Messagepar ereneril » 21 Juil 2009, 11:35
Je pense que ça doit surtout dépendre de la raison du refus initial :
Si l'auteur a reçu une lettre type sans explications, il ne sait pas quoi améliorer. A mon avis, une resoumission est condamnée.
Maintenant si l'éditeur a justifié son refus, tout va dépendre des raisons.
Si le soucis est au niveau du fond, ce n'est pas la peine de resoumettre. Comme le dit le Tigre qui cite S. Marsan, si l'éditeur n'a pas accroché à l'histoire, ça ne passera probablement pas. Au niveau du fond, il y a certaines choses qui peuvent quand même être améliorés. Par exemple, la caractérisation des personnages, certaines intrigues secondaires à developper...
Si l'éditeur à dit un "Non, mais" en pointant ce type d'élément, il y a une chance que ça masse mais ça demande du gros boulot.
Si ce qui cloche, c'est la forme, c'est un peu pareil : si le niveau de français est trop faible, il est peu probable de pouvoir s'améliorer assez en 1 coup. Il vaut mieux continuer d'écrire pour progresser. Dans ce cas, quand l'auteur aura le niveau, lui-même réalisera que son premier roman était une bouse infame. Il n'aura pas envie de le reprendre. Dans le meilleur des cas, si l'histoire lui tient à coeur, il vaut mieux tout réécrire.
Enfin, que faire si le texte est un peu faible parce que plombé par des adverbes surnuméraire, des lourdeurs pénibles, etc. Là, on peut faire quelque chose. Avec un bon travail de correction, il y a une chance que ça passe mais une nouvelle fois, ce ne sera que si l'édieur a répondu "Non, mais"
En conclusion :
Si l'éditeur a dit Non mais a modéré sa réponse en pointant plein de positif, il y a une petite chance que, en travaillant dur sur les points négatifs, il remonte son appréciation et passe en "Oui"
Maintenant, ce sera au prix d'un travail très important. Aussi important que d'écrire un nouveau roman en partant de 0... Est-ce que ça en vaut le coup ? Peut-être à chacun de juger.
Par contre, si l'éditeur à dit Non mais n'a pas étayé ou n'a pas laissé la porte ouverte, ça ne sert à rien de s'acharner...
Les dés ont fini de rouler...