Petit flash-back

Trois royaumes. Un homme. Une destinée écrite en lettres de sang.
Tout ce que Gavril Andar connaissait de la vie était le climat ensoleillé du Sud, sa mère si belle et son amour de la peinture.
Jusqu’à ce que son existence paisible vole en éclats à l’arrivée d’un groupe de féroces guerriers des clans du Nord. Là-bas est mort le père qu’il n’avait jamais connu : l’homme qui gouvernait sur le royaume hivernal d’Azhkendir, et dans les veines duquel coulait le sang brûlant du Drakhaoul, a été assassiné par ses ennemis. C’est ce sang qui va sceller le destin du jeune Gavril.
Amené de force à Kastel Drakhaon, il est prisonnier de ces terres cernées par les glaces. On attend de lui qu’il venge la mort de son père, sous l’œil attentif de ceux qui, dans l’ombre, guettent l’occasion de bouger leurs pions contre lui. Mais Gavril, lui, lutte pour garder son cœur et son âme humaine, et pour retenir les sombres instincts qui menacent de s’emparer de lui.
Car devenir Drakhaon comme son père ne signifie pas seulement accéder au trône d’Azhkendir, mais aussi changer… d’abord de manière subtile, pour ensuite devenir un être d’une puissance et d’une aura extraordinaires. Devenir un guerrier-dragon… et puiser dans le sang d’innocents pour survivre !
Le tome 2, dans les bacs.

NE PAS LIRE SI VOUS ENVISAGER DE LIRE LE PREMIER LIVRE !
Gavril Nagarian a repoussé le démon-dragon. Le Drakhaoul a disparu, et avec lui les effrayants pouvoirs de Gavril.
Mais à présent qu’il est débarrassé des désirs contre-nature, il comprend à quel point il a trahi sa lignée et son peuple : il a mis en jeu le royaume glacé d’Azhkendir et il a perdu. La vengeance d’Eugène de Tielen est terrible : pour ses crimes envers l’empire de Rossiya, Gavril est condamné à passer le reste de ses jours dans un asile d’aliénés… car, en effet, l’absence du Drakhaoul le conduit lentement à la folie.
Mais Eugène a des motivations bien plus sinistres. Il convoite le Drakhaoul pour lui-même, quel qu’en soit le coût pour son royaume… et sa propre humanité.
Gavril emprisonné dans la Tour de la mer de Fer, il n’y a plus que trois femmes pour préserver sa mémoire. Sa mère, qui sème la rébellion ; une jeune servante au cœur brisé par l’incarcération de Gavril, dont l’esprit par en quête dans les Voies inconnues ; et même la femme de l’empereur, hantée par le souvenir du jeune peintre qui jadis captura son âme.
Alors que les cinq royaumes d’un empire déchiré sont réunis et que la dernière des larmes d’Artamon vient orner la couronne d’Eugène, la paix s’installe dans la nouvelle Rossiya. Mais la paix peut être aussi fragile que le murmure des rebelles… ou le désir de liberté d’un prisonnier.
Alors voilà quelques mots pour oindre d'huile sainte cette oeuvre :
L'oeuvre romanesque de Sarah Ash est un don de Dieu. L'auteur est une artiste, ancienne musicienne, et a parfaitement su restaurer les couleurs des sentiments dans toute la force du romantisme gothique du XIXe siècle. Les tons raffinés de son univers hétéroclite, mêlant le grandiose de la Russie tsariste, raffinée et aristocratique, au bord de la rupture, avec la barbarie d'un rude monde de guerre et de sang. Personne, à ma connaissance, n'a su aussi bien exprimer le dilemne, la métamorphose, et la lutte d'un homme qui craint pour le salut de son âme. A en faire pâlir Wilde lui-même
Un roman que je lirai au plus vite.