Lullaby a écrit : Pourquoi pas (…) son Q
Parce qu’elle est de face ! (cohérence point de vue-description)
Napalm Dave a écrit : Disons que les robes médiévales étant souvent très décolletées, notre chevalier regardera automatiquement dedans
Oh le cliché, là ! Et pourquoi que la vachette elle serait pas plus grande que le preux, d’abord ?
petit garçon a écrit : ousinon vous n'avez pas des mots ou expréssions sympas a
écrire pour exprimer un sentiment lors d'une descritpion?
Non. La littérature n’est pas un texte à trous. Les mots dépendent notamment du contexte, du sentiment en question, de la façon dont il est cause ou conséquence de la description dans laquelle il s’insère (ou dont il dépend, ou qu’il entraîne, ou qu’il stoppe, etc.). Les mots que tu choisis, avant la façon dont tu les agences, sont un peu de toi (tu connais et préfères certains mots et pas d’autres ; pour quelqu’un d’autre, ou même pour différents textes de toi, ce ne seront pas les mêmes mots). Ta question peut donc difficilement recevoir de réponse directe.
Tu as tout plein de très bons conseils avec ce qui a déjà été dit. L’exercice de Napalm Dave est très bon. N’hésite pas à lire les commentaires des textes de ce forum ou de d’autres.
J’ajoute un autre conseil [d'ailleurs tu as pointé toi-même ce problème, mais j'ai écris ce post avant de lire le tien dernier] : enrichir ton vocabulaire (dicos (normaux, synonymes, analogiques, antonymes, rimes, bilingues, n’importe lesquels et tous à la fois), livres d’exercices (il en existe exprès pour enrichir son vocabulaire, un libraire d'un rayon "universitaire" ou "scolaire" t'en donnera des titres), questions (« ça veut dire quoi, çaaaa ? ») et lecture de tout (romans de tout temps et pays, mais aussi traités, magazines spécialisés ou non, documentaires, guides de cuisine, du potager, de voyage…). Fouine dans les bibliothèques, voire acoquine-toi avec le bibliothécaire (pour écrire, l’aide ne vient pas que de gens qui écrivent, mais surtout de gens qui lisent). Si les grands textes classiques te rebutent, lis-en des extraits.
Pour « débloquer le mécanisme de la description », tu peux aussi, lors d’une promenade par exemple, ou quand tu poireautes un rv et en fait dès que tu as un « temps vide », décrire ton propre environnement dans ta tête avec des mots, sans noter, rien que pour t’entraîner le cerveau sans avoir à te demander si c’est « raté » ou « réussi » (pas uniquement décrire ce que tu vois, comme l’a dit Roland Vartogue, mais utiliser tous tes sens, en ouvrant oreilles, nez, bouche (enfin pas trop sinon tu as l’air d’une cloche dans la rue), et tendant les mains - mais pas en tripotant tout, sinon tu vas avoir des problèmes ; d’ailleurs on peut toucher avec autre chose que les mains). Tu peux faire pareil en te focalisant sur ton ressenti, ou en imaginant celui des gens, leurs pensées.
Voili voiloù, j’espère que ce gros blabla d’aidera !