[Film] Le dernier film vu - critiques

[Roland Vartogue]

Mais... mais... où tu m'as vu critiquer "la Jeune fille de l'eau", tempsil ?
Je disais justement qu'on arrivait mieux à croire à cette histoire de conte de fée moderne qu'on ne croit à celle de "Phénomènes". J'entendais ça comme un compliment car j'ai beaucoup accroché à ce concept ! J'ai encore des frissons chaque fois que je vois la scène de fin.
Je sais bien que beaucoup de gens se sont un peu acharnés dessus à l'époque parce qu'ils y voyaient une oeuvre prétentieuse à cause du rôle que Shyamalan se donnait à lui-même, mais c'est vraiment passer à côté du sujet, selon moi. Donc rassure-toi je ne fais pas partie des détracteurs de ce film, bien au contraire.

Et ça tombe bien, j'ai également adoré "Le secret de Térabithia" qui est de loin le film que j'ai vu le mieux traiter du sujet de l'imagination lors de la transition entre enfance et adolescence. C'est un film qui m'a totalement bousculé et je ne m'y attendais pas du tout.

[Rudiment]

J'ai regardé "Seven Swords", (2005) du hong-kongais Tsui Hark.
Chine, 17e siècle. Pour faire appliquer un édit qui interdit l'enseignement et la pratique des arts martiaux, un méchant général terrorise toute la région. Ne reste plus qu'aux villageois de quérir l'aide d'épéistes aux sabres enchantés. Commence une confrontation riche en arts martiaux et en duels à l'épée.
Les images sont superbes, les effets spéciaux de très bonne qualité. Bien que l'idée ne soit pas nouvelle (7 guerriers contre des centaines pour défendre les opprimés), le scénario tient la route avec quelques surprises bienvenues. Toutefois la musique est plutôt moyenne. Dans l'ensemble, le film est bien fait, et je vous le recommande.

[Oliv]

Personnellement, je me suis franchement emmerdé en regardant Térabithia... J'ai trouvé l'histoire niaise au possible, pétrie de bons sentiments et pas super bien jouée... Je n'ai pas réussi à entrer une seule seconde dans l'illusion, c'est dire !

Mais bon, c'est peut-être parce que je n'ai pas lu le livre ou que j'ai eu quelques années de trop

Dans le cas de Terabithia - que, personnellement, j'ai beaucoup apprécié - je crois au contraire que tu n'as pas quelques années de trop, Orion, mais plutôt qu'il te manque quelques années au compteur. A mon sens, il s'agit d'un film sur l'enfance / adolescence, avec des enfants / adolescents, mais qui n'est pas forcément destiné à un public d'enfants et d'ados*. En tout cas, je suis persuadé que si je l'avais vu à quinze ans, ce film m'aurait qu'un vrai film de fantasy avec des épées et des explosions magiques...

*Et ne me sors pas que tu as presque dix-huit ans, donc que tu es bientôt un adulte: ça ne prend pas avec moi.

[tempsil]

Térabithia "le royaume de la riviére" traite de la résilience, la manière dont une personne "rebondit" traverse les épreuves. Les enfants se représentent le monde avec l'imagination, contrairement aux adultes.
Les enfants qui subissent des évenement durs "exemple maltraitance", parentalisation peuvent ne pas développer leur imagination ou bien aucontraire l'imagination peut être encore plus forte (voir film "la vie est belle"). Dans ce cas pour échapper au monde d'adulte, les enfants s'inventent un monde nouveau dans lequel ils peuvent s'enfuir.
Remarque, ils ne sont presque jamais dedans, c'est la transition du passage de l'enfance à l'âge adulte. La mort de la petite fille et l'expréssion de symbolisme. Le but et selon moi la morale est de trouver un équilibre entre la réalité et la part de l'imaginaire. Et voir se comme un Rambo ou Indiana Jones on passe à coté d'un symbolisme et d'un message.
CElà dit en passant dans Rambo on peut trouver le symbolisme du traumatisme de guerre (quoi que "l'echelle de Jacob ou né un qutre juillet " sont mieux exploités.

[zen]

Chaos Theory, réalisé par Marcos Siega. Avec Ryan Reynolds, Emily Mortimer, Stuart Townsend.
Quand on est expert de l'organisation et de la gestion du temps, on s'imagine mal être plongé dans les affres du hasard. Pourtant, c'est bien de ça que la vie est faite : de malentendus, de rebondissements inattendus, de hasard, de passions.
Une belle comédie dramatique. J'ai beaucoup de tendresse pour le personnage principal, Franck Allen (Ryan Reynolds), qui pensait avoir sa vie bien en main, mais qui se retrouve sans filets. Y'a des moments très drôles (quand il fout en l'air sa propre conférence, ou la confrontation avec son meilleur ami, basée sur un quiproquo gigantesque), d'autres plutôt tristes (tous les passages avec sa fille, les retrouvailles avec sa femme). J'ai vraiment beaucoup aimé. (On ne remercie pas les distributeurs français qui attendent encore je ne sais quoi pour le sortir par chez nous... heureusement que l'import de DVD existe.)

[Mortimer]

[REC] avec des potes tard le soir dans une p'tite salle de ciné...
Moi qui avait détesté la caméra au poing du Projet Blair Witch dont je ne pouvais pas blairer deux minutes de film, mais là, on a la qualité de l'image!
Côté histoire, c'est une journaliste et son caméraman qui se retrouvent coincés dans un immeuble alors qu'ils accompagnent des pompiers pour les filmer, et paf! tous se transforment rapidement en zombies désireux de faire ami-ami et plus si affinités. Classique, quoi.
C'est assez gore, notamment la chute d'un pompier dans la cage d'escalier, c'est violent, les zombies sont pas des loques cannibales, ça se rapproche de Dawn of the Dead ou 28 Weeks Later.
Trash, un peu concon sur la fin, [REC] reste un film bien flippant à ne pas voir seul la nuit!

[Roland Vartogue]

Moi j'ai vu le deuxième volet des chroniques de Narnia. C'était tout à fait plaisant dans un genre fantasy familiale, mais ça n'avait pas tout à fait la fraîcheur ou le rythme du premier film. Ici, le montage souffre de quelques longueurs et on se retrouve face aux faiblesses du livre, à savoir un antagoniste beaucoup moins séduisant que la sorcière blanche et des personnages principaux souvent un peu passifs.
Adamson se démène quand même pour en faire quelque chose et le résultat se défend. C'est un peu en dessous du Lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, mais c'est encore très regardable.

J'attends en tout cas avec impatience l'adaptation de l'Odyssée du passeur d'Aurore qui est une petite merveille d'imagination du début à la fin.

[Xss]

Alôôôôôrs...

Titus, la version barré avec Jessica Lange, Antony Hopkins, Allan Cumming,...C'est très spécial! La gueule que tiraient mes parents qui s'imaginaient un péplum à la "gladiator"!

The Quiet Earth : petit bijoux néo-zélandais de SF! Imaginez qu'un beau matin vous vous réveillez pour vous apercevoir que vous pourriez bien être le dernier homme sur terre. C'est ce qui arrive à notre personnage principal, scientifique qui au départ pense que l'expérience qu'il menait avec ses collègues a tout simplement fait partir l'univers en couille. Au départ monsieur panique pas et essaye de régler le problème, en vain. Il cherche alors à retrouver de potentiels "survivants", en vain. Puis finalement la ville déserte devient un immense terrain de jeu pour notre scientifique: les joies de faire tout ce qu'on veut sans que personne ne vienne nous importuner!...Avant qu'on ne devienne fou de solitude évidement. Puis à ce moment là un nouveau rebondissement (assez prévisible tout de même) relance l'intrigue et on ne s'ennuie pas pendant 1H30. Très bon film, qui parvient à être assez rigolo par moments : il y a pas mal de scènes mémorables dans ce sens là!

Charlie Chaplin, le film : bon alors je vais être très clair! Robert Downey Jr EST Charlie Chaplin, voilà, il n'y a pas à discuter!
...Le problème c'est que Robert Downey Jr EST également Iron Man, un fait sur lequel il n'y a pas à discuter. Or Iron Man c'est tout l'opposé de Charlie Chaplin! Au secoouurs...

[Rudiment]

J'ai regardé The Warlords, (2007) film chinois de Peter Chan, avec Andy Lau, Jet Li, Takeshi Kaneshiro et Xu Jing Li.

L'histoire se passe à la fin du 19e, dans une chine en proie à la guerre, à la famine et à la corruption. Liés par un serment, trois hommes décident d'offrir davantage de justice et d'équité dans un monde sans lois. Mais animés par des sentiments différents et des ambitions finalement opposées, les trois guerriers finissent par s'affronter.
La musique et les images sont superbes. L'intrigue m'a gardé en haleine pendant les 2 heures que dure le film. Un film sombre et émouvant. La surprise vient de Jet Li, réputé pour ses pirouettes martiales mais au jeu d'acteur peu subtil. Jusqu'ici. Dans The Warlords, il nous prend à contre-pied, avec le rôle du mauvais gars, joué avec mesure et justesse.
Un excellent film.

[Xss]

La Mouche (verion de Cronenberg) : film bien plus court que dans mes souvenirs, les scènes se contentent des faits et vont droit au but sans tourner autour du pot. Bref, ça donne au film un petit cachet "vieillot mais bien fichu" sans lequel le côté "drame à la Belle et la Bête" n'aurait absolument pas marché.
Et puis c'est en revoyant le film que je me suis rendu compte, qu'effectivement, ça passerait impeccablement en opéra.
Rahlalala, j'aurais du me débrouiller pour aller aux avant-premières à Paris!

[Oph]

Double ration de ciné hier avec Phénomènes de Shyamalan et le dernier Indiana Jones.

Le premier :
Ayant compris d'où venait la menace bien avant l'explication "pour le public américain qui s'est levé deux fois faire pipi et trois fois reprendre du pop-corn et a donc loupé la moitié des indices", je me suis amusée à repérer dans la construction des plans tout ce qui venait appuyer la thèse du cinéaste : arbres qui semblent se pencher au-dessus des gens qui parlent, aéroréfrigérants de centrale nucléaire à l'arrière-plan quand les personnages arrivent à la jardinerie... C'était rigolo. Et puis le final ne surprend personne.
J'ai trouvé qu'il y avait malgré tout une bonne dose d'angoisse distillée tout au long du truc, c'était sympa.

Le second :
Un film d'aventure bien mené de bout en bout, évidemment pas réaliste pour deux sous, mais depuis quand un Indiana Jones doit-il être réaliste ? En gros, je suis assez d'accord avec les analyses de Dave ou de Chwip.

[Napalm Dave]

Avec la fête du cinéma, je suis allé voir deux films, oh, l'évènement que voilà!

Narnia 2, le Prince Caspian: Si vous avez aimé le premier, allez le voir sans appréhensions, il reste dans l'esprit, il est mieux rythmé, plus adulte, plus efficace niveau dialogues et surtout plus épique. Il a un côté également plus mature qui ravira les amateurs de fantasy jeunes et moins jeunes.

Iron man: (Oui, ma chérie allait voir Sex and the city donc c'était quartier libre, un bourrin reste un bourrin). Voilà une bonne adaptation de Marvel dans la lignée de Spiderman: efficace, humoristique, et joyeusement bourrin. C'est un super héros qui ne l'est vraiment qu'à la toute fin du film car c'est plutôt un humain non combattant qui se sert de ses cellules grises. A la base, Iron Man était politisé, tout a été effacé de ce côté pour se concentrer sur Tony Stark comme personnage et ses marottes. A noter une scène d'évasion en Afghanistan particulièrement euh... cool avec le brouillon de l'armure de combat.

[Chwip]

Narnia 2 : c'est tout pourri naze. Même pour les enfants.

Ma réplique préférée : au moment d'entrer dans la ruine, Peter fait une misérable (très très misérable) "torche" et demande à Edmund s'il a des allumettes. Ed montre sa lampe et Peter dit :
"Tu aurais pu le dire plus tôt, hâhâhâ" avec un air profondément stupide et une intonation à mourir de rire. Sauf que c'était pas censé être drôle...

[Oliv]

Narnia 2, le Prince Caspian: Si vous avez aimé le premier, allez le voir sans appréhensions, il reste dans l'esprit, il est mieux rythmé, plus adulte, plus efficace niveau dialogues et surtout plus épique. Il a un côté également plus mature qui ravira les amateurs de fantasy jeunes et moins jeunes.

Euh... Je reconnais que chacun a le droit d'avoir sa propre opinion, et je respecte tout à fait la tienne, mais je me demande quand même où tu as déniché de "l'adulte" et de la "maturité" dans le deuxième Narnia.

Personnellement, tout ce que j'ai vu, c'est un film où chaque personnage, chaque péripétie, chaque ligne de dialogue, chaque plan, semble avoir été parfaitement calibré pour sa cible, celle des 8/12 ans. Au-delà de cet âge, je ne vois vraiment pas ce que l'on peut retirer de ce film, pas même un plaisir visuel, puisque nous sommes dorénavant habitués à ce genre d'images et que celles-ci ne sont plus suffisantes pour faire passer la pilule.

Finalement, en sortant du visionnage de ce genre de film, on ne se pose qu'une seule question: bon dieu de bordel, quand est-ce qu'ils vont enfin arrêter de produire à la chaîne de la fantasy nunuche pour se mettre à nous offrir de la fantasy adulte?

[Mortimer]

Finalement, en sortant du visionnage de ce genre de film, on ne se pose qu'une seule question: bon dieu de bordel, quand est-ce qu'ils vont enfin arrêter de produire à la chaîne de la fantasy nunuche pour se mettre à nous offrir de la fantasy adulte?

Peut-être parce que la fantasy pour enfant c'est bien plus juteux que la poésie adulte ou parce que la fantasy adulte est trop dure à adapter!
"Mais y'a eu le Seigneur des Anneaux..."
Ah oui, tiens!

[Napalm Dave]

J'ai trouvé le premier Narnia très enfantin et tout juste sympathique.
Ceci dit, je maintiens que ce deuxième épisode est plus rythmé, plus mature et plus cohérent ne serait-ce que dans sa construction scénaristique et dans les interactions entre personnages. Bien sûr, il faut garder à l'esprit que l'on va voir un film destiné au jeune public, tout comme on ne peut juger de la même manière un album de jeunesse et un roman pour adulte: pour m'essayer à la littérature de jeunesse, je ne vais bien sûr pas dire que l'album doit être moins écrit et moins fouillé, bien évidemment, mais qu'il ne doit pas être analysé avec les mêmes codes.
Maintenant, j'ai tendance à être bon public avec les films de ciné, il est vrai, ne serait-ce que parce que je n'y vais que rarement.

[Napalm Dave]

En vérité, ma fiancée m'a dit que la partie de Narnia intulée "Le prince Caspian" était largement plus chiante au niveau de l'histoire que le film.
Le duel ne me semble pas si mal filmé, après on peut débattre sur ce que va faire un djeun'z de cet âge avec un mauvais tyran à ses pieds: céder à ses pulsions et en finir, ou ne pas avoir les corolles de le faire?
C'est un gentil, il ne le fera pas: dans la réalité, un gamin poussé dans un contexte de guerre l'aurait sans doute embroché, c'est pour cela que les enfants soldats sont si redoutables dans les sales guerre, ils sont instinctifs dans leur façon de faire.

Pour ce qui est des dialogues qui font sourire, je dirais que c'est un peu les aléas de la traduction: un dialogue qui paraît ridicule en français ne le sera pas forcément en anglais. Mais comme aucune boîte de prod française ne se bougera le cul pour faire de la fantasy nationale (du moins en long métrage), il faudra s'y faire. Et pourtant, j'ai visionné quelques courts français fantastiques et fantasy de qualité.

[Napalm Dave]

Le problême de la fantasy au cinéma c'est que ca demande de gros budget qu'on a pas en France...A moins de faire des version "suédée" comme ça:

http://www.dailymotion.com/video/x4tvyw ... shortfilms

Je ne suis pas d'accord: l'excuse budgétaire est constament brandie par un certain courant de pensée du cinéma français pour excuser le fait que celui-ci ne produit rien en fantastique / fantasy / SF ou presque. J'ai visionné des films courts sans budget avec des costumes et des ambiances fantasy ou post-apo, dans le cadre du festival "Tours métrage".
Le principal du cinéma français est qu'il ne cherche pas, la plupart du temps, à s'exporter c'est à dire choisir des thèmes et des scénarios qui plairont à un max de spectateurs de par le monde. Je suis d'accord que réaliser des films fantastiques demande un peu de budget, mais après tout, les espagnols en produisent depuis longtemps sans être forcément plus riches.
Non, il y a aussi une envie de se donner les moyens de faire quelque chose de bien qui n'est pas là: avez-vous remarqué que certains films américains indépendants à petit budget comme "little miss sunshine" font un carton? Avez vous remarqué aussi que les séries françaises passent pour de grosses soupes insipides à côté de leurs homologues américaines? Pour ces dernières, on ne voit que des héros récurrents, justiciers de seconde zone, joués par des acteurs qui récitent plus qu'ils ne jouent et servant des histoires moralistes à 2.50. d'originalité scénaristique, il n'est aucunement question. On se contente le plus souvent de singer un concept américain (RIS) ou de montrer un justicier du soir avec une particularité "visible" ("le juge est une femme", "Diane femme flic", etc.).

[paladin]

Avez vous remarqué aussi que les séries françaises passent pour de grosses soupes insipides à côté de leurs homologues américaines?

C'est pas qu'elles passent, c'est qu'elle SONT de grosses soupes insipides!
Les séries françaises se doivent, pour passer à la télé en prime time, être "consensuelles", donc surtout ne choquer personne et être vue par toute la famille. donc on a droit à des bouses avec des gentils et des méchants et de l'eau de rose.
Ce qui m'étonne c'est que les séries américaines ne cherchent pas à être consensuelles justement, alors que le politiquement correct est si important aux USA...

En France on nous fait l'"Instit", on fera pas une série comme "Six Feet Under" sur une famile de croque-morts. On y aborde le quotidien de gens dont le métier est de préparer des cadavres en plus ou moins bon état, et des rapports que les vivants entretiennent avec la mort et les morts.
Dans cette série, David, un des fils, est gay et essaie de bien le vivre. dans "L'instit" ou autre on aura le droit à un discours moralisant "faut pas se moquer des gays, l'homophobie c'est mal, etc..." Dans Six Feet Under David fait des parties à trois et se permet des écarts avec son ami, on est pas dans la morale mais dans le vécu...


Sinon je parlais de problême de budget pour la fantasy, parce qu'on peut faire du fantastique avec des petits moyens, ou de la SF (Dans le fond les américains ont fait la série "Star Trek" avec un tout petit budget: une maquette de vaisseau, l'intérieur de la salle des commandes et quelques couloirs...et c'était une trés bonne série) Mais il est vrai que ces genre là se font peu en France, alors que nos voisins italiens ou espagnols ont leur tradition!

[Xss]

Monster House. Une fois passé les premiers moments de terreur dus au design tout particulièrement horrible des personnages (jamais oh grand jamais je n'ai vus des persos principaux de dessins animés paraître si peu charismatiques...) on doit bien se rendre à l'évidence. Monster House c'est bien. C'est même rudement bien, l'un des meilleurs films de gosses de ces dernières années. C'est bien simple : même les adultes s'amuseront.
L'histoire, qui tient debout, est un modèle de ce qui se fait en matière de "maison hantée". D'ailleurs je ne serais pas étonné que ce film ce soit volontairement inspiré de quelques éléments du Voleur d'Eternité de Clive Barker, grand grand grand "conte noir" pour enfants (au point que j'ai ouvert ce livre hier soir : c'est clair, c'est un style de mioche, mais entre les illustrations de Barker et l'histoire je me dois d'insister: on se croirait dans un rêve cauchemardesque, comme si on voyait une version trash d'Alice aux Pays des Merveilles...Pourvu que le film qui devrait débarquer d'ici 2010 ne soit pas loupé, comme Monster House justement...).
Revenons à Monster House : le rythme ne faiblit pas, la musique accompagne de façon honnête l'action, et même si le "twist" se devine à des kilomètres ce dernier fait parti intégrante de l'intrigue...Comprenez qu'il ne s'agit pas d'un énième twist à la noix car "il faut avoir un twist dans le film", non non : ça relance bien l'intérêt de l'histoire juste avant un final limite apocalyptique! Quel dommage d'avoir loupé ce film au ciné!
Attention quand même : les plus petits pourraient avoir peur, même si ce n'est pas du niveau d'un Spiderwick Chronicles (aka "Return of the Gremlins with green blood"), qui lui n'hésitait pas à se montrer bien violent pour un film pour enfants (et oh! combien jouissif également!).