Vos thèmes préférés... De quoi parlent vos écrits ?

[Slayard]

J'crois que le thème qui m'inspire surtout c'est la folie.

[siana-blackangel]

Je choisit pas vraiment les thèmes, en faite ils sont présents ou non selon l'histoire.
Il y en a beaucoup.
Dans mon 1er tome on peut trouver, en vrac ici:

- les labyrinthe (euh...en faite je sais pas si c'est un thème...)
- Amour, amitié, mort, torture, massacres, guerres différentes
- Famille/les relations parents-enfants (de plusieurs sortes)
- l'homme en lui même
- la discrimination
- les relations entre la magie et l'homme septique
- les relations entre les êtres magiques et les hommes
- la politique des êtres magiques
- les dimensions parallèles
- l'avidité de pouvoir
- le chaos ou la destruction/la vie
- la grossesse/les enfants (un peu)
- la cigarette (, la délinquance passée)
- le deuil/ le mal-être/le suicide
- les faculté "du cerveau", différenciées de la magie (le cerveau)
- un peu de psychologie sous différentes formes
- l'adolescence et son innocence, ses actes non réfléchis
- L'Enfer, les démons
- la divination (sous certaines formes), l'intuition
- ....

[utika]

Je me permets juste de rapatrier ça, parce que ce serait dommage de le perdre dans le nettoyage :

Le truc rigolo avec les réponses de certaines perzsonnes sur ce fil, c'est qu'ils font une liste de trois kilomètres de long.

Or parler des "thèmes abordés" dans un texte n'a d'intérêt que si on fait un tri...

[Vinyamar]

Mais vous avez tous des thèmes dans vos romans ?

C'est conscient (voulu avant) ? ou inconscient (tiens, après lecture, je me rend compte que j'ai abordé tels thèmes) ?


Parce qu'admettons que je me prête à l'exercice (admettons hein !)
voyons...
* réfléchit *
...
* ouvre une page au hasard *
hum...

ah ça y est, j'y suis, mon bouquin, ça parle... d'une histoire !

Et puis y'a des mecs ! Ah donc, ça parle de mecs...
Et puis y'a des filles... ah, ça parle aussi de filles... (*hum*)

Je suis sûr qu'il y a des thèmes, mais je suis sûr aussi que j'ai pas fait exprès de les y mettre.
Probablement encore une histoire de culture (personnelle cette fois, et non sociétale) !

[Nicky]

Oh bin t'inquiètes pas, Vinyamar, ça ne m'étonne pas du tout que tes écrits soient aussi creux et dépourvus de moëlle que tes posts

[Chwip]

Je parle de l'homosexualité et de l'avortement dans les années 30-40, mais ça n'est qu'un "thème" parmi d'autres, qui interviennent et servent l'histoire, dans laquelle il y a aussi les "thèmes" de la sexualité et de l'amour.
Wouhaaaa !
C'était prévu, mais je n'approfondis pas forcément tout, parce qu'il faut que ça reste un roman, et pas une thèse sur le thème...

[Ookdelph]

Ah, la question de savoir si les thèmes dans une histoire sont conscients ou non.

Dans la mienne un thème omniprésent est la mémoire, sous différentes formes... Bin je l'ai pas fait exprès. Enfin, pas vraiment. Et je suis même pas sûre de bien m'en sortir.

Et en me relisant récemment, je me suis rendu compte que j'avais trop forcé sur la paranoïa et le fait que la religion quand elle enferme les gens dans des rituels idiots c'est MAL.

Et ceux-là je l'avais fait exprès.

Zut alors.

[Saxon]

Mes thèmes :
Dieu (alors que je n'y crois pas)
L'au-delà et ses diverses créatures (anges, démons).
En général, je les traite avec dérision.

Sinon, j'aime bien montrer la stupidité humaine. Ca m'amuse et on est pas près d'en faire le tour.

@+
sXn

[utika]

Pour répondre (en quelque sorte) à Vinyamar : je fais partie de ces lecteurs qui préfèrent les histoires avec un petit peu de réflexion dedans. Donc lorsque j'ai l'outrecuidance d'essayer d'écrire un truc, je choisis d'aborder un thème qui me tient à coeur.


Dans mon NaNo 2005, le thème était l'addiction
Dans mon NaNo 2006, c'était la peur de devenir adulte
Dans mon NaNo 2007, c'était la petitesse de nos vies quotidiennes face à la puissance de la Terre (OK, celle-ci est tirée par les cheveux )

Je cherche encore le thème de mon NaNo 2008, mais il y en aura un, conscient. Sinon je n'écrirais pas.

[Oph]

Haha, les thèmes...
Excellente question. J'en suis encore à mettre en scène des histoires où des personnages font des trucs et où il leur arrive d'autres trucs, alors parler de "thèmes", c'est un peu au-dessus de ma capacité de réflexion, j'en ai peur.

Mais je peux faire semblant de croire qu'il y a une portée philosophique dans ce que j'écris :
Un de mes romans parle de la difficulté de s'entendre, surtout quand on est issu de cultures différentes (incroyable, non ?), et de l'intérêt des jeux vidéos quand ils sont bien utilisés.
Le suivant aborde la famille et la difficulté de passer le cap de l'adolescence quand le référent parental est manquant.

Non, ne gardons que les personnages et les histoires. Ça vaut mieux pour moi.

[Ookdelph]

Haha, les thèmes...
Excellente question. J'en suis encore à mettre en scène des histoires où des personnages font des trucs et où il leur arrive d'autres trucs, alors parler de "thèmes", c'est un peu au-dessus de ma capacité de réflexion, j'en ai peur.

Bah, pas besoin de donner une "portée philosophique" à ces thèmes pour qu'ils existent. Un thème peut se retrouver dans l'organisation du monde où se déroule l'action, dans les motivations des personnages, dans l'action même...

[Vinyamar]

Alors ne peut-on réfléchir qu'à partir de thèmes donnés bien identifiés ?
Si je parle d'un homme, est-ce que je parle d' l'"Humanité" ? Si je parle de sexe, est-ce que je parle de la Sexualité ? Si je parle de romance, est-ce que je parle d'Amour ? etc.

C'est facile de dire que je parle des concepts de la Réalité, de la Volonté, de l'Humanité (ontologique). Est-ce que parce que je parle de ces concepts je puis dire que je traite ces thèmes ?

Et ma question : vous définissez vos thèmes AVANT d'écrire, consciemment ?
Il me semble avoir lu un vieil anglais qui disait qu'il n'aimait pas les histoires qui parlaient d'autre chose que de leur propre histoire !


(Nicky, fait croire que tu m'as lu, au moins je prendrai acte de tes commentaires... passque là...)

[Chwip]

Les thèmes servent l'histoire.
J'avais besoin d'un homosexuel, fin des années 30, avec tout ce que ça implique. Ça permet d'aborder des choses plus générales, l'occasion de proposer une réflexion.
C'est assez conscient pour toi ?

[Oph]

Et donc, quand je décide de situer mon récit en 1962, avec personnage né en 1940 qui m'oblige à ne pas dire trop de conneries sur Vichy et mon inévitable héritage familial qui me pousse à caser de façon guère discrète de vrais bouts de guerre d'Algérie, ça compte comme thème ?
Pour moi, c'était juste une toile de fond, rien de plus méchant ni de plus profond.

[Vinyamar]

Les thèmes servent l'histoire.

hum ? z'êtes sûrs de ça ?
C'est pas plutôt l'histoire qui est un prétexte pour des thèmes ?

[Chwip]

Si l'histoire est un prétexte, qu'est-ce qu'elle doit être ch*ante !

[Blackwatch]

Pour moi, c'était juste une toile de fond, rien de plus méchant ni de plus profond.

Bien sûr il faut voir le traitement. Néanmoins, comme toute époque amène ses propres réflexions, sans oser parler de """thèmes""" - ca ira avec trois paires de guillemets ? - pour moi, ca dépasse la toile de fond. Enfin, c'est ma vision des choses.

Un des points qui me fait sourire en parlant de cette question, c'est quand un lecteur soutient à l'auteur qu'il a vu tel ou tel thème dans son histoire et que l'auteur n'est pas conscient de l'avoir abordé.

[Cibylline]

Perso, en relisant mes nouvelles, me suis rendue compte que, souvent, ça parlait de gens décalés (genre d'une autre dimension et perdus sur Terre ou...) et j'imagine que c'est assez logique puisque, moi même, j'ai été abandonnée ici et j'attends toujours qu'ils reviennent me chercher

[Lyssandre]

Mes écrits parlent souvent de... laideur. Monstruosité. Des gens mutilés et défigurés, ou qui se ressentent comme tels.

Le plus drôle là-dedans, c'est que mon perso, Lyssandre (dont j'ai usurpé le nom pour m'en faire un pseudo, ô, hasard !), est une fée défigurée à qui on a arraché les ailes. Et ce perso existe depuis bien longtemps, avant que j'aie ma paralysie faciale, avant même que je sache que je risquais d'en avoir une. Et je l'ai choisie comme pseudo en la créant, avant tout ça, donc. Y'a quand même des hasards étranges, moi j'dis.
Et je continue à me poser la question de "pourquoi elle ?".

[Vinyamar]

Si l'histoire est un prétexte, qu'est-ce qu'elle doit être ch*ante !

hé ben je suis content de te l'entendre dire.
Donc vous parlez de thèmes qui sont un support à l'histoire... je suis pas certain que c'était ce dont parlaient la majorité des gens ici. D'où mes interrogations.