Le problème, c'est que comparer les plantes qui crèvent et les gens qui crèvent... franchement, si ça avait le moindre rapport, ça se saurait.
Les plantes crèvent ET les gens crèvent. Et bientôt, les gens vont crever parce que les plantes ont crevé.
Qu'il y ait des guerres par ailleurs ne change rien au problème.
La biodiversité, ce n'est pas juste un joli mot, c'est la somme des espèces que nous, aujourd'hui, dans notre petit siècle à venir, on pourra étudier, exploiter peut-être pour faire des médicaments ou je ne sais quoi, et
aimer tout simplement.
Autrement, dites moi tous que vous êtes POUR la disparition des baleines et des éléphants, parce que franchement, une baleine, ça ne sert à rien, si on y pense...
Dans trois millions d'années, c'est bien le diable s'il n'y a pas un quelconque gros poisson qui prendra sa place dans la chaîne alimentaire...
Ben figurez vous que ça doit quand même intéresser du monde et depuis longtemps, pour qu'on ait interdit le commerce de l'ivoire et de la baleine sans aucune raison économique (même si, je sais, il y en a quand même des trafics, mais ça ne change rien sur le fond).
Dites moi que vous n'en avez rien à secouer que des milliers d'espèces disparaissent tous les ans, qui auraient pu sauver les gens du cancer ou permettre de trouver une solution aux changements du climat.
Ensuite, refuser de rééquilibrer les eco-systèmes foutus en l'air, à cause de l'homme ou d'une catastrophe naturelle, et dire "ben voilà, la nature va se réparer toute seule dans dix mille ans ou dix millions d'années", au cas par cas, je ne sais pas, mais dans la
plupart des cas, un éco système bousillé, c'est une catastrophe pour les
gens eux-mêmes.
Laissons la paléonthologie aux paléonthologues. Ils ne vivent pas le même temps que nous : surtout n'en tirons pas de conclusions faciles du genre "continuons de faire n'importe quoi, tout s'arrangera bien".
Ce n'est peut-être pas exactement ce que dis, Chiroptère,

mais je t'assure : ça y ressemble.