Syven a écrit :Moui, mais on doit donner des circonstances atténuantes aux pauvres auteurs qui se reproduisent, travaillent, et sont contraints et forcés de mettre en ordre leur intérieur (parce que leur moitié ne veut pas vivre dans une porcherie, ou seulement dans le linge sale quand le chat lui s'en contenterait bien).
Hum... Pas trop d'accord...
Je travaille, j'ai deux mômes et, comme je vis seule, y'a personne pour me faire le ménage ou me descendre les poubelles. Donc je pense être dans le profil "beaucoup d'obligations" et, franchement, je ne pense pas que ça ne me laisse pas le temps d'écrire.
Le temps, on le trouve pour ce qu'on aime, ce qui nous tient à coeur...
Après, c'est sûr, y'a une question de choix et de priorités : personnellement, j'ai choisi la vie en ville dans un appart, parce qu'une maison à la campagne, ben, c'est trop de taf. Pas que je n'adorerais pas avoir un jardin, mais je sais qu'on ne peut pas tout faire.
Grosso modo, l'idée que je m'en fais, c'est que, si ta passion est d'écrire, c'est là où tu mettras ton temps libre et, si tu passes plus de temps dans le jardin, c'est que ta passion, c'est le jardinage.
On n'est jamais obligé de rien, on fait nos choix...
Et, pour le côté écrire tous les jours, suis d'accord qu'il faille écrire pour chauffer nos doigts et notre style, mais pas forcément des bouts de nos romans/nouvelles. Même écrire à quelqu'un ou tenir un blog peut être un bon moyen de toujours garder l'esprit à trouver le bon mot, se relire, se corriger...