Jusqu'où...
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- Ensorceleuse
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Jusqu'où...
Jusqu'où êtes-vous prêts à aller dans la vraisemblance en ce qui concerne vos textes ?
Êtes-vous de ceux qui peaufinent chaque petit détail, quitte à passer des heures sur des ouvrages spécialisés pour faire en sorte que votre roman - même s'il n'est pas historique - soit "crédible " ?
Faites-vous des recherches concernant les unités de masse et de mesure utilisées à l'époque, les monnaies et leurs valeurs, les salaires moyens et autres dîmes ? Vous documentez-vous sur la cuisine médiévale et les recettes qui en découlent, sur le mode de fabrication des vêtements, sur la vitesse moyenne d'un cheval au galop (pour en déduire une durée de trajet, par exemple), sur les effets des plantes médicinales mises en oeuvre dans certains remèdes, sur la langue de l'époque (expressions, injures...), j'en passe et des meilleures ?
Ou bien êtes-vous de ceux qui préfèrent laisser cela dans le flou, quitte à ce qu'il y ait quelques invraisemblances, tant que cela ne nuit pas au récit ni à la compréhension de celui-ci ?
Êtes-vous de ceux qui peaufinent chaque petit détail, quitte à passer des heures sur des ouvrages spécialisés pour faire en sorte que votre roman - même s'il n'est pas historique - soit "crédible " ?
Faites-vous des recherches concernant les unités de masse et de mesure utilisées à l'époque, les monnaies et leurs valeurs, les salaires moyens et autres dîmes ? Vous documentez-vous sur la cuisine médiévale et les recettes qui en découlent, sur le mode de fabrication des vêtements, sur la vitesse moyenne d'un cheval au galop (pour en déduire une durée de trajet, par exemple), sur les effets des plantes médicinales mises en oeuvre dans certains remèdes, sur la langue de l'époque (expressions, injures...), j'en passe et des meilleures ?
Ou bien êtes-vous de ceux qui préfèrent laisser cela dans le flou, quitte à ce qu'il y ait quelques invraisemblances, tant que cela ne nuit pas au récit ni à la compréhension de celui-ci ?
" Je n'ai pas besoin de trembler pour penser, je pense pour trembler."
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Re: Jusqu'où...
Eonath a écrit :Êtes-vous de ceux qui peaufinent chaque petit détail, quitte à passer des heures sur des ouvrages spécialisés pour faire en sorte que votre roman - même s'il n'est pas historique - soit "crédible " ?
Faites-vous des recherches concernant les unités de masse et de mesure utilisées à l'époque, les monnaies et leurs valeurs, les salaires moyens et autres dîmes ? Vous documentez-vous sur la cuisine médiévale et les recettes qui en découlent, sur le mode de fabrication des vêtements, sur la vitesse moyenne d'un cheval au galop (pour en déduire une durée de trajet, par exemple), sur les effets des plantes médicinales mises en oeuvre dans certains remèdes, sur la langue de l'époque (expressions, injures...), j'en passe et des meilleures ?
Oui.
- ereneril
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Si tu fais un roman historique ou tout du moins avec un cadre réel, évidemment oui.
Pour caricaturer, si ton roman se passe à la renaissance et que tes héros négocient en dollars, ça fera tâche...
Si tu choisis un univers inventé, tu peux faire ce que tu veux sur tout ce qui est lié à la société (il n'y a pas d'incohérence à ne pas avoir de dîme ou de gabelle dans le monde d'Eonathalia).
Par contre il faut rester cohérent :
- un cheval que tu nommes "cheval", c'est un cheval.
Tu as beau être sur Eonathalia, tu te dois de respecter la nature et de tenir compte de la réalité de ces animaux. Ou alors tu inventes une autre bestiole et tu choisis sa vitesse. Cette dernière devra par contre rester constante. Un "Eonathal" à 6 pattes ne devra pas galoper à 70 km/h au début du roman et seulement à 30 quand ça t'arrangera.
Si tu inventes, tu n'auras pas le travail de recherche. Par contre, tu devras noter tout ce que tu auras inventé pour ne pas te laisser prendre à ton propre piège. Quand on invente trop, on tombe facilement dans l'incohérent. Faire des recherches sur l'authentique est parfois plus facile et moins long qu'inventer.
Pour caricaturer, si ton roman se passe à la renaissance et que tes héros négocient en dollars, ça fera tâche...
Si tu choisis un univers inventé, tu peux faire ce que tu veux sur tout ce qui est lié à la société (il n'y a pas d'incohérence à ne pas avoir de dîme ou de gabelle dans le monde d'Eonathalia).
Par contre il faut rester cohérent :
- un cheval que tu nommes "cheval", c'est un cheval.
Tu as beau être sur Eonathalia, tu te dois de respecter la nature et de tenir compte de la réalité de ces animaux. Ou alors tu inventes une autre bestiole et tu choisis sa vitesse. Cette dernière devra par contre rester constante. Un "Eonathal" à 6 pattes ne devra pas galoper à 70 km/h au début du roman et seulement à 30 quand ça t'arrangera.
Si tu inventes, tu n'auras pas le travail de recherche. Par contre, tu devras noter tout ce que tu auras inventé pour ne pas te laisser prendre à ton propre piège. Quand on invente trop, on tombe facilement dans l'incohérent. Faire des recherches sur l'authentique est parfois plus facile et moins long qu'inventer.
Les dés ont fini de rouler...
- Kran
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Re: Jusqu'où...
Eonath a écrit :Jusqu'où êtes-vous prêts à aller dans la vraisemblance en ce qui concerne vos textes ?
Êtes-vous de ceux qui peaufinent chaque petit détail, quitte à passer des heures sur des ouvrages spécialisés pour faire en sorte que votre roman - même s'il n'est pas historique - soit "crédible " ?
Faites-vous des recherches concernant les unités de masse et de mesure utilisées à l'époque, les monnaies et leurs valeurs, les salaires moyens et autres dîmes ? Vous documentez-vous sur la cuisine médiévale et les recettes qui en découlent, sur le mode de fabrication des vêtements, sur la vitesse moyenne d'un cheval au galop (pour en déduire une durée de trajet, par exemple), sur les effets des plantes médicinales mises en oeuvre dans certains remèdes, sur la langue de l'époque (expressions, injures...), j'en passe et des meilleures ?
Oui.
ereneril a écrit :Si tu inventes, tu n'auras pas le travail de recherche. Par contre, tu devras noter tout ce que tu auras inventé pour ne pas te laisser prendre à ton propre piège. Quand on invente trop, on tombe facilement dans l'incohérent. Faire des recherches sur l'authentique est parfois plus facile et moins long qu'inventer.
Clair. J'ai un univers avec 13 espèces, je suis obligé de tout noter sinon je m'emmêle les pinceaux. Par contre, quand tu inventes, tu crées forcément tout ça. Tu es libre de mettre ce que tu veux et la seule référence sur cet univers, c'est l'auteur qui l'a créé mais attention aux incohérences.
- Neryelle
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Re: Jusqu'où...
Eonath a écrit :Jusqu'où êtes-vous prêts à aller dans la vraisemblance en ce qui concerne vos textes ?
Êtes-vous de ceux qui peaufinent chaque petit détail, quitte à passer des heures sur des ouvrages spécialisés pour faire en sorte que votre roman - même s'il n'est pas historique - soit "crédible " ?
Non.
Des fois je me prends un peu la tête sur des détails, mais je finis en général par me dire qu'on s'en fout un peu et qu'ils peuvent être sacrifiés à l'intérêt supérieur, c'est à dire le mien.
- Napalm Dave
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Oui, absolument, je m'attache aux détails et à la cohérence d'univers et de scénario. Le réalisme est une des recettes, à mon sens, des uinivers imaginaires car ils n'en sont que plus réels justement.
Si je mets en scène des héros inexpérimentés poursuivis par plusieurs factions comme dans mon roman "la chute des anges", je m'intéresse effectivement à la manière dont on campait, chassait en forêt, le genre de provisions faciles à se procurer etc. car cela fait une bonne partie de la saveur du récit. Si je mets en scène des héros enquêteurs, je bosse un minimum le système judiciaire de mon monde en m'inspirant de ce qui existait sous l'ancien régime (et croyez-moi, c'est un domaine historique très intéressant). C'est un des grands intérêts, en fantasy, de manier un monde arriéré: l'absence d'économie industrielle change tout, l'omniprésence de la nature aussi.
Mais l'inverse est vrai: si j'écris une histoire contemporaine mettant en scène, par exemple, un crime, je prends en compte tout ce qui fait le réalisme d'une enquête contemporaine: ballistique, techniques de recherche, fichiers criminels etc.
Alors vous me direz, on est pas là pour écrire des traités et se prendre le choux avec des détails. Sauf que parfois, ça ne fait pas de mal, ça enrichit l'ambiance (et les détails réalistes sont de bons éléments d'ambiance) et cela évite de tomber dans l'incohérence. Un monde fantastique où le surnaturel est chose admise vous offrira quelques libertés, néanmoins, à trop gommer ou négliger le réalisme, on tombe en fait dans un autre genre, que je serais tenté d'appeler l'hyper fantasy et ce n'est pas sans risques pour la cohérence de votre monde et l'équilibre des forces.
Petit exemple tout bête: j'ai eu entre les mains une histoire où des villageois repoussaient avec grand peine une attaque terrifiante de dragons et d'orcs. mais des pages plus loin, une petite fille transformait son frère en crapaud d'un claquement de doigt, comme ça, pour se venger. Ma question fut de me demander: "pourquoi les villageois n'ont-ils pas utilisé ce tour, apparament élémentaire, pour transformer les dragons et les orcs en crapauds et les concasser ensuite à la masse?
L'équilibre des forces magiques a été quelque peu négligé...
De fait dans "warhammer" le jeu de rôle, le sort "zap", réservé à une certaine caste de sorcières, permet effectivement de trnasformer en crapaud est considéré comme un des plus puissants du jeu!^^
Si je mets en scène des héros inexpérimentés poursuivis par plusieurs factions comme dans mon roman "la chute des anges", je m'intéresse effectivement à la manière dont on campait, chassait en forêt, le genre de provisions faciles à se procurer etc. car cela fait une bonne partie de la saveur du récit. Si je mets en scène des héros enquêteurs, je bosse un minimum le système judiciaire de mon monde en m'inspirant de ce qui existait sous l'ancien régime (et croyez-moi, c'est un domaine historique très intéressant). C'est un des grands intérêts, en fantasy, de manier un monde arriéré: l'absence d'économie industrielle change tout, l'omniprésence de la nature aussi.
Mais l'inverse est vrai: si j'écris une histoire contemporaine mettant en scène, par exemple, un crime, je prends en compte tout ce qui fait le réalisme d'une enquête contemporaine: ballistique, techniques de recherche, fichiers criminels etc.
Alors vous me direz, on est pas là pour écrire des traités et se prendre le choux avec des détails. Sauf que parfois, ça ne fait pas de mal, ça enrichit l'ambiance (et les détails réalistes sont de bons éléments d'ambiance) et cela évite de tomber dans l'incohérence. Un monde fantastique où le surnaturel est chose admise vous offrira quelques libertés, néanmoins, à trop gommer ou négliger le réalisme, on tombe en fait dans un autre genre, que je serais tenté d'appeler l'hyper fantasy et ce n'est pas sans risques pour la cohérence de votre monde et l'équilibre des forces.
Petit exemple tout bête: j'ai eu entre les mains une histoire où des villageois repoussaient avec grand peine une attaque terrifiante de dragons et d'orcs. mais des pages plus loin, une petite fille transformait son frère en crapaud d'un claquement de doigt, comme ça, pour se venger. Ma question fut de me demander: "pourquoi les villageois n'ont-ils pas utilisé ce tour, apparament élémentaire, pour transformer les dragons et les orcs en crapauds et les concasser ensuite à la masse?
L'équilibre des forces magiques a été quelque peu négligé...
De fait dans "warhammer" le jeu de rôle, le sort "zap", réservé à une certaine caste de sorcières, permet effectivement de trnasformer en crapaud est considéré comme un des plus puissants du jeu!^^
Re: Jusqu'où...
Eonath a écrit :Jusqu'où êtes-vous prêts à aller dans la vraisemblance en ce qui concerne vos textes ?
Êtes-vous de ceux qui peaufinent chaque petit détail, quitte à passer des heures sur des ouvrages spécialisés pour faire en sorte que votre roman - même s'il n'est pas historique - soit "crédible " ?
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- Draconesse
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Moi, je suis très flemmard : je ne prends que ce dont j'ai besoin pour ma scène ou mon chapitre.
Je consute beaucoup de doc, mais je lis en diagonale et je pêche surtout les détails exploitables et marquants.
Cela dit, s'il se trouve que le sujet m'intéresse, je vais potasser pour le plaisir.
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Les conseils de Tonton Beorn + ses frasques dans le monde de l'édition
T1 "La perle et l'enfant" (Mnémos) en librairie le 23 septembre !
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Re: Jusqu'où...
Eonath a écrit :Jusqu'où êtes-vous prêts à aller dans la vraisemblance en ce qui concerne vos textes ?
Par exemple, comme je suis en train de le faire en ce moment, je suis prêt à me taper des pavés d'Hérodote ou des tragédies d'Eschyle pour pondre une malheureuse nouvelle de six ou sept pages.
C'est d'ailleurs assez flippant, quand on y pense: au même titre que certains jus de fruits ont besoin de plusieurs kilos d'orange pour obtenir un misérable litre de produit fini, j'ai souvent besoin d'ingurgiter des milliers de pages de lecture pour n'obtenir qu'un petit texte qui sera finalement lu en dix minutes, à l'inverse du djeunz de base à qui il suffit généralement d'une partie de jeux vidéo et/ou du visionnage d'un dvd pour obtenir une pluridécalogie en douze volumes.
Et le pire c'est que je ne m'en plains même pas, puisque j'aime ça - lire Hérodote, pas les pluridécalogies en douze volumes, évidemment.
À l'Affreux Oliv (Mars 2005-Février 2010), la Patrie pas reconnaissante.
Si vous me cherchez, je ne suis plus ici.
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Même en fantasy, il faut que ce soit crédible ! Ce sera dur de faire des recherches sur les dragons ou les coutumes elfiques, certes, mais après, le monde des hommes en lui-même a besoin d'être fidèle à une certaine réalité. ^^
Donc : oui, quel que soit le texte (même si parfois je me plante, car je ne vérifie pas systématiquement, et je crois savoir certaines choses... que j'ai mal comprises. :/)
Donc : oui, quel que soit le texte (même si parfois je me plante, car je ne vérifie pas systématiquement, et je crois savoir certaines choses... que j'ai mal comprises. :/)
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La recherche documentaire, et aussi et surtout la rigueur. C'est la rigueur qui fait la différence, à mon sens entre un créateur pleinde bonnes intentions, mais brouillon, et un créateur qui y arrivera.
On est pas tous des spécialistes en sciences et en histoire, nous n'avons pas tous le temps et la patience d'ingurgiter de nombreux livres et de soigner des détails qui moi, me passionnent. Néanmoins, la rigueur et la méthode font des miracles lorsqu'il s'agit d'écire un récit cohérent.
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Quand l'univers qu'on crèe (de toute pièce ou non) n'est pas crédible, l'auteur non plus n'est pas crédible.
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Roanne a écrit :GabrielleTrompeLaMort a écrit :Même en fantasy, il faut que ce soit crédible !
Merci Gaby
Pour ma part, je me suis bien prise la tête par rapport aux distances, aux trajets, aux dates, pour que tout soit cohérent.
Oui! La gestion du temps et des distances est essentielle pour la narration, quelque soit le genre, et évite les pièges de l'incohérence:
Rien de plus énervant de voir les héros poursuivis par l'infâme chevalier noir retrouver celui-ci buvant l'apéro à la terasse de leur auberge alors qu'il est parti deux jours après eux et qu'il n'a aucune idée d'où ils vont s'arrêter pour la nuit .
C'est un peu exagéré mais c'est assez représentatif des choses qu'on peut lire!
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OK, Napalm, ça m'énerve aussi prodigieusement. Mais en ce qui concerne les recherches documentaires, je vais me faire l'avocat du diable.
Oui, la plupart des auteurs débutants ne font pas assez de recherches, mais le risque inverse peut exister aussi : l'auteur ne doit pas se retrancher pendant des semaines derrière le prétexte de "j'ai pas fini mes recherches". Il y a un moment où il faut refermer l'encyclopédie et se mettre au boulot, nom d'un chien !
Attention à la tentation, aussi, de vouloir à tout prix recaser tout ce qu'on a appris, pour bien montrer qu'on est un auteur sérieux qui s'est documenté.
Le boulot de l'auteur, c'est d'écrire un roman, pas un documentaire.
L'histoire, l'histoire, l'histoire ! Avant tout !
Je ne veux pas décourager la doc, évidemment . Mais se documenter, c'est toujours un moyen, pas une fin.
Oui, la plupart des auteurs débutants ne font pas assez de recherches, mais le risque inverse peut exister aussi : l'auteur ne doit pas se retrancher pendant des semaines derrière le prétexte de "j'ai pas fini mes recherches". Il y a un moment où il faut refermer l'encyclopédie et se mettre au boulot, nom d'un chien !
Attention à la tentation, aussi, de vouloir à tout prix recaser tout ce qu'on a appris, pour bien montrer qu'on est un auteur sérieux qui s'est documenté.
Le boulot de l'auteur, c'est d'écrire un roman, pas un documentaire.
L'histoire, l'histoire, l'histoire ! Avant tout !
Je ne veux pas décourager la doc, évidemment . Mais se documenter, c'est toujours un moyen, pas une fin.
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- Kran
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Beorn a écrit :Je ne veux pas décourager la doc, évidemment . Mais se documenter, c'est toujours un moyen, pas une fin.
C'est vrai, mais c'est aussi un moyen de progresser, et pas seulement d'étaler sa science et/ou retarder l'échéance de l'écriture. Souvent, quand je suis bloqué, je flane dans les sources jusqu'à ce que quelque chose se cristalise et me remette en selle. Aussi, cela me rassure de savoir que j'ai écrit quelque chose de crédible. la base est bonne, l'histoire peut se dérouler.
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