Dites-donc, on argumente à coups de pavés, ici...
Le cerveau des jeunes contre celui des vieux...
Je pensais que le sujet aurait été rapidement clos mais bon puisqu'il y en a qui persistent, je vais y mettre mon grain de sel.
Les enfants, purs ?
N'avez-vous pas remarqué que tous les jeunes se prennent pour des "grands", copient les grands, disent des gros-mots pour faire mature ... (lol sc'est qui s'y croivent, en plus..^^)
Un con fini qui fait le beau dans la cour de l'école mutile un insecte, ils font tous pareil. (quelle idée géniale !

)
Peut-être qu'à sa naissance il est tout pur tout neuf, mais tout nu aussi. Alors s'il n'est en contact avec rien, avec personne, pour ne pas se faire corrompre par la société, son cerveau avoisine toujours le 0 et il n'est pas capable de manger et encore moins d'écrire.
Peut-être que le cerveau du bébé est pur, mais dans sa jeunesse tout son entourage est autant de chose qui se greffent à sa pureté. En-dessous, tu la vois plus la pseudo-pureté, tu ne vois plus que le gamin qui dit des insultes pour crâner devant les filles.
Les grands, pourris ?
Sauf que, peut-être qu'une fois de la jeunesse passée, ou tout le monde copie tout le monde et les grands en premier, on commence à élaguer un peu, à arrêter de cracher par terre et à dire des insultes. Après tout, ce n'est peut-être pas comme ça que l'on charme les filles...
Et en grandissant on acquiers une maturité suffisante pour comprendre que une boîte rectangulaire et blanche où tout ce qu'on met dedans, par magie, se conserve (presque) éternellement... et bien ça a déjà été inventé, et ça s'appelle un frigo.
Et au passage tu te rend compte qu'en fait ta super histoire... Et bien c'est presque la même que ton livre préféré. Non, évidemment, tu as eu de l'immagination pour le nom super-génial : Happy Roteur.
Non non, ce n'est pas qu'une vulgaire caricature, en sixième j'été dingue des rosaces et j'ai appellé mon personnage principal Rose Ace. Et l'histoire, je m'en suis rendue-compte plus tard, était presque au mot près celle d'Harry Potter. J'y avait même pas pensé, sur le moment...

. Mais c'est vrai que j'ai été étonnée moi-même : des paragraphes entiers à la virgule près, et même pas le livre devant, et sans m'en rendre-compte, de mémoire !
Quant à Mozart, bel exemple en effet, si ce n'est que tout jeune il a été plongé dans l'univer de la musique et du piano.
Presque comme si on s'étonnait qu'un gamin sache manger proprement. (vu comme sont les grands, c'est vrai, desfois, on peut avoir des doutes...). Pour Mozart, c'était naturel. Peut-être, certes, qu'il avait plus de facilités qu'un autre, mais s'il n'a connu que ça...
Comme, naturellement, nous écrivons. Très bien, même. Et de la caligraphie, et des dessins. Et si vous comenciez juste maintenant ? Et bien ceux qui écriraient sans aucune difficulté serraient des Dieux pour vous.
Donc, si j'en revient au sujet... Mozart a été plongé dans l'univer du piano de puis tout petit ( "mon bébé, tu viens d'avoir un an, maintenant faut te bouger. Tu fais ta gamme sans une seule petite faute ou t'auras pas à manger !"

) et en a joué très bien, à été un très bon compositeur.
Et si vous ne saviez pas que la quatrième dimension existait ? Vous serieez resté dans des mondes en trois D, sans savoir qu'autre chose existe ! (Comment ça, elle n'existe pas la 4° D ? Mais alors, puisque tu étais totalement vierge de toute idée là-dessus, pourquoi ne l'as-tu pas inventée avec toute ta pureté ? Comment ça, "pas crédible quand j'ai essayé"

)
Beorn a écrit :Tristeplume : nos brillantes idées d'enfant étaient-elles vraiment brillantes, ou est-ce qu'en fait, elles étaient minables mais c'est juste qu'on ne s'en apercevait pas ?
Oui, sûr dans la majorité des cas, en tout cas.
Beorn a écrit :Ton point de vue me fait quand même penser à deux choses :
-pour en avoir discuté avec une copine qui a fait des études de math, les grands mathématiciens géniaux sont paraît-il jeunes, et après un certain âge (qui varie selon les cas) ils n'inventent/découvrent plus rien du tout.
-en poésie, l'exemple de Rimbaud fait réfléchir. Pour ceux qui ne le savent pas : Rimbaud, universellement considéré comme un des plus grands poètes français, n'a plus écrit une ligne après l'âge de 21 ans.
Donc, écrire une euvre géniale dès 16/17 ans, c'est possible, oui. Mais à mon avis, dès ses premières années, ce gars là a pu accumuler une expérience bien supérieure à celle d'un ado ordinaire. Justement parce que c'était un génie.
Pourquoi le génie peut-il parfois se tarir avec l'âge ?
Peut-être une certaine... lassitude, ancrage dans la réalité, envie de ne plus bouger... Pourquoi ne pas inventer une navette capable d'aller 10 fois plus vite que la célérité ? (" parce que j'ai mon jardin à faire, et en plus j'ai déjà peur quand je prend ma voiture, alors pas la peine de me parler de plus de rapidité ! Et puis aussi, on sait très bien que c'est impossible, alors laissez-moi faire la sièste en paix, moi j'ai les pieds sur terre au moins..." <--une personne sufusament âgée pour ne plus avoir envie de bouger)
C'est sûr. Quand tu connais rien au monde et que tu invente un personnage qui est tout vert, nommé Pete Toul' Temps, c'est sûr que tu ne peux pas avoir l'impression de copier quelque chose. Sauf que quand tu connais Peter Pan, et bien cette histoire ne te vient même pas à l'esprit.
tristeplume][quote="Ookdelph a écrit :Coyote J. Urusemal a écrit :Donc bon, pour résumé, je parle, je parle, mais au final, je ne fais que théoriser, je n'ai jamais appliqué ce à quoi je fais allusion.
ah-HAA !
+1
Oliv a écrit :Je crois que j'ai compris ce que veut dire Coyote, même si cela parait absurde au premier abord. En fait, il faut partir du postulat que le cerveau du jeune — ce dernier étant par définition sans aucune expérience de la vie réelle et donc non "corrompu" par celle-ci — serait le meilleur terreau pour faire pousser des idées extraordinaires, des choses inouïes et autres concepts incroyablement novateurs.
Dans la théorie, l'idée est séduisante.
Après, évidemment, elle ne tient pas deux secondes devant la pratique, puisque lorsqu'on a côtoyé des ados un peu plus de dix minutes — ou même, quand on a soi-même été ado — on sait pertinemment que la plus grande imagination dont ils puissent faire preuve, c'est de remplacer les Elfes Noirs par des Elfes Rouges dans leur trilogie de fantasy inspirée du dernier jeu vidéo à la mode.
+10.
Du très bon terreau, d'accord, mais il faut des graines pour faire pousser des idées. Et les "graines", elles viennent d'où? C'est le petit génie intérieur ? Non : "rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transphorme".
Et puis faut de bonne graines, aussi, que se ne soient pas de la mauvaise herbe qui pousse, non plus. ALors, d'accord, les jeunes ont un terreau très fertile.
Mais soit ils n'ont pas encore de graines (ex enfant enfermé dans un placard depuis sa plus tendre enfance), soit elles sont mauvaise (ex influence des super potes qui se la tapent trop et un peu de copitage des grand, au passage), soit leur parents les ont couvés comme des prince (comme pour Mozart, ont implanté de très bonnes graines, ont arrosé juste assez, pas trop pour ça ne pourisse pas, un peu tout de même pour que ça ne se désèche pas. Quand le germe est apparu, ils ont fermé toutes les autres portes, autres que celles par laquelle ils passaient pour venir le nourrir, celle du piano, pour éviter les courant d'air et que des mauvaises graines s'y implantes, etc, etc, etc...)
Alors peut-être peut on dire que lorsque l'on est un peu plus âgé le terreau a perdu de sa qualité, est un peu usé, les minéraux presques disparus voire qu'on ont devint très vieux c'est carrément du sable( quoique des plantes y poussent aussi, dans le sable), mais on est assez grand pour s'en occuper, arracher les mauvaise herbes, et surtout trouver de très bonnes graines à planter.
Voilà, c'était mon petit pavé pour tous gentiment vous assommer.
