ce que je déteste dans vos textes

reconnaissez-vous humblement vos errements dans ces divers chapitres ? Allez-vous sérieusement y songer pour votre prochain texte ?

snif, oui (baisse la tête) car je suis un grand pécheur
7
9%
Je suis coupable, je me repens
16
21%
J'ai peut-être fauté une fois ou deux, ça n'arrivera plus
35
46%
Non, je suis innocent (croise les doigts sous la table)
10
13%
Moi ? Je n'écris pas, mais oui alors, qu'est-ce que j'en lis des comme ça !
8
11%
 
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Oliv
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Re: ce que je déteste dans vos textes

Messagepar Oliv » 06 Juin 2008, 11:27

siana-blackangel a écrit :On va pas dire que la bataille est sans intéret, non plus...

La réponse est dans la citation que tu as faite de Beorn:
Beorn a écrit :Ne dites jamais que ce que vous décrivez est extraordinaire. C’est au lecteur de se faire une idée.

En bref, il ne s'agit ni de dire que la bataille est nulle, ni d'en faire une description "neutre", mais de décrire ta bataille de façon à ce que l'auteur sente qu'elle est extraordinaire, sans avoir besoin de rappeler à tout bout de champ qu'elle l'est.
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.

Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.

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Beorn
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Messagepar Beorn » 08 Juin 2008, 16:36

Bon, Siana, déjà il ne s'agit que de mon point de vue à moi aussi, et en plus, Oliv a déjà répondu, mais je vais illustrer d'un exemple :

les cavaliers noirs dans le seigneur des anneaux.
Dit-on qu'ils sont terrifiants, effrayants, angoissants ? Non, on évoque leur voix sifflante, la terreur des témoins qui leur ont parlé, leurs vêtements noirs, leurs cris inhumains quand ils s'appellent entre eux, leur façon de renifler en s'approchant de l'anneau et l'attirance irrésistible qu'ils exercent sur Frodon, qui se sent forcé d'enfiler ledit anneau et de se jeter à leurs pieds.

Bref, tout un ensemble de détails qui les rendent terrifiants pour le lecteur, mais sans que le mot "terrifiant" ne soit prononcé.

Il ne s'agit absolument pas de faire des descriptions "neutres", il s'agit -toujours la même vieille rengaine- de montrer plutôt que de dire.
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