Forum Mille Saisons

quand il s'agit de la mort de mes persos cela me fait autant mal que de mettre un point final à l'histoire même...
en effet on s'attache rapidement à ses persos dans le but de les rendre plus proches de la réalité même si ce n'est pas réel. je trouve que les faire mourir revient à leur donner vie. si ils ne meurent pas, cela ne peut pas leur donner une condition d'être mortel...après comme ca déjà été dit, il faut que cette mort serve l'intrigue sinon elle est futile...et remplacable.
dans mon premier roman une de mes personnages les plus fortes meure de la main de celui qu'elle a toujours voulu protéger mais cette mort sert parce qu'elle va miner le perso en question et l'empêcher de faire une deuxième bourde...c'est plus psycho subtile..

Perso, je peux faire mourir mes personnages quand je veux, ça ne me fais rien...

Fred, je n'arrive pas à concevoir cela. Dingue !
Perso, je me suis ENORMEMENT attaché à... deux méchants absolument horribles et inhumains, vicelards et sado-masochistes, assez morbides, et pourtant... je les aimaaaaaaaaaait !!
J'en viendrai presque à regretter d'avoir fait gagner les gentils. Enfin, ils ont pas gagné la guerre mais une énorme bataille...

Ben moi, je ne comprends pas ta réaction... Moi je ne vis pas mon roman dans la peau de mes personnages, mais dans celle de quelqu'un extérieur à l'histoire et qui commente les évènements. Il peut décrire les scène de tristesse, mais sans en prendre part....

Ben moi je le vis vraiment. Quand j'écris quelque chose, je ne fais que penser à ça tant et si bien que mon petit monde me submerge, et que je me laisse emporter par la vague.
Un peu comme dans un film à la fin duquel tu pleures pour la mort du héros, ben c'est pareil mais de l'autre côté du visionnage, du côté du scénariste !
C'est cool ça lance un débat, on a des visions différentes, mais c'est zarb aussi je trouve,

Moi ça dépend, autant il y a des persos que je peux dégomer à tour de bras sans verser une larme, autant y'en a d'autre ou je pleure (vraiment !).
Quand j'ai du tuer Enola dans Quatre-Roses j'ai mis une semaine à l'écrire et encore, en pleurant à chaque fois.

Freddajo a écrit :Ben moi, je ne comprends pas ta réaction... Moi je ne vis pas mon roman dans la peau de mes personnages, mais dans celle de quelqu'un extérieur à l'histoire et qui commente les évènements. Il peut décrire les scène de tristesse, mais sans en prendre part....

c'est enviable dans un sens car tu gardes de l'objectivité mais c'est aussi regrettable dans un sens, car tu oublies que tes persos sont en quelque sorte une part importante de ta personnalité qui s'est réveillée pour être couchée sur le papier même si tu ne t'en rends pas compte encore tu verras très vite qu'on peut souvent identifié le caractère d'un auteur per celui de ses persos ...tu comtemples un spectacle mais tu restes de marbre, ne serais tu pas un peu froid et distant Fred?

GabrielleTrompeLaMort a écrit :Ben moi je le vis vraiment. Quand j'écris quelque chose, je ne fais que penser à ça tant et si bien que mon petit monde me submerge, et que je me laisse emporter par la vague.
Un peu comme dans un film à la fin duquel tu pleures pour la mort du héros, ben c'est pareil mais de l'autre côté du visionnage, du côté du scénariste !
C'est cool ça lance un débat, on a des visions différentes, mais c'est zarb aussi je trouve,

Comme presque toujours, je rejoins l'avis de Gaby!
Je pense que si l'auteur s'implique vraiment dans l'histoire et ressent des émotions particulières pour son ou ses personnages, cela aidera le lecteur à s'en imprégner, à les aimer davantage. Si même l'auteur ne ressent rien à leur mort, j'avoue que je me demande si le lecteur ressentira quelque chose, lui... Personnellement, lorsqu'un évènement tragique leur arrive (sans parler de Mme la Mort), je fais mon maximum pour que les lignes que j'écris me fassent vibrer de l'intérieur et tant que je n'y arrive pas, je n'en suis pas satisfaite et je recommence.

moi je les fait mourir et je les résucites .. le moyen de pas etre trop triste ..mais bon .. c'est quand meme pas trés fin si on fait ça avec tous ..mais c toujours dur de les faire mourir ..quand on s'y est attaché on a vraiemnt l'impression de les tuer , et finalement on trouve une esquive pour pas le faire (saud=f ceux qu'on aime pas )

Perso j'aime tous mes personnages qu'ils soient bons ou méchants Après c'est une question de point de vue

Perso j'aime tous mes personnages qu'ils soient bons ou méchants Après c'est une question de point de vue

malheureusement quand j'm pas un personnage et que je suis prete à le faire mourir ça signifie qu'il est pas assez creusé , et c la le probleme de mon perso proncipal (voir profondeur des persos ) .

c'est vrai quand mon perso est mort en version manuscrite, je l'ai associé à une musique symphonique du best of d'Era, les larmes ont fondu comme des glaçons...mais je suis extrêmment sensible aussi...

ca montre que tu y es attachée .. mais aurais-ce été la mëmem chose sans musique

Je vais jouer les affreuses, mais... Rien ne me fera plus plaisir que de buter cette idiote d'héroïne. Elle cruchasse, mais à un point ! Heureusement qu'elle crève !

Comme je l'ai dit un nombre incalculable de fois, j'ai renoncé à faire mourir l'un de mes persos. Ca ne collerait de toute façon pas avec la légèreté de ton de mon récit.

J'ai essayé et ce fut pathétique, au lieu de mourir le personnage qui devait trépasser au tout début quand je l'ai créé s'est retrouvé dans le lit de la narratrice.

Non, en fait, factuellement c'est elle qui s'est retrouvé dans son lit.

Mais bref, l'échec est total, n'est-ce pas ?

Il y a beaucoup de mortalité de personnages dans mon premier roman, mais ce sont plutôt les amis que l'héroïne arrive enfin à se faire, je suis cruel... Elle, j'y suis trop attaché, pour l'instant, je ne lui ai pas prévu de sort funeste.
De toute façon "punir" gratuitement ses personnages en les faisant dévorer par le monstre de passage ou en faisant découper leur petit frère au canif rouillé par le démon de passage, ça a tendance à agacer le lecteur .

Moi non plus je ne tue pas grand-monde, au pire ils sont blessés mais ils s'en sortent. Si un jour j'arrive à la troisième partie, je ferai très probablement un sort à Lunéo Nasinya, ce qui ne vous fait ni chaud ni froid mais me fait à moi beaucoup de peine car j'adore ce personnage. Mais j'ai bien peur que sa mort ne soit nécessaire pour l'évolution ultérieure de sa soeur Lumisi Nasinya

Ah, et puis le tyran va mourir aussi. Parce que c'est bien la peine de brosser un pavé en trois parties sur une guerre civile si c'est pour que le tyran ne meure pas à la fin. Il est quand même là pour ça.

Mes personnages meurent pour la morale.

Voici comment seront traités les petits Cid et les petites Faye si on ne change pas ce monde froid, glacé et rouleau compresseur. A mort Big brother ! ! !

Ils ne pouvaient pas se rencontrer dans ce monde, c'était une illusion. Leur mort ramène au fait qu'ils se sont rencontrés sur un événement stochastique qui n'existe pas dans la réalité.

Dans mes récits qui ne portent pas de réflexions, je déteste faire mourir les personnages. Je trouve ça "trop facile" de s'en tirer, basta les problèmes !

Mais s'ils ne meurent pas, mes héros/héroïnes ont souvent une malchance logique et passent des moments peu agréables... Mais les faire mourir n'est jamais mon but. Contrairement à d'autres romans que j'ai déjà lu, ils souffrent, souffrent... Mais ne meurent pas, gardant ainsi une marque indélébile dans leur vie.

Genre l'Assassin Royal de Robin Hobb, c'est le raffinement

Draconesse a écrit :je déteste faire mourir les personnages. Je trouve ça "trop facile" de s'en tirer, basta les problèmes !

Pareil. Quand j'étais p'tite, j'étais certaine que c'était génialissime de faire mourir son héros à la fin (et qu'en plus personne n'y avait pensé...). J'ai changé d'avis. Ouf.