Pour revenir sur la médiocrité, je voudrais élargir un peu le débat. On parle du monde artistique, mais les jeunes auteurs n'en font généralement pas partis, ils sortent un peu de nulle part, il faut l'avouer.
Ce sont donc des jeunes que l'on peu croiser n'importe où. Et à force d'en croiser, en particulier à force d'aller au lycée, j'ai remarqué une chose. Lorsqu'on demande un boulot à un jeune, il le fait (lorsqu'il est décidé), bien souvent il le bâcle (ou il fait un joli copier-coller), puis il se dit "c'est très bien comme ça". Et c'est ce dernier point qui entraine la médiocrité, le refus d'améliorer son travail, de rendre "quelque chose", au lieu de rendre un truc pour rendre un truc.
Bref, ce manque de perfectionnisme m'énerve à chaque fois que je le croise. Bon, d'accord, il y a des tâches moins intéressantes que d'autres, mais un auteur qui veut écrire et publier doit se douter qu'il aura des concurrents, et qu'il n'est pas aussi bon écrivain que S. King ou R. Hobb, alors il devrait un minimum se relire et essayer de voir si ce qu'il a fait ressemble à quelque chose.
Mais non! On se contente du moindre effort...
Voilà! Je voulais juste soulever ce point.
On peut aussi ajouter le fait qu'un jeune auteur venant de terminer son manuscrit - ou sa superbe trilogie-de-la-mort-qui-tue - croit que son travail est forcément génial, sans penser qu'il pourrait être nul, ou juste qu'il pourrait un jour faire mieux.
Siana, qui (comme Oph) a envie de remonter les vieux sujets, ce soir. ^^