Débat intéressant,
alors je me permets d'apporter mon grain de sel,
même si le post date un peu... ^^"
Dans le cadre de mes histoires, j'ai l'occasion d'expérimenter le discours multilingue.
Le narrateur est allemand, mais naturalisé français depuis fort longtemps.
Il s'exprime donc en français (un français digne d'un charretier, au passage,
avec un accent exécrable, d'ailleurs, mais lui n'en a pas conscience ! XD )
et retranscrit les dialogues qu'il peut avoir avec des amis Outre-Rhin dans sa langue "d'adoption".
Cela me permet de garder les sombres origines de mon perso préféré intactes
tout en évitant d'étaler au grand jour, ma non-connaissance flagrante de l'allemand.
La plupart des personnages parlent en français.
Soit parce qu'il s'agit tout simplement de leur langue natale,
ou de la langue véhiculaire de leur siècle de naissance (donc, bon, ils ont gardé de bons réflexes).
En revanche, certains ont tendance à ne pas communiquer systématiquement
en français, lorsqu'ils rencontrent d'autres personnages issus de leur "communauté".
C'est le cas des rencontres/discussions entre Allemands, comme je le disais précédemment,
et là, le narrateur maîtrise sans problème la situation.
En revanche, confronté à d'autres groupes, ça dépasse le cadre de ses compétences linguistiques.
Alors, j'opte pour des discours "étrangers" très courts,
en partant du principe qu'il ne peut retranscrire de toute façon que quelques phrases çà et là,
mais pas retenir un long dialogue dont il ne saisit pas un mot.
La gestuelle, le contexte, et l'esprit assez analytique du personnage permettent en revanche au lecteur de s'y retrouver.
Et puis, je laisse des petites notes traduction en bas de page. ^^
(Les discours demeurant courts, ça reste acceptable).
Voilà pour mon humble expérience du multilingue.
