Chwip a écrit :En fait, tout le monde a déjà rêvé de mettre en pièce un connard (ou une connasse !) [...]
Bref, pourquoi mes personnages ne pourraient-il pas être atroces, méchants, etc. C'est pas moi !
Tout à fait d'accord avec Chwip. Mettre en scène ce genre de personnage peut être très jouissif.
Après tout dépend de l'histoire, du genre, de l'envie, etc. Écrire dépend pas mal de son humeur du moment (en tout cas pour moi) et on peut très bien avoir envie d'écrire les histoires d'un personnage redresseur d'injustices ou bien d'un salaud énervant.
Je pense quand même qu'on met toujours un peu de soit un jour ou l'autre dans quelques personnages et ce n'est pas si bizarre que ça. Au départ notre meilleure source d'inspiration c'est ce que l'on connait le mieux, c'est-à-dire nous.
Quand je me suis lancé dans l'écriture j'avais tendance à avoir des personnages qui étaient en gros "ce que je rêvais d'être", c'est-à-dire comme moi, mais sans les défauts. Puis je me suis rendu compte en lisant qu'un personnage présentant des défauts était beaucoup plus intéressant. Pas des grands défauts, genre son grand-oncle est en fait le bras droit du grand méchant locale, mais tous ces petits défauts que l'on rencontre chez les gens que l'on croise tous les jours. Du coup maintenant la première chose que je mets au point quand je développe un personnage, ce sont ces défauts.
Sinon une autre tendance que j'ai dans mes récits c'est l'intérêt que je porte pour les seconds rôles. Il m'est arrivé d'écrire des histoires dont le seul but était de découvrir qui était le copain du héros. Que ces personnages secondaires soient bons ou mauvais, ils étaient toujours plus développés que le héros, qui du coup se retrouvait un peu plat.
Par contre, quand on écrit à deux avec ma co-auteur, je constate que nos héros ont un point commun : ils sont cons. Ils peuvent être des mages, des descendants de dieux, être des pros dans leur domaine, ils n'en restent pas moins des crétins finis dans certaines situations. Cela nous permet de bien nous défouler.
Une chauve-souris, Demoiselle de la nuit, Une chauve-souris, Aimait un parapluie. (Thomas Fersen)