Je ne sais pas quoi faire de ma vie...

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Shigure
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Je ne sais pas quoi faire de ma vie...

Messagepar Shigure » 28 Mars 2007, 22:41

Voilà un titre de topic qui trouve écho sur des centaines de forums à travers internet.

Je ne savais pas quoi faire à la find e la 3e...j'ai redoublé.

Je ne savais pas quoi faire à la fin de ma seconde 3eme...BEP Industrie Graphique

J'ai découvert pendant ma formation que le secteur était en crise, rien de disponible en PAO, et puis finallement c'était intéressant mais pas envie de poursuivre...j'ai repris mes études en cours du soir pour avoir le DAEU, diplome niveau bac.

Première année : mise à niveau.
Sseconde année : bientôt terminé, et je devrais l'avoir sans trop de difficulté.

Mais après ? Je tourne en rond depuis 6 ans...Un jour sur deux je me dis : "voilà, c'est ce métier que je veux faire ! J'en suis convaincu !" Et le lendemain "non, pas du tout...". Encore hier j'étais décidé pour la énième fois à tenter le concours de bibliothécaire l'année prochaine, sans conviction finallement.

Je m'intéresse à tout mais je n'aime rien.

J'aimerais juste écrire en paix, mais il y a le loyer, la nourriture, l'électricité etc. à payer...raaaah :' (
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Sombreloup
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Messagepar Sombreloup » 28 Mars 2007, 22:55

Bienvenue au club mec.
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Xss
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Messagepar Xss » 28 Mars 2007, 23:47

Bon, une fois de plus je ne sais pas si je vais pondre un post utile ou inutile...Hm...
J'aurais dit "bienvenu au club" il n'y a même pas six mois...Enfin, mon cas est sans doute légèrement différent : il y a 6 mois je savais plus ou moins ce que je voulais faire plus tard (travail en rapport avec les langues...Après tout, être trilingue est mon seul véritable et utile atout, c'est tout, pour tout le reste soit je suis un zéro, soit ça ne me servira pas, ou peu, dans ma vie...), mais quoi exactement? Aucune idée. Mais j'avais surtout peur de m'écraser contre le mur : fin des études, recherche d'un boulot, chômage chômage chômage durant X années...
Je ne sais pas si ça peut te réconforter, mais des fois une sortie de secours peut débouler sans crier gare quand on ne l'espère pas : il faut toujours être attentif donc.
Il y a un peu plus d'un an voilà ce que je me disais : "bon, OK, je vais avoir ma License de LEA, et après? Trouver un boulot? Bon, d'accord, mais où?...Surtout que vu tout ce que j'entends, je vais galérer comme pas permis...Je peux toujours m'inscrire pour faire l'échange avec USA même si ce n'est que pour un semestre : ensuite je reviens à Tours, et puis je demande à annuler mon année d'étude et je fais pas le deuxième semestre car ça me fait purement chier...".
J'ai bien fait de m'inscrire, car plus tard j'ai appris qu'une place s'est libérée, me permettant de partir pour un an (finalement toutes les places se sont libérées...De mon université, j'ai été le seul finalement à participer à l'échange et à partir...) : youhou! J'aurais mon M1, ce sera mieux que rien!
Comme je restais un an, l'université aux USA m'a proposé en Janvier une bourse. Très modeste, ok, mais mieux que rien...
Puis j'ai vu une possible sortie alors : revenir l'année prochaine avec un nouveau visa qui me permet de rester pour travailler un an de plus si je décroche un diplôme (quel qu'il soit), et si le travail est en rapport avec mes études et le diplôme décroché. Une fois l'année de job/stage finie, soit je rentre en France, soit (tout aussi probable, je l'espère...) l'entreprise m'embauche, ou je trouve un travail ailleurs, et dans ce cas il faudra que j'obtienne un visa me permettant de rester pour bosser aux USA (et ensuite paperasse administrative, green card, etc...). Mes parents sont d'accords. Là, dans l'immédiat, je ne stresse pas en pensant "quel boulot je ferais, dans quel secteur exactement?", je veux juste me débrouiller pour rester ici car je me rends compte que je ne suis pas fait pour vivre en France, donc je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas sauter sur l'occasion.
Si tout mon plan foire, retour forcé en France, retour à l'incertitude (bon, pas totalement, à ce moment là je saurais que l'objectif sera d'émigrer), et surtout retour à la case de départ dans laquelle je me trouvais il n'y a même pas 6 mois (et oui, il y a six mois je ne prévoyais pas de revenir).
Voilà quoi, dans mon cas ça va faire longtemps que je ne broies plus du noir (bon OK, j'exagère...Je ne broyais pas du noir pour la bonne raison que le plus souvent je suis un gros gamin naïf, inconscient des véritables problèmes et du fait qu'il est un adulte, donc je me débrouillais pour ne pas voir le mur dans lequel je me dirigeais...) et que je suis même assez content avec ma jauge d'optimisme presque à fond.
Des bons imprévus peuvent surgir quand on s'y attend pas, il faut les guetter pour prendre le train en marche. Dans mon cas le train arrive, et je vais tout faire pour le choper sans me caser méchamment les dents (car à ce moment là je risque vraiment de déprimer comme jamais, et peut-être même de faire une dépression...) : je ne peux que souhaiter qu'il t'arrive la même chance et que d'ici peu de temps tu vas te réveiller avec un bon plan en tête, un plan qui a plus de 60% de chances de réussir.
Courage! :wink:

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Elsie
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Messagepar Elsie » 29 Mars 2007, 08:10

Ben je ne te dirai qu'une chose : bilan de compétence.

Je sais, dis comme ça, ça a l'air assez "administratif" mais c'est super utile (et XSS tu devrais aussi en faire un parce que tu trouverais peut être des trucs que tu sais faire et que tu ne savais pas que tu savais les faire...)

Pourquoi ? Parce que, surtout dans ces moments là, on n'a AUCUN recul sur soi même et sur ce que sont nos atouts dans l'existence. Il ya des tas de choses sur soi qu'on ignore ou dont on n'a pas pensé qu'ils peuvent être utiles.

Il ya probablement des assoces pour te donner un coup de main. Alors n'hésite pas. j'en ai fait un il ya quatre ans et je ne le regrette pas : j'étais dans le brouillard et ça a pas mal éclairci les choses. Alors certe, je galère, mais au moins, je sais ce que je veux faire de ma vie. Avant, ce n'était pas évident...
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Chwip
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Messagepar Chwip » 29 Mars 2007, 09:34

Désolée Elsie, mais pour moi le bilan de compétences est une vaste connerie. Avec un bilan de compétences il m'a été proposé "médiateur culturel" ou me lancer dans les sciences politiques, c'est à dire l'une des chose qui me fait le plus gerber au monde.


Actuellement, je suis un peu dans une impasse. En janvier, je me suis donné six mois pour trouver un boulot qui me plaise, un appart, et fuir avec mon chevalier.

Juin approche. En juin, Oliv est censé me chwipnapper, et à ce moment-là, j'opterai définitivement pour de l'alimentaire. J'ai des pistes, pour la Cour d'Appel, pour l'immobilier, pour quelques banques, et une entreprise de matériel informatique. Rien de réjouissant puisque c'est de l'alimentaire.

Ca va m'arracher la bouche de dire ça, mais à part quelques exceptions, faire un métier qu'on aime, c'est une utopie. On peut s'en accomoder, ou pas. Mais un métier que l'on aime, mis à part si on a beaucoup de chances et une moitié qui a un boulot qui permette de faire bouillir la marmite, c'est aussi rare qu'un homme politique intègre.

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William FireSky
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Messagepar William FireSky » 29 Mars 2007, 09:40

je suis pareille que toi ^^

j'ai aussi fait un BEP (mais compta) apres la troisieme, et puis apres j'ai rattrapé un bac STG ..

je suis maintenant en terminal (au sens propre, je suis en cours en ce moment). mais je ne sais pas vraiment quoi faire l'année prochaine, je me suis orienté vers un BTS info, c'est le seul truc qui m'interesse un minimum ...

tout ce que je veux c'est voyager, rencontrer des gens, et prendre des photos :cry:
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Re: Je ne sais pas quoi faire de ma vie...

Messagepar luciole » 29 Mars 2007, 10:18

Shigure a écrit :Je m'intéresse à tout mais je n'aime rien.


C'est le pire cas de figure! J'en parle en connaissance de cause. Ceci étant, oui, trouve toi un job alimentaire, pas trop pénible pour les neurones, sans boulot à ramener à domicile. Et tu auras le temps d'écrire en paix. :wink:

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Messagepar Elsie » 29 Mars 2007, 10:35

Chwip a écrit :Désolée Elsie, mais pour moi le bilan de compétences est une vaste connerie. Avec un bilan de compétences il m'a été proposé "médiateur culturel" ou me lancer dans les sciences politiques, c'est à dire l'une des chose qui me fait le plus gerber au monde.

Ben moi ça a marché... tu es peut être tombé sur des incompétents ausi... et ça, on en est jamais à l'abri, c'est sûr. Moi je suis tombée sur des gens qui connaissaient leur boulot. Donc ne crachons pas dessus.

Ca va m'arracher la bouche de dire ça, mais à part quelques exceptions, faire un métier qu'on aime, c'est une utopie. On peut s'en accomoder, ou pas. Mais un métier que l'on aime, mis à part si on a beaucoup de chances et une moitié qui a un boulot qui permette de faire bouillir la marmite, c'est aussi rare qu'un homme politique intègre.


Soyons plus positif ! Shigure l'a dit lui même : il s'intéresse à plein de choses. Donc il doit lui être plus facile qu'à d'autres de trouver quelque chose d'intéressant pour en faire son métier. Qu'hélas ce ne soit pas toujours possible, je suis d'accord, mais c'est pas une raison pour ne pas essayer... Quand à dire qu'il n'aime rien... certains métiers sont justes "intéressants" au début, et puis on finit par les aimer... Il ya une évolution de la personne aussi, d'autant quon est à peu pres sur, de nos jours, de ne pas pratiquer qu'un seul métier dans sa vie mais plusieurs...

Donc voilà, moi je pense qu'il peut tout à fair réussir dans la vie ce garçon...faut juste un peu mettre de l'ordre dans sa tête... comme tout le monde à son âge ou presque..
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Messagepar ereneril » 29 Mars 2007, 10:41

D'accord avec Chwip : faire un boulot que l'on aime vraiment, c'est très rare.

Cela dit entre un boulot que l'on aime vraiment et se commettre à faire quelque chose que l'on déteste, il y a une large palette. Il faut trouver le bon équilibre entre intérêt/salaire/conditions de travail. Ce n'est pas toujours évident.

Pour le bilans de compétence, je suis plutôt d'un avis positif. Il ne faut pas forcément prendre le truc au pied de la lettre mais rester au niveau général de type de milieu professionnel.

Chwip, finalement entre "médiateur culturel" et libraire, le fossé est-il si énorme ? (pour les sciences po. c'est autre chose :lol: )
Les dés ont fini de rouler...

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Aimel
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Messagepar Aimel » 29 Mars 2007, 11:50

mouai...
25 ans, papa, actuellement informattien je recommence des etudes (une formation en fait) d'ebenisterie ...
il ne faut selon moi hesiter a chercher!
du moins trouver le moins pire!
C'est un mazo qui dit a un sado:
"fait moi mal!!"
Et le sado de répondre méchament
"non!"

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Beorn
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Messagepar Beorn » 29 Mars 2007, 13:09

Trouver un métier qu'on aime, pourquoi pas, mais en général avant de se lancer, on n'a qu'une très vague idée de ce que c'est que le métier en question... On risque donc des désillusions.

Il y a aussi une autre méthode : apprendre à aimer le métier que l'on fait, même s'il a des défauts, même si ce n'est pas exactement ce qu'on voulait. Eviter d'en dire du mal et de le faire mal, essayer d'en faire quelque chose d'intéressant, justement.

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Aimel
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Messagepar Aimel » 29 Mars 2007, 13:56

comme eviter de dire qu'on fait un boulot ou les clients te gueules dessu toute la journée, ou tu bouffe de la poussiere et des produit chimique du soir au matin et ou tu ne respire l'air frais qu'au coin des fumeur ce qui en fait un air pas si frais que ça?


Extrayons les coté positif ...
...
...

y a une paye en fin de mois qui arrive parfois au niveau du smic!

hummm
C'est un mazo qui dit a un sado:

"fait moi mal!!"

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Syven
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Messagepar Syven » 29 Mars 2007, 13:59

D'accord avec Chwip et Ereneril. Faire le boulot de ses rêves, c'est pas pour tout le monde.

Soyons réaliste. Même si tu choisis un plan de carrière (genre tu te lances une fois pour toutes), il y a de TRES fortes probabilités que tu ne passes pas tes 42 ans de boulot dedans.

De nos jours, on ne choisit plus un métier pour la vie. Comme on ne travaille plus pour une seule société toute sa vie (à moins de faire fonctionnaire).

Les études ne servent plus qu'à donner un "niveau" dans une grille de salaire, et encore * soupir *.

Si tu veux poursuivre tes études, fais un choix par rapport à ce qui s'offre à toi : élimine ce qui ne te convient absolument pas, et dans les voies qui restent, elimine celles qui débouchent sur une impasse au niveau de l'emploi. Il restera sans doute peu de voies candidates.

A l'issue de tes études, tu feras comme tout le monde, tu chercheras un job et tu prendras ce que tu trouveras : si tu parviens à avoir le choix, tu seras un grand privilégié. Ensuite, avec l'expérience que tu vas te construire, tu vas naturellement t'orienter vers ce qui te va le mieux, ce que tu sais faire.

Faut arrêter d'attendre la "vocation" comme une jeune fille qui attend le prince charmant. On vit dans un monde foutrement merdique. ;)

(je me sens un poil cynique, je sais)

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Messagepar Aimel » 29 Mars 2007, 14:13

soyons serieux!!

Vous bossez au moin le tier si ce n'est les 3/4 de votre vie!
Et vous voulez passer votre temps a faire un truc qui vous plait pas?
Je ne dis pas de ne pas travailler attention, mais de ne jamais laisser tomber la recherche!
Si vous vous plaiser, vous epanouissez et evoluez avec votre boulot (grace a lui ou s'il n'empeche pas la progression) alors n'en changez pas!
Mais si vous sentez qu'il degrade votre santé physique ou mental ... allez tout de suite voir ailleur!

c'est mon point de vu mais je veux bien le defendre au couteau et a la dynamite!
C'est un mazo qui dit a un sado:

"fait moi mal!!"

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electre
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Messagepar electre » 29 Mars 2007, 21:21

allez, j'ajoute mon grain de sel. e bilan de compétences, pardon mais c'est une vaste fumisterie. 6 semaines à écouter des conneries pour qu'au final, on me dise que j'avais un teempérament "artiste" (case 1) et "romantique" (case 4): je devrais peut-être essayer l'écriture ( de pub; non parce que écrivain c'est pas un métier)? super, les mecs, je suis contente d'être venue.
alors, ne pas savoir ce que l'on veut, je connais. Mais si ça peut te rassurer, on peut tenter des trucs et faire marche arrière. moi, à 22 ans, j'ai passé le capes, sans réfléchir que je n'avais aucune envie d'enseigner; démission avec perte et fracas 5 ans plus tard. je viens de retrouver un poste de standardiste, j'aime pas non plus mais ça m'a permis de découvrir un truc (enfin, d'en être sûre plutôt): j'aime pas le contact humain. parler, prendre des nouvelles, être aimable, rien à carrer. bon. ça paie les factures et j'y passerai pas ma vie, et ds 3 mois, j'ai fini ma formationd e correcteur (dont je vivrai sans doute pas non plus, aut pas rêver). mais c'est pas grave.
ce qui est grave, ou peut le deveir, c'est de se complaire dnas l'idée qu'on est fait pour rien. ce qui est mathématiquement impossible. alors, oui, certaisn trouvent leur voie à 15 ans, d'autres à 45, ce n'est pas juste, on est d'accord.
c'est sûr que si tu attends LE truc idéal, tu vas tout mesurer à cette aune là. l'idée c'est de trouver une occupation , pas un refuge. et je rappelle qu'on ne se définit pas par le métier que l'on fait (adage durement appris à mes dépens dans l'éduc nat)
Et le poète saoûl engueulait l'univers...

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Shigure
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Messagepar Shigure » 30 Mars 2007, 01:31

Merci pour vos réponses ^^ Je vais voir du coté des formations qui préparent le concour de bibliothécaire, et si j'aime pas, j'essayerai autre chose....et une autre...et une...
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Yzabel
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Messagepar Yzabel » 30 Mars 2007, 11:38

Difficile de donner des leçons, vu mon parcours, ou peut-être que si... je ne sais pas. ^^

En tous cas, une chose que je peux dire, c'est de ne pas se désespérer si à 20-22 ans on n'est pas encore "casé". Certes, il y a des types d'études limités dans le temps, mais aussi d'autres que l'on peut commencer sur le tard (les concours administratifs, par exemple, c'est 45 ans maximum il me semble, on peut donc y penser plus tard).

Allez, pour le plaisir, itinéraire de la loose:

- Prépa Chartes > Poussée par mes parents à cause du statut d'élève fonctionnaire (=salarié) après l'obtention du concours. J'ai vu mes notes de latin audit concours, j'ai laissé tombé, car de plus devenir archiviste ne m'intéressait pas tant que ça.

- Licence puis vague début de maîtrise en histoire > Très intéressant, mais je ne savais pas si je voulais en faire un métier. Le débouché le plus évident étant l'enseignement. Là, j'ai sans doute fait la grosse connerie de ma vie, j'avoue: j'ai laissé tomber pour la raison débile que "j'ai peur de m'ennuyer, le boulot dans le privé, c'est mieux, non?"

Parfois, quand on a 21 ans, on est con.

- Formation en graphisme publicitaire pendant deux ans > Super, j'ai fait de la maquette et des kakemono, puis documentation technique parce que c'était soit suivre les besoins de la boîte, soit chercher ailleurs. Secteur en crise, je suis donc restée, et je ponds de la doc. (Au passage: les dévs vous méprisent. Si, si. Vous ne ch... pas du code à longueur de journée, donc ça ne vaut pas autant qu'eux. *super ambiance*)

Pendant tout ce temps-là, je me rends compte d'un truc: finalement, au sortir du bac, c'est de l'anglais que j'aurais voulu faire, surtout après une section européenne au lycée. Regret permanent de ne pas avoir envoyé bouler ma famille à ce moment-là.

- Reprise d'études enfin en 2006 pour faire de l'anglais. Tant pis pour les risques financiers, tant pis si j'ai déjà 27 ans, tant pis si j'ai l'air bête. je reviens à ce que j'aurais dû faire dès la fac d'histoire, à savoir me préparer aux concours de l'enseignement. Justement parce que ce n'est pas un hobby, ce n'est pas le "job de rêve", c'est ce que je suis. Je n'y peux rien, dès qu'on me met une personne entre les pattes, je lui apprends ce que je sais, ça vient tout seul. Autant en faire quelque chose d'utile, ou du moins essayer. Ca va être dur, mais même les conneries de De Robien ne me décourageant pas, au bout du compte, j'ose commencer à espérer que je tiens le bon bout.

Evidemment, je ne te souhaite pas de mettre autant de temps que moi pour trouver! Mon cas est spécial, je me fous de fonder une famille et d'avoir la maison à la campagne et tout ça, entre autres, donc je ne suis pas spécialement pressée, mais il est vrai que ça rajoute des années de galère à la sauce...

Ceci dit, les bilans de compétences peuvent être utiles quand même, surtout si tu peux en recouper histoire de comparer. Bizarrement, tous mes trucs d'orientation m'avaient mise dans... l'enseignement, eh oui. Et comme une c..., j'ai voulu ignorer cela. Allez savoir.

Un truc que j'ai appris en route, quand même, et qui peut-être pourra être utile:
LE boulot idéal n'est pas forcément celui auquel on pense de façon consciente. Je veux dire par là que parce qu'on aime le truc X et le truc Y en tant que hobby, ça ne veut pas forcément dire que ce sera notre boulot idéal. J'aime bien dessiner, je gribouille (ou j'écris) dès que j'ai un stylo en main, mais faire du graphisme et de l'illustration a failli tout bousiller. Si vous êtes comme moi, comment donc être sûr(e)s...

Maintenant, entre le boulot de rêve et servir des frites au MacDo, il y a pas mal de possibilités. L'essentiel n'est peut-être pas d'aimer à 100% ce qu'on fait, mais de ne pas le détester à plus de, disons, 30%, en fait?

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Messagepar Blackwatch » 30 Mars 2007, 12:56

Sans donner de conseils ou présenter un parcours aussi divers - j'ai eu un parcours classique en traduction - juste une chose: à part certaines exceptions, on n'est jamais certain de ce qu'on veut faire à 20- 21 ans. Il faut parfois goûter à beaucoup de choses avant de se décider pour l'une d'elles.
Quand on voit le nombre d'étudiants qui partent dans les deux mois de la rentrée à la fac...
Aussi pas d'inquiétude, surtout à cette période.
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Messagepar Pépère » 31 Mars 2007, 20:49

Shigure l'a dit lui même : il s'intéresse à plein de choses. Donc il doit lui être plus facile qu'à d'autres de trouver quelque chose d'intéressant pour en faire son métier.



Parfois certaines choses sont superbement intéressantes mais dès que des obligations arrivent, hop bizarrement ça nous gave grave, sans que ce que l'on fasse au final change complètement.

On peut ne pas avoir la volonté de faire telle ou telle formation, tel ou tel métier. Il faut avoir la volonté vague et diffuse, mais bien présente, de faire une formation et un métier. Ce qui n'est certes pas évident.

e qui est grave, ou peut le deveir, c'est de se complaire dnas l'idée qu'on est fait pour rien. ce qui est mathématiquement impossible.



Ben heu non dans l'absolu rien ne prouve que ce soit impossible. Par contre, en pratique ce qui doit faire défaut (pour décider où on va : ensuite pour savoir si finallement on y arrive, on décroche un job, etc... ça ne dépend pas vraiment que de nous...), c'est justement la volonté de se lancer (et donc de se fermer au moins en parti un certain nombre d'autres portes qui nous intéresseraient peut-être aussi...)


Et qu'on puisse aimer ce qu'on fait, étude ou job, ne dépend pas à mon avis que du job en lui-même mais des conditions mais aussi de nous-même : études de maths, musique intensive, travail en animation, certes ce peut ne pas être des occupations réputées inintéressantes mais jusqu'ici j'ai été très heureux de tout ce que j'ai fait => à suivre évidemment...
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Beorn
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Messagepar Beorn » 31 Mars 2007, 22:54

Aimel a écrit :comme eviter de dire qu'on fait un boulot ou les clients te gueules dessu toute la journée, ou tu bouffe de la poussiere et des produit chimique du soir au matin et ou tu ne respire l'air frais qu'au coin des fumeur ce qui en fait un air pas si frais que ça?


Comme éviter de se plaindre que le bureau est trop chaud, ou trop froid, ou qu'on serait mieux à la plage, alors qu'il y a des gens qui ont un boulot où les clients te gueulent dessus toute la journée, ou tu bouffes de la poussière et des produits chimiques du soir au matin et ou tu ne respires l'air frais qu'au coin des fumeur ce qui en fait un air pas si frais que ça whistle


Beaucoup de gens ont un boulot de bureau et se complaisent dans le "j'ai pas de chance, je fais un boulot ennuyeux", ils aiment mieux le petit plaisir de se plaindre, plutôt que de se bouger les fesses cinq minutes et d'essayer de remuer un peu leur petite routine.


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