Rudiment a écrit :goodnightmoon2 a écrit :Quoique finalement si l'on devient publiable n'a-t-on pas fait une bouse vendable ou faisons-nous au contraire partie de ce faible pourcentage de risque pris par l'éditeur ?
Souvent, l'éditeur en imaginaire a démarré dans le métier avec fougue et idéalisme comme l'auteur qui pond son histoire. Mais l'un et l'autre se réveille un matin avec l'estomac qui gargouille et en se disant : là, ça le fera pas... Faut rectifier un truc ou deux. Même pour vendre ces choses médiocres l'éditeur prend des risques. C'est pour te dire à quel point le marché est vicieux.
Si ton manu est sélectionné, tu peux le comprendre de deux manières suivant ton ego : soit tu te dis que ton histoire est moins catastrophique que la moyenne de ce qui se soumet, soit qu'elle est meilleure que cette moyenne. Dans tous les cas, cela ne veut pas dire grand-chose en terme de vente et surtout pas en terme de qualité artistique. Il intervient trop d'éléments qui ne ressortent pas à l'art lui-même mais à l'argent et aux techniques et stratégies commerciales.
Je dirais que ça dépend des axes de promotion. Si le roman est qualifié de novateur, écrit avec style, avec des idées originales, c'est plutôt flatteur, mais restreint à un public qui aime la nouveauté. Si la promotion vante plutôt les aventures incontournables d'une troupe de héros (ou d'un héros seul), d'une histoire typique de fantasy, de quête et d'initiation, de personnages aux relations parfois difficiles, de courage et de problèmes à surmonter, alors là, je vous laisse deviner quelle est la qualité du roman selon l'éditeur.
Mais soit dit en passant, je pense que ces deux aspects peuvent très bien être mariés à différents degrés. On peut avoir un côté quête classique pour rassurer le public tout en sachant que l'histoire développe derrière des thèmes ou des trainements tout à fait originaux qui auront le mérite de faire découvrir un peu de nouveauté au lecteur.