Que deviennent vos histoires ?

[Beorn]

Oh, une copie sur toi en permanence ?

Bon, c'est vrai moi aussi quand je pars en vacances, je garde toujours dans mes bagages une clé USB avec les derniers en cours, au cas où je me ferais barbotter l'ordi par un cambrioleur.

Sinon, j'ai perdu la plupart de mes écrits de jeunesse... Perdre, c'est ma spécialité.
J'ai bien peur que ce ne soit pas une grosse perte.

[Mikaella]

Tout comme Beorn, je les ai perdu... Pourtant je les avait gardés mais où ?! Peut-être que finalement je n'ai pas envie de les relire.

[SilverMoon]

Pour ma part je garde mes notes et mes ébauches, car sait-on jamais, parfois l'inspiration peut revenir pour un projet initialement avorté!
Bref, entre mes notes manuscrites et mes brouillons sur mon PC je dois dire qu'il me faut malgré tout commencer à faire le ménage car je dois bien admettre que je suis submergée...

Enfin, chacun a ses petites manies qui lui sont propres et c'est pour cela également que les styles divergent, et c'est une bonne chose je trouve!

[Draconesse]

J'aime bien relire ma première histoire... Plus pour les idées qu'il y a dedans que le style (une catastrophe, le style ). Les autres ne sont pas (trop ?) hors d'âge pour être encore améliorés (notion subjective )...

[Chwip]

J'ai tout jeté la semaine dernière, parce que la plupart de mes écrits ont été transférés sur mon ordinateur. Les autres me rappelaient trop de mauvais moments, et j'ai préféré m'en débarrasser après les avoir consciencieusement déchirés.

J'ai aussi retrouvé mes copies de philo...
"Chiche que tu parles de pantoufles !
- D'accord !"

[flicky]

En ce qui me concerne, il me reste très peu de choses. J'ai beaucoup jeté (et perdu) au cours des déménagements.
Il m'en reste quelques unes dont une grande fidèle.
J'avoue que j'aimerais parfois relire les ouvrages de mes 7-8 ans, non pour le style (forcément ) mais pour mon imagination débordante...
Mon histoire du moment est sur mon disque dur + CD pour l'emmener partout, c'est plus léger et bien moins encombrant que mon gros classeur!

[Jean-Jean la Terreur]

Perso, après avoir terminé une nouvelle, je laisse passer six mois/un an, je relis la chose, et soit je la réécris soit je la supprime. Cela dit, je conserve toujours certaines idées, certaines descriptions et autres personnages rigolos dans un répertoire "Brouillons", ça sert presque toujours.

[Chwip]

Bon, depuis mon dernier post, j'ai jeté mes copies de philo, mais mon ordinateur ayant failli mourir avec mes textes dessus (surtout mon mémoire ), j'ai tout mis sur CD.
N'empêche, qu'est-ce que je vais en faire ?

L'avantage, me dis-je, c'est que quelques textes sortent dans des publications, c'est toujours ça de potentiellement supprimable.

[Saxon]

Je les conserve sous forme de CD bien caché, sous plusieurs formats.
J'ai un tableau excel pour suivre les différentes version, les soumissions etc.
En plus de ça, tous les 10 nouveaux textes, je fais un dépôt IDDN, au cas où (ça coûte trois fois rien, et comme ça, c'est fait).

Pour les bouses que je ponds, j'ai un répertoire intitulé "Morgue" où je stocke ce que je n'arrive pas à finir, les nouvelles dont j'ai honte et les fausses bonnes idées. Parfois, j'en exhume une.

Bref, depuis que j'écris, j'ai perdu 2 ou 3 textes pas plus (les tous premiers et un que même la morgue ne voulait pas).

Ca doit venir de mon côté ingénieur... j'aime que tout soit bien rangé.
@+
sXn

[Oph]

Je garde toutes mes versions (jusqu'à onze par texte).
Mais comme je ne suis pas très assidue en matière d'archivage, des fois, j'arrive quand même à perdre un truc.

Les dernières bafouilles en date, néanmoins, ne m'inspirent pas trop d'inquiétude puisqu'elles sont à la fois sur mon ordi du bureau, sur celui de la maison, et sur ma clé USB.

[Beorn]

Je perds mes histoires.

C'est terrible, la plupart de mes écrits de jeunesse ont tout simplement disparus.
Bon, en fait, ça vaut mieux. Le seul texte qui compte, c'est celui que j'écris, ou que je viens d'écrire. Les autres sont contenus en moi, quelque part sous mon crâne, et servent à construire le prochain.

[Sator]

Héhé...
C'est marrant de voir les réactions des uns et des autres, face à un tel sujet...
Je crois que l'on touche ici l'un des principaux tourments dans la vie d'un écrivain. Si l'on estime qu'un texte n'est pas génial, voire médiocre, est-il nécessaire de le conserver ?
Moi, je pense que oui. Un texte, aussi médiocre qu'il puisse être, permet, lorsqu'il est conservé, de servir d'exemple aux textes suivants : "Regardez ! C'est à cela que vous ne devez pas ressembler !"
(Oui, je leur parle, à mes textes ; ça permet de les stimuler).
Du coup, je les conserve tous, et parfois, oublie complètement qu'ils existent... Et un jour, par hasard, je retombe dessus, et là, moqueur, me dit, avec un sourire aux lèvres "Mon dieu ! j'ai été capable d'écrire ça !"
Mais bon, j'avoue que, parfois, mon doigt a envie de glisser sur la touche supprimer. J'ai dû en pendre plusieurs pour me retenir de le faire.
Alors, je vais bientôt me retrouver avec des moignons à la place des mains, mais c'est pas grave j'aurais toujours mes doigts de pied pour écrire...

[Le Vagabon(d)]

J'ai perdu un tres grand nombre de texte, la plupart par negligence, quelques uns dans un moment de colere... mais les histoires qui me genent le plus sont celles que je garde jalousement sans oser les faire lires à qui que se soit, ou meme les corriger de peur qu'elles perdent leur charme originel.

[zen]

J'en ai perdu quelques uns au gré des migrations d'ordinateurs et des évolutions de supports (genre, ceux sur disquettes par exemple). Le reste a survécu : les cahiers contenant les tous premiers dorment dans des boîtes, les plus récents se retrouvent sur mon disque dur externe, clé USB et CD pour les projets terminés. Sans compter toutes les versions papier et les carnets de notes. Je ne jette rien. Pas que j'y accorde toujours une grande importance, mais plutôt parce que je suis atteinte du syndrome "ça peut toujours servir" (c'est fou le nombre de notes dont on ne se sert finalement pas pour telle histoire mais qui peuvent se révéler très utiles pour une autre).

[Florent_M]

Il est rare qu'un de mes écrits aient une durée de vie de plus d'un an. Dans le cas contraire, c'est parce que ledit écrit a réussi à se planquer sur une clé USB où je l'avais oublié et la suppression n'est pas loin. En gros, il doit me rester un ou deux textes où je suis attaché sentimentalement (même si ce sont les pires m**** jamais écrites par un être humain, je refuse qu'elles soient supprimées).

Et en ce moment, j'hésite entre garder un texte, le continuer ou l'avorter.

Enfin, voilà quoi....

[Griffe]

je garde tout... des simples mots sur un bout de papier à ce que j'ai fait de plus consistant... qui a dit que ça doit être un beau m***ier dans mon bureau ?

[Xss]

Je n'ai pas changé, et tel Uwe Boll je garde précieusement mes navets et autres nanars, les honorant modestement de temps à autres.
Ceci dit, j'ai tout de même assez de caboche pour me rendre compte que cette fumisterie de "premier roman" mérite un sérieux lifting complet.

[Thork Falko]

Je garde tout absolument tout car rien ne se perd et tout se transforme

[Tristeplume]

je garde précieusement mes navets et autres nanars, les honorant modestement de temps à autres

Tiens, j'fais pareil avec mes anciennes copines et maîtresses.

Tiens, fait beau dehors.

[JC Heckers]

Je garde, j'archive, je conserve. Même dans un recoin obscur. En papier et en version informatique. J'ai balancé trop de pages avant de me rendre compte que des bouts de machins inachevés voire inachevables pouvaient être des sources pour de nouveaux textes.

Et puis, garder trace de tout, ça permet de reconstituer sa propre évolution. Quand on n'a pas le moral, ça peut même permettre de ricaner: les vieilleries mal fichues ont parfois un redoutable pouvoir d'amusement.

Mon grand regret est d'avoir perdu beaucoup de textes par pure sottise. J'espère parfois que certains n'ont été qu'égarés, et qu'ils dorment quelque part où je les retrouverai enfin. Il aurait peut-être été possible d'en faire quelque chose. De certains je garde le souvenir larmoyant (ah! le premier chapitre de mon premier roman jamais poursuivi, il y a presque vingt-cinq ans...). Alors désormais, je conserve même le plus possible de versions différentes d'un même texte. Juste pour voir quelle a été la trajectoire suivie au fil des modifications...

Mais pourtant, si j'avais tout gardé, du petit feuillet avec quelques lignes aux dix premières pages d'un quelque chose qui a fini par tomber à l'eau, j'en aurais épais comme un annuaire. Est-ce que ce serait vraiment utile d'avoir des archives exhaustives? Il faut aussi aller de l'avant, et ça passe par l'élimination des scories passées, sur lesquelles il vaut mieux ne jamais revenir... (d'autant que les scories à venir, on sait bien qu'il y en aura aussi des tonnes).