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Publié : 27 Mai 2008, 19:54
par Elissia
GabrielleTrompeLaMort a écrit ::evil:

Communiqué du SNE :

Alerte sur le prix unique du livre (22.05.08 )

COMMUNIQUE DE PRESSE SGDL - SNE - SLF
Société des Gens de Lettres - Syndicat National de l’Edition - Syndicat de la Librairie Française

Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la modernisation de l’économie à l'Assemblée nationale, des Députés ont élaboré des propositions d’amendements visant à supprimer l’une des dispositions majeures de la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre en réduisant de deux ans à six mois le délai durant lequel les soldes de livres sont interdits.
L'intervention de la Ministre de la culture et de la communication, Christine ALBANEL, et de ses services, ainsi que la mobilisation commune des auteurs, des éditeurs et des libraires à travers leurs organisations professionnelles (Société des Gens de Lettres; Syndicat National de l'édition, Syndicat de la librairie française) a permis d'alerter les parlementaires sur les dangers extrêmes de ces amendements et a favorisé le retrait de celui défendu par un membre du groupe UMP. Il semblerait néanmoins que le second amendement, porté par un Député du groupe Nouveau Centre, puisse encore être maintenu malgré le vote négatif de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, ce que dénoncent avec la plus grande fermeté les auteurs, les éditeurs et les libraires.
En effet, si cette disposition était adoptée par le Parlement, elle signerait la fin du prix unique du livre et amorcerait un bouleversement total du marché du livre.

La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que les conséquences d'une dérégulation du marché du livre seraient, en premier lieu, pénalisantes pour les consommateurs et les lecteurs. En effet, comme cela s’est vérifié à l’étranger – au Royaume-Uni en particulier où le prix unique a été supprimé en 1995 –, la dérégulation du marché du livre emporterait au moins trois effets négatifs : un appauvrissement de l’offre éditoriale, de nombreux titres ne pouvant plus être publiés par les éditeurs, une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir d’achat des lecteurs, les éditeurs étant contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix et, enfin, des obstacles supplémentaires pour le public dans son accès au livre du fait de la disparition de librairies en centre-ville. Des livres en moins grand nombre, plus chers et moins accessibles, le consommateur, contrairement aux idées reçues, a tout à perdre à cette dérégulation.
Les librairies indépendantes, dont l’une des principales spécificités consiste justement à offrir au public des ouvrages de plus de six mois, ne pourraient résister à l’émergence d’un marché du solde à grande échelle dans les grandes surfaces comme sur Internet. Leur disparition serait dramatique pour la diversité de la création éditoriale et pour la vitalité des centres villes.
Les éditeurs, pour leur part, pâtiraient directement d’un report des achats de nouveautés dans l’attente des soldes, d’un « discount » sur les ouvrages du fonds de leur catalogue ainsi que de la fragilisation ou de la disparition de nombreuses librairies.
Quant aux auteurs, pour autant que le décompte de leurs droits soit praticable, ils ne mettraient pas longtemps à voir leur montant réduit à bien peu de chose : dans le meilleur des cas, l’exploitation de leurs ouvrages ne dépasserait pas la période considérée, et, le plus souvent, le public n’aurait que six mois à attendre pour acquérir un livre à un prix de liquidation. C’est dire que le système envisagé ne profiterait qu’aux auteurs de « best-sellers ».

La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que la loi de 1981 a bénéficié depuis l’origine d’un très large consensus, parmi les professionnels comme au sein de la classe politique, la loi ayant été votée à l'unanimité, en 1981 comme en 2003 lors de son extension aux ventes aux collectivités.
Cette loi a incontestablement permis un essor du marché du livre grâce à un réseau très dense de points de vente qui garantit la diversité de l’offre éditoriale et, donc, la richesse de la création littéraire. Elle est une vraie loi de concurrence car les différents types de circuits de diffusion, des librairies indépendantes à la grande distribution, en passant par les grandes surfaces culturelles et les librairies en ligne, ont pu se développer sans que l’un de ces circuits n’écrase pour autant ses concurrents. Cette densité et cette diversité des circuits de diffusion permettent à l’ensemble des secteurs éditoriaux de trouver leur public.

Enfin, le prix unique a pour autre vertu de contenir l’augmentation du prix du livre. Ainsi, les chiffres de l’INSEE montrent que, sur les dix dernières années, l’indice du prix du livre a évolué deux fois moins vite que l’indice général des prix.
La loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre est une loi concurrentielle et, qui plus est, anti inflationniste. Elle constitue l'une des illustrations les plus éloquentes et les plus concrètes de la diversité culturelle. La guerre des prix que certains veulent engager aboutirait à une liquidation de la culture. Les professionnels sont pleinement disposés à ouvrir la réflexion et le débat sur ce sujet avec les parlementaires mais en prenant le temps nécessaire pour mener des analyses pertinentes.

C'est pourquoi, les auteurs, les éditeurs et les libraires demandent le retrait de l'amendement sur les soldes de livres et en appellent à l'ensemble des parlementaires et au Gouvernement afin qu'ils rejettent ces tentatives de déstabilisation du marché du livre qui seraient ruineuses et irrémédiables pour l'économie du livre et pour la culture.

Contact SNE : Christine de Mazières


*soupir*
Ce communiqué résume parfaitement mon avis. En faisant ça, ça va tuer la culture du livre dit indépendant, et ça coupera les vivres à tous les acteurs de la chaîne du livre, petits et moyens, auteurs, éditeurs, libraires...




Je suis tout à fait d'accord avec toi mais peut-on, nous consommateurs, empêcher cela ? Parce qu'apparemment il serait temps de s'y mettre...Une pétition ? Quelque chose de peut-être plus efficace ?

Publié : 27 Mai 2008, 20:24
par GabrielleTrompeLaMort
Elissia a écrit :Je suis tout à fait d'accord avec toi mais peut-on, nous consommateurs, empêcher cela ? Parce qu'apparemment il serait temps de s'y mettre...Une pétition ? Quelque chose de peut-être plus efficace ?


Je ne sais pas ce qui serait efficace, sincèrement.
Pour l'instant, l'information. Faire passer le message !

Publié : 27 Mai 2008, 21:03
par Paradis
Je suis d'accord avec vous.

Je vais aller poster cela sur quelques forums de ma connaissance. Depuis quelques mois, c'est de la folie ! :-?

... :evil:

Edit : inutile de faire passer le message sur le fofo de brag' et sur celui de fantasy.fr; je l'ai fait. :wink:

Quelqu'un est-il inscrit sur celui d'Elbakin.net ?...

Publié : 27 Mai 2008, 23:45
par Vinyamar
Pouvez-vous argumenter et nous expliquer pourquoi c'est mal pour le lecteur ?
Quels sont les tenants et aboutissants de ce projet ?

Il y aura de la concurrence sur les livres, mais ça dépendra de l'éditeur ou du libraire ?
Qu'est-ce que ça va changer pour l'auteur et pour le lecteur ?

Publié : 28 Mai 2008, 09:30
par Beorn
Vinyamar : c'est toujours le même vieux débat sur le prix unique du livre.
SI je comprends bien, on pourra "solder" les livres 6 mois après leur sortie, c'est ça ?
En fait, c'est un peu comme si on abrogeait la loi sans le dire clairement.

Donc dans les faits, les livres seront moins chers pour les consommateurs (ça, c'est positif) mais uniquement dans les grandes librairies qui peuvent se le permettre (ça, c'est négatif).
Le risque, c'est qu'il n'y ait plus en France que des Fnac et des Virgin, or les petites librairies font un travail de promotion, de conseil, de proximité qui est favorable, en fin de compte, à la diversité du livre et à sa diffusion.

Un ex : avant je vivais dans une petite ville avec 1 librairie généraliste. A côté, il y avait une grosse ville où j'allais souvent, avec une FNAC. C'est sûr que si les livres avaient été 30 ou 40% moins chers à la FNAC, j'aurais déserté la petite librairie et d'autres avec moi.
Du coup, cette ville aurait probablement perdu sa librairie, une partie de ses habitants auraient perdu le réflexe d'acheter un bouquin (pour un cadeau urgent, ou juste en passant devant) ils auraient perdu le petit post-it de la libraire sur les bouquins qu'elle avait lus et aimés.


Et encore, les FNAC acceptent la diversité, ce qui n'est pas le cas des CARREFOUR et autres LECLERC qui ont très peu de choix mais qu pourraient raffler la vente des best-sellers.

Autre ex : toutes ces librairies hyper spécialisées, par ex en fantasy/SF, qui apportent un choix, un conseil personnalisé, et qui pourraient disparaître si tous leurs best sellers étaient vendus moitié prix ailleurs... et ce au détriment des livres moins "commerciaux" (de petits éditeurs :wink: ) qu'elles sont les seules à vendre à côté.

Il y a peut-être aussi un autre aspect, qui est de favoriser un revenu un peu moins aléatoire à l'éditeur (qui ne se trouvent pas face à deux ou trois méga-vendeurs qui peuvent négocier leurs prix en force, par exemple), mais sur ce point, je ne sais pas trop si ça a une influence.

Bon, ce système et son intérêt se discutent évidemment (on peut aussi dire que si le livre est moins cher, les gens achèteront plus de livres). Mais depuis qu'elle a été adoptée, la loi Lang a finalement été peu remise en cause, même par la droite qui aurait pu l'abroger. On considère généralement qu'elle a permis de maintenir à peu près l'activité des petites librairies.

Publié : 28 Mai 2008, 11:00
par Kran
Ah, ce gouvernement ne cessera jamais de m'étonner. Une telle volonté dans la destruction de la culture et la promotion de la consommation de masse, cela force l'admiration. Personne n'est à l'abri. Et puisque que vous n'êtes pas d'accord avec la loi de modernisation, dame, c'est que vous ne voulez pas vous moderniser...

Bon, je vais retourner râler dans mon coin. Que faire contre un gouvernement élu démocratiquement?

Publié : 28 Mai 2008, 11:39
par Oliv
Elissia a écrit :Je suis tout à fait d'accord avec toi mais peut-on, nous consommateurs, empêcher cela ?

Ce n'est pas juste pour le plaisir de jouer au troll, mais est-ce que les consommateurs ont intérêt à se plaindre d'une loi qui va faire en sorte que le prix du produit qu'ils achètent baisse dans des proportions énormes?

Publié : 28 Mai 2008, 12:08
par lambertine
Dans des proportions énormes ?

Publié : 28 Mai 2008, 12:47
par Vinyamar
Kran, c'est pa sune histoire de gouvernement. pourquoi vouloir politiser une affaire économique. Il y a des lobbies qui doivent peser lourdement, rien ne dit que ça ne serait pas arrivé sous un autre gouvernement, alors politiser un débat pareil, je trouve ça nul.

Je rejoins la question d'Oliv, même si les argument de Béorn donnent à réfléchir. Finalement c'est le même débat que pour les grandes surfaces contre les commerces de proximité. (sauf que les grandes surfaces ont déjà le droit de baisser les prix)

Publié : 28 Mai 2008, 14:16
par Elissia
Oliv a écrit :
Elissia a écrit :Je suis tout à fait d'accord avec toi mais peut-on, nous consommateurs, empêcher cela ?

Ce n'est pas juste pour le plaisir de jouer au troll, mais est-ce que les consommateurs ont intérêt à se plaindre d'une loi qui va faire en sorte que le prix du produit qu'ils achètent baisse dans des proportions énormes?


Eh bien, écoutes personnellement, moi je préfère ma petite librairie de quartier qui me donne des conseils et me fait découvrir des oeuvres auxquelles je n'aurais pas pensées que ces grandes surfaces de "culture". A la limite la Fnac and co. c'est plutôt pour les DVDs et autres CDs et encore je les commande par internet.
Alors oui, je préfère payer mes livres un peu plus chers mais aussi en découvrir, pouvoir parler de livres avec mon libraire et tout ce qui s'accompagne. Après, à toi de voir ce que tu préfères, chacun fait ses choix.

Publié : 28 Mai 2008, 14:17
par Kran
Vinyamar a écrit :Kran, c'est pa sune histoire de gouvernement. pourquoi vouloir politiser une affaire économique. Il y a des lobbies qui doivent peser lourdement, rien ne dit que ça ne serait pas arrivé sous un autre gouvernement, alors politiser un débat pareil, je trouve ça nul.


*soupir* Ce n'est pas arrivé sous un autre gouvernement et ce ne sont pas les groupes de pression qui font les lois. Ce projet sera examiné par des homme politiques et ce sont eux qui décideront devant le petit bouton à l'assemblée (enfin, ceux qui seront là :wink: ) au moment du vote. Maintenant, si tu veux ne pas y voir un problème politique, je ne vais pas me battre avec toi sur ce point. Cela ne serai ni le lieu ni le bon moment.

Publié : 28 Mai 2008, 15:19
par Vinyamar
Pourquoi un gouvernement voudrait-il sauvagement saborder la culture de son pays ?
Sincèrement , vous vous relisez ?

D'aileurs ce serait intéressant de se demander ce que veux le gouvernement en proposant cette loi. je suppose que le but, c'est le pouvoir d'achat (donc un impératif économique)

Publié : 28 Mai 2008, 15:22
par Sand
Vinyamar a écrit :Pourquoi un gouvernement voudrait-il sauvagement saborder la culture de son pays ?


Parce qu'il est plus facile de manipuler des incultes.

D'où sabordage de l'education, également (c'est tellement bien les classes de 30, pourquoi laisser une occasion d'avoir des classes de 20, c'est nul, gardons les classes de 30 élèves !).

Publié : 28 Mai 2008, 15:25
par Sheratan
Tiens c'est marrant, les petits libraires par chez moi n'ont jamais voulu de moi dans leurs rayonnaes! Par contre la Fnac m'a fait "un pont d'or" puisque en appellant systématiquement les responsables de toutes les fnacs possibles, j'ai réussi à caser mon bouquin chez eux en rayon (oui oui, celui de chez Bénévent) et ce, confirmé par des amis en province qui ont été vérifier si j'y étais bien présent. C'était il il y a trois ans et depuis, j'avoue que la mort du petit commerce de proximité et bien hormis les boulangeries, j'en ai a peu près rien à cirer! Quant aux "conseils" des gentils libraires, leur inculture concernant leurs produits est souvent déconcertante!

Publié : 28 Mai 2008, 15:29
par ereneril
Sand a écrit :
Vinyamar a écrit :Pourquoi un gouvernement voudrait-il sauvagement saborder la culture de son pays ?


Parce qu'il est plus facile de manipuler des incultes.

D'où sabordage de l'education, également (c'est tellement bien les classes de 30, pourquoi laisser une occasion d'avoir des classes de 20, c'est nul, gardons les classes de 30 élèves !).


C'est aussi une des bases des religions et de l'obscurantisme mais là, on glisse vers l'Avis de tempête...

Publié : 28 Mai 2008, 15:56
par Sheratan
Il faut arrêter avec la notion de "culture" etc...

Excusez moi mais actuellement, avec le bon vieux système, je ne vois toujours pas le degré de "culture" apporté. Ou alors c'est faire l'apologie de la "trash-lecture"!

Saborder la culture pour mieux régner, je trouve la notion amusante sachant que lorsqu'on regarde la vitrine d'un libraire, tout ce qu'on voit c'est "gregory lemarchal, sa vie, son combat" "Nicolas S. Divorce difficiel" "Les toilettes de Paris Hilton" "Machine bidule : ma vie après avoir été violée à 9 ans prostituée à 10 etc..." "Les Crimes de Fourniret" etc... (cherchez pas les titres c'est inventé et pour Fourniret je parie ma chemise qu'on y aura le droit à toutes les sauces).
Alors oui qu'on saborde cette "culture" et qu'on laisse passer cette loi qui écrèmera un peu les étalages de librairies de toutes ces merdes!

Et c'est bien beau de taper sur l'obscurantisme religieux, mais il ne faut pas oublier qu'avant d'avoir été une unité territoriale, la France a surtout été une unité religieuse que lesdites religions ont permis aux nations d'émerger. Après, qu'il y ait eu des dérives, c'est évident mais c'est comme tout! Tous les systèmes ont leurs dérives même les plus """"sociaux et démocratiques"""" (genre le nôtre par exemple?). Avoir supprimé la religion de la vie de l'état a été un progrès sur certains points et une récession sur d'autres. Ce n'est qu'une question de choix, reste à faire le bilan et savoir si les bons choix ont été faits vue la société dans laquelle on baigne et qui est tout sauf pourvue d'un minimum de morale et de valeurs : d'ailleurs les mots "Morale", "Valeurs", "Patriotisme" etc... sont devenus des insultes et rapportent à ceux qui les emploient une étiquette de "réactionnaire" ou "d'obscurantiste" ce qui est doucement marrant quand même.

Je ne fais ni l'apologie d'un système ni d'un autre, mais pour moi, jeter "culture" dans la mêlée est très loin de me donner envie d'aller à l'encontre de cette réforme, voire même me ferait penser le contraire et attendre cette réforme avec impatience afin de voir disparaître ces tonnes de paperasses inutiles estampillées "livres" et tout juste bonne à servir de sous-bock.

Publié : 28 Mai 2008, 16:12
par Chwip
Dites... Outre la notion de commerce de proximité, n'oubliez pas une chose, ô partisans du sabordage : Les petits éditeurs se placent très difficilement dans les grosses structures. Leur chiffre c'est les petites.
Oh, tien...
Donc plus de petits libraires qui font un travail de sélection = petits éditeurs menacés = auteurs sans éditeurs et production standardisée - c'est déjà le cas, inutile d'en rajouter.

Publié : 28 Mai 2008, 16:59
par adu
Je suis pour le maintien des petites librairies !
Ca permet de voir plus de jolies petites libraires ! :cheers:

Publié : 28 Mai 2008, 17:16
par Harfang
"Kran, c'est pa sune histoire de gouvernement. pourquoi vouloir politiser une affaire économique. Il y a des lobbies qui doivent peser lourdement, rien ne dit que ça ne serait pas arrivé sous un autre gouvernement, alors politiser un débat pareil, je trouve ça nul. "

Les choix économiques SONT politiques. Eminemment. Maintenant si pour toi la politique c'est UMP ou PS, alors oui, le PS aurait aussi pu faire passer le même genre de loi. Mais ce sont là deux partis Libéraux, présentant une différence de l'ordre du 2% sur leurs fondamentaux.C'est leur grande victoire d'ailleurs de faire croire que la politique se situe dans des marges si infinitésimales. Pour ceux qui s'en inquièteraient voir les projets de nouveau calcul parlementaire et régionaux pour transformer peu à peu le système français en bilatéralisme anglo-saxon.

Quand à la volonté de "saborder la culture de son pays", ce n'est pas ainsi que se pose l'équation, mais en termes de priorités, ce gouvernement choisit de tendre la main aux grandes enseignes, aux lobbies économique en permettant des soldes plus pécoces en réduisant les marges et en évitant les stocks... Quand aux auteurs? Aux petits commerces? Rien à foutre évidemment, mais ce n'est pas une nouveauté pour M.S et ses amis millionaires...
Sur ce je vais aussi aller chercher un baillon.

Publié : 28 Mai 2008, 17:44
par Kran
Vinyamar a écrit :Pourquoi un gouvernement voudrait-il sauvagement saborder la culture de son pays ?
Sincèrement , vous vous relisez ?


Hmmmmmm hmmmm !!
Non, je ne me relis pas tout le temps... :oops: :oops:
D'où les fautes....

Vinyamar, crois-moi, autant je suis inculte sur l'édition, autant je suis bien placé pour voir les ravages de la nouvelle politique sur la culture. Pourquoi? Harfang a donné des pistes, il y en a d'autre, priorité, économies mal placées, ignorance, bêtise.