photos ou je ne sais quoi d'autres. Je laisse des livres, édités ou pas, publiés ou pas, qu'importe! Mais publiés, c'est mieux. Pourquoi? parce qu'il y a une couverture et c'est plus agréable que des feuilles blanches A4 reliées, non? :wink:

Re: Etre publié... Pour quoi faire?

Publié : 14 Sep 2010, 19:25
par Rudiment
Bonsoir Luciole,

Je me demandais si, au cours de ces 5 années fertiles, d'autres questions par rapport á la publication t'étaient venues parce que tu étais publiée.

Par exemple, le nombre de livres (je ne parle pas du nombre d'exemplaires, hein) publiés est-il important pour toi, et pourquoi ?
Depuis que tu as gouté (plus que gouté, meme) á la publication, vouloir etre publiée á nouveau t'est-il devenu une quete encore plus intense ?

Re: Etre publié... Pour quoi faire?

Publié : 14 Sep 2010, 22:13
par luciole
Bonjour Rudiment,

je vais tâcher de répondre... mais bon, tes questions ne sont pas faciles!! scratch
En ce qui concerne les questions liées à la publication, oui, je m'en pose , particulièrement celle de savoir pourquoi un livre est choisi alors que je galère avec un autre sur lequel j'ai passé plus de temps et qui me semble plus prometteur? (mais on touche là, sans aucun doute, au narcissisme du pseudo-artiste !!). Et d'autres questions ou sensations qui me font me demander, certains jours, pourquoi je poursuis, mais peut-être que nous aurons l'occasion d'en discuter de vive voix sur ce point!
Pour le nombre de livres (différents si je comprends bien, mais bon, y'en a pas tant que ça non plus! n'exagérons rien!), et bien, je ne peux pas dire que ce soit important, dans le sens vital, mais c'est devenu presque obligatoire car certains éditeurs prennent le temps de donner un avis et c'est toujours un point de vue extérieur intéressant. Et puis, et bien en tant que femme, maman, bédéiste, citoyenne, etc, j'ai quand même la prétention de ne pas vouloir être enfermée dans un carcan.
Etre publiée à nouveau n'est pas une "quête" (c'est trop fort comme terme!), c'est un sacrifice économique mais une satisfaction au niveau émotion et une découverte de l'autre qui n'ont pas de prix!
Voilà, en somme, je raconte toujours mes petites histoires, d'une manière ou d'une autre, et j'espère continuer. Mais je te confirme: publié, un livre prend moins de place dans une bibliothèque que des feuilles A4!! C'est une des raisons essentielles qui me font continuer! :wink:

Re: Etre publié... Pour quoi faire?

Publié : 15 Sep 2010, 08:58
par Rudiment
Merci, Luciole, pour tes réponses.

J'avoue que discuter avec toi et de vive voix au sujet du narcissisme du pseudo-artiste me serait bien agréable et surement instructif. Hélas, j'habite bien loin...

A n'en pas douter, etre publier déclenche un flot d'émotions particulieres et représente un magnifique tremplin vers la découverte de l'autre, éditeur, lecteur, ou cette autre facette de soi-meme. Oui, cela n'a pas de prix, comme tu le dis.

Peut-etre d'ailleurs que le nouvel auteur de MS (coucou Anafesto !) pourrait nous parler de son expérience d'etre publié, et pour quoi faire ?

Re: Etre publié... Pour quoi faire?

Publié : 08 Mars 2011, 20:12
par Mona Ré
pour faire partager mon monde intérieur. (je sais, je suis un peu autiste)
parce que je veux laisser une trâce écrite derrière moi.