Ah, j'ai retrouvé le sujet où l'on parle de l'influence respective entre notre vie et ce qu'on écrit.
Je crois que je tiens un cas d'influence inversée à la limite du pathologique.
Dernièrement, je suis d'humeur très câline. J'ai tout le temps un petit geste tendre, je viens chercher des bisous toutes les deux minutes, bref, des attitudes perdues depuis longtemps parce que douze ans ensemble, ça émousse un peu ces envies-là : voir Brassens, "Depuis tant d'années, c'était pas une sinécure de lui voir tout le temps le nez au milieu de la figure".
Forcément, mon mari est très content, mais il m'a quand même demandé ce qui m'arrivait.
Et je crois que je sais pourquoi je suis comme ça...
J'arrive à un point de mon roman où l'héroïne est en train de tomber amoureuse.
Identification, quand tu nous tiens.
Là où je m'en tire bien, c'est que je retombe amoureuse de mon mari, et non pas d'un gars qui ressemblerait à celui de mon histoire.
